En dépit du rejet de sa proposition de résolution portant sur la création d’une commission parlementaire, la Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix regroupant le PDCI, l’UDPCI et Solidarité a décidé de poursuivre son combat pour faire la lumière sur les fraudes aux concours d’accès aux emplois publics. Elle l’a exprimé par la voix de son président, Jean Michel Moulod, le mardi 13 juillet au cours d’une conférence de presse à la Rotonde de l’Assemblée nationale au Plateau.
Le non adoption de la proposition de résolution portant sur la création d’une commission parlementaire est lié, selon Jean Michel Moulod, au fait que le FPI et le Groupe Loyauté ont usé de certains moyens, notamment le blocage constant de procédure et la profération des injures et autres invectives comme outils de débat. Aussi ont-ils, dira t-il, triché dans l’usage des procurations et usé de la violence physique sur la personne du président de la Commission. « Pour la Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix, l’attitude du Groupe parlementaire FPI consistant à bloquer par tous les moyens, y compris par la violence la création d’une commission d’enquête parlementaire sur cette grave affaire est la preuve que la volonté affichée du camp présidentiel de moraliser la vie publique n’est qu’une mascarade », a-t-il regretté. Mais, malgré ce camouflet, les Groupes parlementaires PDCI, UDPCI et Solidarité n’entendent pas lâcher prise. Ils envisagent de « poursuivre le débat » à l’occasion de la séance plénière. Ils ont aussi décidé de « réintroduire la proposition de résolution dans les délais prévus par le règlement de l’Assemblée nationale, en cas de rejet à la prochaine plénière ». Les députés de l’opposition envisagent également des tournées sur toute l’étendue du territoire pour sensibiliser les populations sur les fraudes dans les concours d’accès aux emplois publics. Par ailleurs, Jean Michel Moulod a saisi l’occasion pour répondre au président de la JPDCI, KKB, qui avait traité de « rigolos », le mardi 6 juillet dernier, les députés de l’opposition. « KKB sait que les députés de l’opposition ne sont pas des rigolos, mais des gens responsables. On aura l’occasion de lui dire qu’il s’est trompé », a-t-il martelé
Touré Abdoulaye
Le non adoption de la proposition de résolution portant sur la création d’une commission parlementaire est lié, selon Jean Michel Moulod, au fait que le FPI et le Groupe Loyauté ont usé de certains moyens, notamment le blocage constant de procédure et la profération des injures et autres invectives comme outils de débat. Aussi ont-ils, dira t-il, triché dans l’usage des procurations et usé de la violence physique sur la personne du président de la Commission. « Pour la Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix, l’attitude du Groupe parlementaire FPI consistant à bloquer par tous les moyens, y compris par la violence la création d’une commission d’enquête parlementaire sur cette grave affaire est la preuve que la volonté affichée du camp présidentiel de moraliser la vie publique n’est qu’une mascarade », a-t-il regretté. Mais, malgré ce camouflet, les Groupes parlementaires PDCI, UDPCI et Solidarité n’entendent pas lâcher prise. Ils envisagent de « poursuivre le débat » à l’occasion de la séance plénière. Ils ont aussi décidé de « réintroduire la proposition de résolution dans les délais prévus par le règlement de l’Assemblée nationale, en cas de rejet à la prochaine plénière ». Les députés de l’opposition envisagent également des tournées sur toute l’étendue du territoire pour sensibiliser les populations sur les fraudes dans les concours d’accès aux emplois publics. Par ailleurs, Jean Michel Moulod a saisi l’occasion pour répondre au président de la JPDCI, KKB, qui avait traité de « rigolos », le mardi 6 juillet dernier, les députés de l’opposition. « KKB sait que les députés de l’opposition ne sont pas des rigolos, mais des gens responsables. On aura l’occasion de lui dire qu’il s’est trompé », a-t-il martelé
Touré Abdoulaye