La vie a ses charmes. Les incompréhensions font partie de ces charmes. Et encore plus charmant, c`est quand on arrive à transcender ces incompréhensions. " Errare humanum est " ; et les Latins s`empressent d`ajouter : " Perseverare diabolicum ".
Oui, l`erreur est humaine. Mais persévérer (dans l`erreur) est diabolique. Cette dernière attitude est expérimentée depuis 10 ans dans notre pays par ceux qui n`ont pas la sagesse de reconnaître leurs limites. Le Pdci-Rda, vieux de 60 ans, bâtisseur de la Côte d`Ivoire modèle et moderne, dirigé par son excellence Henri Konan Bédié depuis le décès du Père-Fondateur Félix Houphouët-Boigny, ne saurait emprunter cette voie qui conduit à un cul-de- sac, à la mort pour un parti politique.
Le mercredi 14 juillet 2010, un Bureau politique extraordinaire à la demande du Secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, est convoqué par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. Nous ne pourrons pas relater ici tous les concours de circonstances qui auront milité à la convocation de cet important Bureau politique. On retiendra pour l`essentiel que :
- des rumeurs et surtout écrits ont circulé dans les journaux faisant croire que des militants de la diaspora, appuyés par des barons du Pdci-Rda, réclamaient un congrès à l`effet de battre en brèche les décisions du Bureau politique du 28 juin 2007 qui stipulaient que toutes les instances issues du 11ème congrès d`avril 2002 restaient en l`état jusques après les élections générales en Côte d`Ivoire, compte tenu de la situation exceptionnelle que vit le pays depuis la crise socio-militaro politique de septembre 2002.
- le président Bédié, en dirigeant avisé et soucieux de la cohésion de son parti, ne laisse pas la situation pourrir, empestée de rumeurs. Il rencontre et consulte tous azimuts. L`un des auteurs, des écrits enflammés tendant à créer le désordre, le flou chez les militants et la déstabilisation du Parti, un ingénu, certainement manipulé, est reçu pour être écouté. A la fin de l`audience, le jeune Bamba Souleymane déclare à la presse que le président Bédié, son "père", lui a donné de sages conseils et qu`il a compris ;
- pendant ce temps, d`autres sons de cloche empruntant les mêmes allures de désunion circulent. Des jeunes se réclamant du Pdci-Rda et proches du Premier ministre, Charles Konan Banny, reprennent les thèmes de congrès, d`ouverture de nouvelles candidatures au sein du parti et au niveau national pour donner la chance à Charles Konan Banny de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Les rumeurs s`amplifient. Celui dont les jeunes se réclament se mure dans un silence de carpe ;
- devant les rumeurs qui souvent causent des dégâts difficiles à rattraper, le candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, une fois encore, réagit et donne instructions au Secrétaire général, Pr Alphonse Djédjé Mady, que nous remercions au passage pour sa grande disponibilité et sa perspicacité, de relancer la machine de la démocratie. Le directeur national de campagne du candidat du Pdci à la présidentielle va aussitôt faire diligence. Comme l`a dit Djédjé Mady, le mercredi, devant les éminents membres du Conseil politique et des honorables membres du Bureau politique, le Secrétariat général a rencontré le Comité de direction au moins deux fois. Puis, il a rencontré le bureau national de la Jpdci, le bureau national de l`Ufpdci, les délégués départementaux et communaux, les élus du Pdci : maires, députés, présidents de Conseils généraux, vice-gouverneurs et gouverneurs. Il a aussi rencontré le Grand conseil pour les entretenir, recueillir leurs avis et surtout lancer un appel au calme et à la fraternité militante "pour que tout le monde comprenne que nous sommes des frères et que nous n`avons qu`un seul objectif. Reconquérir le pouvoir d`Etat par les urnes. A nous de faire donc attention pour ne pas confondre l`essentiel et le superfétatoire. " Car, à dire vrai, toutes ces rencontres occupent les militants, et le Pdci-Rda perdait du temps pendant que l`adversaire d`en face battait campagne. A toutes ces rencontres, il est revenu comme un leitmotiv : la convocation d`un Bureau politique. Bédié, le démocrate et le fédérateur, accède à cette demande, d`où les retrouvailles du mercredi 14 juillet 2010. Ce Bureau politique s`annonçait comme une rencontre de clarification pour laver le Pdci-Rda de toute souillure et dissiper tout malentendu car, les médisances commençaient à prendre le pas sur la lucidité et la sérénité. Affirmer que le débat n`a pas cours au parti de Bédié est une injure que ce dernier ne saurait s`en accommoder quand on sait comment il a été démocratiquement élu président du parti au 11è congrès face à deux candidats : Laurent Dona Fologo et Lamine Fadika. Mais mieux, pour le choix à la présidentielle, Bédié a été également élu démocratiquement comme candidat du Pdci-Rda après des conventions éclatées à l`issue desquelles il a été plébiscité. Dans les règles de l`art. Il était indécent et inacceptable de le présenter, donc, comme un candidat naturel.
Bref, le mercredi 14 juillet 2010 et même avant, le Bureau politique convoqué est décrit comme celui de tous les dangers. Il y a même des confrères qui ont titré : "au Pdci, aujourd`hui, ça passe ou ça casse". Tous les projecteurs sont braqués sur Henri Konan Bédié et Charles Konan Banny. La guerre des Konan aura-t-elle lieu ? Tout le laisse croire au portail de la maison du Pdci-Rda à Cocody ce soir-là. Des groupes d`individus, se réclamant du Premier ministre Banny, donnent dans la provocation folklorique. En face, les militants du Pdci-Rda ne s`en laissent pas conter. On assiste à des échauffourées, surtout quand les " hommes " de Banny tenteront un passage en force pour accompagner leur idole à l`intérieur du siège du parti. On a frôlé le pire, fort heureusement, grâce au service de sécurité interne du Pdci-Rda qu`il faut, vivement, féliciter. Le ballet des membres du Bureau politique se poursuit. Enfin, on annonce le maître des lieux, Henri Konan Bédié. Son arrivée met fin à la partie sensationnelle et folklorique. Les cassandres en auront eu pour leurs comptes.
Mais dans la salle de réunion, quelle est l`ambiance ? Un seul détail, et il est d`importance : le Bureau politique a duré plus de trois heures. Près de trente personnes se sont inscrites et ont pris la parole. Ce qui souligne fort aisément le caractère démocratique de la rencontre et que le débat aura eu lieu. Ce que les gens ignorent généralement, c`est que les contradictions dans un parti sont un passage obligé et sont choses fécondatrices. Le Président Bédié l`a dit, dans son livre " Les chemins de ma vie ", et nous prenons grand plaisir à le répéter : " un homme politique ne doit pas craindre l`opinion " au risque de se faire déborder par elle. Le débat a donc eu lieu avant hier comme le souhaitait Charles Konan Banny lors de la naissance de l`Association des élus et cadres du grand Centre (Aecgc), le vendredi 9 juillet 2010 à Yamoussoukro. Un débat franc où la forme et le fond ont respecté les empoignades et les joutes orales, expressions démocratiques. Charles Konan Banny a dû, assurément, être transporté de son siège, ne s`étant pas inscrit pour prendre la parole. On peut aisément imaginer les sentiments qui l`animaient. Intérieurement, il remerciait son aîné Bédié d`être resté égal à lui-même : ouvert, rassembleur et démocrate. Au demeurant, avant de quitter la salle de réunion avant terme du Bureau politique, et comme pour faire taire ceux qui veulent entretenir une certaine animosité entre les deux Konan, il a prévenu et présenté ses excuses à monsieur Bédié. Pour cas de force majeure. La maladie de sa belle-mère à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
A l`analyse, l`acte posé par Banny aura été positif. En une journée, le Pdci-Rda aura retrouvé ses réflexes de parti combatif, prêt à relever les défis. N`est-ce pas salutaire de secouer les militants dont certains croient, à tort, que tout est pratiquement acquis. Banny, dans une certaine mesure excusable.
Des trois heures du Bureau politique de ce mercredi 14 juillet 2010, les observateurs n`ont qu`une seule et unique traçabilité : Henri Konan Bédié et personne d`autre comme candidat. Une constance qui reconduit les décisions du Bureau politique du 28 juin 2007. Une constance qui rappelle à la conscience collective que les militants et sympathisants du Pdci-Rda se sont déjà forgé une conviction…inébranlable. Une constance qui est un désaveu cinglant pour tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles. Une constance qui doit dissuader ceux qui, fragiles devant les billets maudits des Refondateurs qu`on leur distribue, croient que les militants du Pdci-Rda sont de leur acabit : vils de la tête aux pieds. Au Pdci-Rda, il y a des valeurs avec lesquelles on ne transige pas : le respect de la personne humaine, le dialogue, la discipline, la justice, la démocratie, le respect de la parole donnée. Tablant sur cette dernière, on retiendra que, publiquement, M. Bédié a dit, il y a deux ans dans "Jeune Afrique", que "c`est son dernier combat politique". Il tiendra cette promesse après avoir bien sûr ramené son parti au pouvoir d`Etat par les urnes à la prochaine présidentielle. Les militants l`ont si bien compris que les motions de soutien, venues de toutes les grandes régions de la Côte d`Ivoire, sans oublier celles des structures spécialisées que sont l`Ufpdci et la Jpdci, ont transformé le Bureau politique, d`avant-hier, en une autre investiture comme celle de 2006 au Parc des sports de Treichville. Et la grande leçon qu`on saura garder en mémoire est que Bédié sort de cette réunion, lavé de toute souillure. Sa dimension de démocrate s`en trouve renforcée. C`est une renaissance pour le candidat Bédié, pour le Pdci-Rda, qui va renforcer la dynamique de victoire du parti, fondé pour servir le vaillant peuple ivoirien grâce à la cohésion retrouvée. Grande leçon de démocratie et de vie en communauté !
Ce grand feu de concorde ne doit pas s`estomper. Il doit être plutôt entretenu pour maintenir la flamme militante éternelle. Raison pour laquelle, chacun de nous doit se sentir en mission, principalement les doyens, les élus, les cadres, les femmes et les jeunes. Le président Bédié et le Premier ministre Banny donnent le ton en se rencontrant, avons-nous appris, très prochainement à Daoukro, village natal de l`aîné. Quelle grande leçon ! Houphouët-Boigny doit être comblé là où il se trouve de voir ses enfants mettre en pratique ses enseignements : quand il y va de l`intérêt général, il n`y a pas de place pour l`amour-propre. Voici, désormais, la conduite à tenir pour que ceux qui, à un moment donné, se sont sentis frustrés, suite à des incompréhensions, reviennent à la maison chanter, avec leurs frères et sœurs militants, l`hymne des retrouvailles, de l`Amour et surtout du combat libérateur.
La presse, surtout celle proche du parti, jouera sa partition. Et, en notre modeste qualité de premier responsable de " Le Nouveau Réveil ", premier journal, proche du Pdci-Rda, nous prenons l`engagement de nous investir personnellement et entièrement à cette renaissance.
Félix Houphouët-Boigny a sa main sur ses enfants du Pdci-Rda. Et particulièrement, le mercredi 14 juillet 2010, la preuve en a été donnée une fois de plus. Les ennemis n`attendaient qu`un verre soit cassé pour jeter l`opprobre sur le candidat à la présidentielle, Henri Konan Bédié, et par-delà, surtout, sur le Pdci-Rda. Houphouët-Boigny veille sur son parti. Tous doivent tout mettre en œuvre pour ne pas le décevoir, en se rassemblant autour de l`essentiel dans la cohésion et la concorde. Autour du leader et unique candidat jusqu`à la prochaine élection présidentielle : Henri Konan Bédié. Et, souvenons-nous toujours, militantes et militants du Pdci-Rda : Une voix est une victoire pendant toute élection !
Denis Kah Zion
Oui, l`erreur est humaine. Mais persévérer (dans l`erreur) est diabolique. Cette dernière attitude est expérimentée depuis 10 ans dans notre pays par ceux qui n`ont pas la sagesse de reconnaître leurs limites. Le Pdci-Rda, vieux de 60 ans, bâtisseur de la Côte d`Ivoire modèle et moderne, dirigé par son excellence Henri Konan Bédié depuis le décès du Père-Fondateur Félix Houphouët-Boigny, ne saurait emprunter cette voie qui conduit à un cul-de- sac, à la mort pour un parti politique.
Le mercredi 14 juillet 2010, un Bureau politique extraordinaire à la demande du Secrétaire général Alphonse Djédjé Mady, est convoqué par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. Nous ne pourrons pas relater ici tous les concours de circonstances qui auront milité à la convocation de cet important Bureau politique. On retiendra pour l`essentiel que :
- des rumeurs et surtout écrits ont circulé dans les journaux faisant croire que des militants de la diaspora, appuyés par des barons du Pdci-Rda, réclamaient un congrès à l`effet de battre en brèche les décisions du Bureau politique du 28 juin 2007 qui stipulaient que toutes les instances issues du 11ème congrès d`avril 2002 restaient en l`état jusques après les élections générales en Côte d`Ivoire, compte tenu de la situation exceptionnelle que vit le pays depuis la crise socio-militaro politique de septembre 2002.
- le président Bédié, en dirigeant avisé et soucieux de la cohésion de son parti, ne laisse pas la situation pourrir, empestée de rumeurs. Il rencontre et consulte tous azimuts. L`un des auteurs, des écrits enflammés tendant à créer le désordre, le flou chez les militants et la déstabilisation du Parti, un ingénu, certainement manipulé, est reçu pour être écouté. A la fin de l`audience, le jeune Bamba Souleymane déclare à la presse que le président Bédié, son "père", lui a donné de sages conseils et qu`il a compris ;
- pendant ce temps, d`autres sons de cloche empruntant les mêmes allures de désunion circulent. Des jeunes se réclamant du Pdci-Rda et proches du Premier ministre, Charles Konan Banny, reprennent les thèmes de congrès, d`ouverture de nouvelles candidatures au sein du parti et au niveau national pour donner la chance à Charles Konan Banny de se présenter à la prochaine élection présidentielle. Les rumeurs s`amplifient. Celui dont les jeunes se réclament se mure dans un silence de carpe ;
- devant les rumeurs qui souvent causent des dégâts difficiles à rattraper, le candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, une fois encore, réagit et donne instructions au Secrétaire général, Pr Alphonse Djédjé Mady, que nous remercions au passage pour sa grande disponibilité et sa perspicacité, de relancer la machine de la démocratie. Le directeur national de campagne du candidat du Pdci à la présidentielle va aussitôt faire diligence. Comme l`a dit Djédjé Mady, le mercredi, devant les éminents membres du Conseil politique et des honorables membres du Bureau politique, le Secrétariat général a rencontré le Comité de direction au moins deux fois. Puis, il a rencontré le bureau national de la Jpdci, le bureau national de l`Ufpdci, les délégués départementaux et communaux, les élus du Pdci : maires, députés, présidents de Conseils généraux, vice-gouverneurs et gouverneurs. Il a aussi rencontré le Grand conseil pour les entretenir, recueillir leurs avis et surtout lancer un appel au calme et à la fraternité militante "pour que tout le monde comprenne que nous sommes des frères et que nous n`avons qu`un seul objectif. Reconquérir le pouvoir d`Etat par les urnes. A nous de faire donc attention pour ne pas confondre l`essentiel et le superfétatoire. " Car, à dire vrai, toutes ces rencontres occupent les militants, et le Pdci-Rda perdait du temps pendant que l`adversaire d`en face battait campagne. A toutes ces rencontres, il est revenu comme un leitmotiv : la convocation d`un Bureau politique. Bédié, le démocrate et le fédérateur, accède à cette demande, d`où les retrouvailles du mercredi 14 juillet 2010. Ce Bureau politique s`annonçait comme une rencontre de clarification pour laver le Pdci-Rda de toute souillure et dissiper tout malentendu car, les médisances commençaient à prendre le pas sur la lucidité et la sérénité. Affirmer que le débat n`a pas cours au parti de Bédié est une injure que ce dernier ne saurait s`en accommoder quand on sait comment il a été démocratiquement élu président du parti au 11è congrès face à deux candidats : Laurent Dona Fologo et Lamine Fadika. Mais mieux, pour le choix à la présidentielle, Bédié a été également élu démocratiquement comme candidat du Pdci-Rda après des conventions éclatées à l`issue desquelles il a été plébiscité. Dans les règles de l`art. Il était indécent et inacceptable de le présenter, donc, comme un candidat naturel.
Bref, le mercredi 14 juillet 2010 et même avant, le Bureau politique convoqué est décrit comme celui de tous les dangers. Il y a même des confrères qui ont titré : "au Pdci, aujourd`hui, ça passe ou ça casse". Tous les projecteurs sont braqués sur Henri Konan Bédié et Charles Konan Banny. La guerre des Konan aura-t-elle lieu ? Tout le laisse croire au portail de la maison du Pdci-Rda à Cocody ce soir-là. Des groupes d`individus, se réclamant du Premier ministre Banny, donnent dans la provocation folklorique. En face, les militants du Pdci-Rda ne s`en laissent pas conter. On assiste à des échauffourées, surtout quand les " hommes " de Banny tenteront un passage en force pour accompagner leur idole à l`intérieur du siège du parti. On a frôlé le pire, fort heureusement, grâce au service de sécurité interne du Pdci-Rda qu`il faut, vivement, féliciter. Le ballet des membres du Bureau politique se poursuit. Enfin, on annonce le maître des lieux, Henri Konan Bédié. Son arrivée met fin à la partie sensationnelle et folklorique. Les cassandres en auront eu pour leurs comptes.
Mais dans la salle de réunion, quelle est l`ambiance ? Un seul détail, et il est d`importance : le Bureau politique a duré plus de trois heures. Près de trente personnes se sont inscrites et ont pris la parole. Ce qui souligne fort aisément le caractère démocratique de la rencontre et que le débat aura eu lieu. Ce que les gens ignorent généralement, c`est que les contradictions dans un parti sont un passage obligé et sont choses fécondatrices. Le Président Bédié l`a dit, dans son livre " Les chemins de ma vie ", et nous prenons grand plaisir à le répéter : " un homme politique ne doit pas craindre l`opinion " au risque de se faire déborder par elle. Le débat a donc eu lieu avant hier comme le souhaitait Charles Konan Banny lors de la naissance de l`Association des élus et cadres du grand Centre (Aecgc), le vendredi 9 juillet 2010 à Yamoussoukro. Un débat franc où la forme et le fond ont respecté les empoignades et les joutes orales, expressions démocratiques. Charles Konan Banny a dû, assurément, être transporté de son siège, ne s`étant pas inscrit pour prendre la parole. On peut aisément imaginer les sentiments qui l`animaient. Intérieurement, il remerciait son aîné Bédié d`être resté égal à lui-même : ouvert, rassembleur et démocrate. Au demeurant, avant de quitter la salle de réunion avant terme du Bureau politique, et comme pour faire taire ceux qui veulent entretenir une certaine animosité entre les deux Konan, il a prévenu et présenté ses excuses à monsieur Bédié. Pour cas de force majeure. La maladie de sa belle-mère à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
A l`analyse, l`acte posé par Banny aura été positif. En une journée, le Pdci-Rda aura retrouvé ses réflexes de parti combatif, prêt à relever les défis. N`est-ce pas salutaire de secouer les militants dont certains croient, à tort, que tout est pratiquement acquis. Banny, dans une certaine mesure excusable.
Des trois heures du Bureau politique de ce mercredi 14 juillet 2010, les observateurs n`ont qu`une seule et unique traçabilité : Henri Konan Bédié et personne d`autre comme candidat. Une constance qui reconduit les décisions du Bureau politique du 28 juin 2007. Une constance qui rappelle à la conscience collective que les militants et sympathisants du Pdci-Rda se sont déjà forgé une conviction…inébranlable. Une constance qui est un désaveu cinglant pour tous ceux qui veulent pêcher en eaux troubles. Une constance qui doit dissuader ceux qui, fragiles devant les billets maudits des Refondateurs qu`on leur distribue, croient que les militants du Pdci-Rda sont de leur acabit : vils de la tête aux pieds. Au Pdci-Rda, il y a des valeurs avec lesquelles on ne transige pas : le respect de la personne humaine, le dialogue, la discipline, la justice, la démocratie, le respect de la parole donnée. Tablant sur cette dernière, on retiendra que, publiquement, M. Bédié a dit, il y a deux ans dans "Jeune Afrique", que "c`est son dernier combat politique". Il tiendra cette promesse après avoir bien sûr ramené son parti au pouvoir d`Etat par les urnes à la prochaine présidentielle. Les militants l`ont si bien compris que les motions de soutien, venues de toutes les grandes régions de la Côte d`Ivoire, sans oublier celles des structures spécialisées que sont l`Ufpdci et la Jpdci, ont transformé le Bureau politique, d`avant-hier, en une autre investiture comme celle de 2006 au Parc des sports de Treichville. Et la grande leçon qu`on saura garder en mémoire est que Bédié sort de cette réunion, lavé de toute souillure. Sa dimension de démocrate s`en trouve renforcée. C`est une renaissance pour le candidat Bédié, pour le Pdci-Rda, qui va renforcer la dynamique de victoire du parti, fondé pour servir le vaillant peuple ivoirien grâce à la cohésion retrouvée. Grande leçon de démocratie et de vie en communauté !
Ce grand feu de concorde ne doit pas s`estomper. Il doit être plutôt entretenu pour maintenir la flamme militante éternelle. Raison pour laquelle, chacun de nous doit se sentir en mission, principalement les doyens, les élus, les cadres, les femmes et les jeunes. Le président Bédié et le Premier ministre Banny donnent le ton en se rencontrant, avons-nous appris, très prochainement à Daoukro, village natal de l`aîné. Quelle grande leçon ! Houphouët-Boigny doit être comblé là où il se trouve de voir ses enfants mettre en pratique ses enseignements : quand il y va de l`intérêt général, il n`y a pas de place pour l`amour-propre. Voici, désormais, la conduite à tenir pour que ceux qui, à un moment donné, se sont sentis frustrés, suite à des incompréhensions, reviennent à la maison chanter, avec leurs frères et sœurs militants, l`hymne des retrouvailles, de l`Amour et surtout du combat libérateur.
La presse, surtout celle proche du parti, jouera sa partition. Et, en notre modeste qualité de premier responsable de " Le Nouveau Réveil ", premier journal, proche du Pdci-Rda, nous prenons l`engagement de nous investir personnellement et entièrement à cette renaissance.
Félix Houphouët-Boigny a sa main sur ses enfants du Pdci-Rda. Et particulièrement, le mercredi 14 juillet 2010, la preuve en a été donnée une fois de plus. Les ennemis n`attendaient qu`un verre soit cassé pour jeter l`opprobre sur le candidat à la présidentielle, Henri Konan Bédié, et par-delà, surtout, sur le Pdci-Rda. Houphouët-Boigny veille sur son parti. Tous doivent tout mettre en œuvre pour ne pas le décevoir, en se rassemblant autour de l`essentiel dans la cohésion et la concorde. Autour du leader et unique candidat jusqu`à la prochaine élection présidentielle : Henri Konan Bédié. Et, souvenons-nous toujours, militantes et militants du Pdci-Rda : Une voix est une victoire pendant toute élection !
Denis Kah Zion