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Économie Publié le vendredi 16 juillet 2010 | Fraternité Matin

Organisation internationale du cacao : Audience du Chef de l`Etat au nouveau Directeur Exécutif de l`organisation internationale du cacao

L’Organisation internationale du cacao, dont le siège est à Londres, aura un nouveau directeur exécutif, à compter du 1er octobre. Il s’agit de l’Ivoirien Jean-Marc Anga, qui va succéder au Néerlandais Jan Vingerhoets. Les deux hommes ont été reçus, mercredi après-midi, par le Président Laurent Gbagbo, au Palais de la Présidence de la République, au Plateau.

L’occasion pour le second de faire ses adieux au Chef de l’Etat et lui exprimer toute sa reconnaissance pour le soutien dont il a bénéficié de sa part durant les neuf années qu’il a passées à la tête de l’organisation ; et pour le premier d’évoquer l’ampleur de la tâche qui l’attend, ainsi que les défis de l’économie cacaoyère ivoirienne. « Ces défis existent : l’amélioration de la productivité, de la qualité, l’organisation de la commercialisation (…). Je puis vous dire que l’Icco se tient aux côtés de la Côte d’Ivoire pour les relever en vue du bien-être des producteurs », a dit le prochain directeur exécutif de l’Organisation.

L’ambassadeur Guy-Alain Gauze, représentant permanent de la Côte d’Ivoire à l’Organisation mondiale du commerce (Omc), qui était également présent à l’audience, a présenté les enjeux de l’Accord international 2010 sur le cacao. Economie cacaoyère durable et transparence du marché sont, selon lui, les éléments clés de cet Accord. « Un marché qui évolue dans une opacité totale n’est pas un facteur de stabilité des coûts, ni de gains pour les pays producteurs, exportateurs, et même pour les pays importateurs », a dit l’ancien ministre. En outre, alors que l’ancien Accord (2001) faisait état de produits de remplacement du beurre de cacao dans la fabrication du chocolat, l’Accord 2010 parle de remplacement du cacao. « C’est une incitation à l’utilisation du 100% cacao dans la fabrication de produits à base de chocolat ou de produits chocolatés ou du chocolat tout court. Et cela a une incidence sur la dynamique de la consommation. Tous ceux qui seraient tentés d’utiliser des succédanés au beurre, à la fève et à la liqueur, se retrouveraient ainsi en porte-à-faux vis-à-vis des dispositions de l’Accord international sur le cacao. C’est une avancée décisive que fait naître ainsi ce nouvel Accord international sur le cacao que avons tous salué», a-t-il expliqué.

Cyprien Tiessé
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