Siège social à Londres. Si loin du continent, mais juste à côté de son cœur, son âme. Le paysage médiatique africain a un nouvel arrivant. Notre Afrik, magazine mensuel panafricain de 84 pages. Le premier numéro comptant pour le mois de juillet est sur le marché. Le directeur de publication, Thierry Hot, a animé une conférence de presse, lundi, au Plateau, pour présenter son bébé. « Notre Afrik n’est pas une affaire de Blancs », a-t-il précisé d’entrée. Selon lui, le paysage médiatique africain « continue d’être matraqué par les médias occidentaux ». Et souvent, a-t-il regretté, ce n’est pas toujours une belle image de l’Afrique qu’on présente au monde. « Nous ne serons pas les fossoyeurs de notre continent. Nous faisons le pari de valoriser tout ce qui va bien. Si nous ne le faisons pas, ce ne sont pas les autres qui le feront pour nous », a-t-il indiqué. Pour le directeur de publication, c’est un nouveau départ. Surtout par rapport au cinquantenaire de la plupart des Etats africains francophones. Et surtout, de la jeune génération, « notre génération ». Pour ce premier numéro, c’est le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro qui est à l’honneur. Ce, à cause de son impartialité au plan politique, la symbolique de son âge (38 ans) et du poste qu’il occupe. La ligne éditoriale de Notre Afrik est, selon son premier responsable, le travail bien fait de façon impartiale et équilibrée. Cinq ans après avoir lancé Fasozine, Thierry Hot veut marquer un grand coup. Celui d’informer les Africains par les Africains.
Sanou Amadou
Sanou Amadou