Philosophie
Le bruit est enfin terminé… Le calme est revenu. Eriksson pourrait partir aussi vite qu’il est arrivé. Les «héros» de la Coupe du monde se sont dispersés, un peu partout dans le monde. Une petite conférence de presse pour demander pardon et, hop, l’affaire est classée. Depuis un certain temps, le football ivoirien se résume à ça, une effervescence cyclique de courte durée. A qui demander des comptes et qui pour le faire ? Cela, c’est une autre histoire ! Il faudra, en tout cas, un sérieux client, avec une vraie envie de relancer le football ivoirien à la base et dans ses structures pour affronter le président sortant de la Fif, en mars 2011. Il faudra une opposition de stratégie, de programme, et surtout de… philosophie. La philosophie de la connaissance du football, du terrain et des hommes. La philosophie de la mémoire, du passé, de l’identité. La philosophie de la patience, du débat et de l’ouverture. Il faudra tout sauf l’individualité, l’individualisme, la pensée unique, la pensée facile, la pensée «argent»… La tête de notre football a besoin d’un vrai groupe de connaisseurs passionnés, du football ivoirien d’abord, patients, proches du terrain. Ce groupe se rencontre, se connaît, mais il faut que quelqu’un prenne l’initiative de le rassembler, de le réunir, pour enfin arriver à l’organiser. Il faut quelqu’un qui prenne sa plume et son carnet et qui aille écouter un peu tout le monde. Les anciens présidents ou dirigeants encore en vie. Les plus récents comme Ousseynou Dieng. Les anciens coachs Basile Wollé, Yéo Martial, Benjamin Djédjé et tous les autres. Les moins anciens comme Kablan Sampon, Apollinaire Kabi, Gbonké Tia… Les anciens joueurs Laurent Pokou, Bially Kallet, Alphonse Yoro, Clément Lorougnon... Les moins anciens, comme Alain Gouaméné, Didier Otokoré, Gadji Celi …et ainsi de suite, les arbitres, les ex-dirigeants de clubs. Il faut aller s’asseoir et écouter attentivement et longuement un maître Emile Dervain, un Simplice De Messe Zinsou, un Mamadou Touré… La semaine prochaine reprendra la légende avec «une vie au Félicia» plus gaie. Pour l’heure, l’échec de la campagne Coupe du monde 2010 est encore trop pesant dans nos mémoires, pour ne pas, au moins, se lamenter un peu.
ebonyfadel1 @ hotmail.com
Le bruit est enfin terminé… Le calme est revenu. Eriksson pourrait partir aussi vite qu’il est arrivé. Les «héros» de la Coupe du monde se sont dispersés, un peu partout dans le monde. Une petite conférence de presse pour demander pardon et, hop, l’affaire est classée. Depuis un certain temps, le football ivoirien se résume à ça, une effervescence cyclique de courte durée. A qui demander des comptes et qui pour le faire ? Cela, c’est une autre histoire ! Il faudra, en tout cas, un sérieux client, avec une vraie envie de relancer le football ivoirien à la base et dans ses structures pour affronter le président sortant de la Fif, en mars 2011. Il faudra une opposition de stratégie, de programme, et surtout de… philosophie. La philosophie de la connaissance du football, du terrain et des hommes. La philosophie de la mémoire, du passé, de l’identité. La philosophie de la patience, du débat et de l’ouverture. Il faudra tout sauf l’individualité, l’individualisme, la pensée unique, la pensée facile, la pensée «argent»… La tête de notre football a besoin d’un vrai groupe de connaisseurs passionnés, du football ivoirien d’abord, patients, proches du terrain. Ce groupe se rencontre, se connaît, mais il faut que quelqu’un prenne l’initiative de le rassembler, de le réunir, pour enfin arriver à l’organiser. Il faut quelqu’un qui prenne sa plume et son carnet et qui aille écouter un peu tout le monde. Les anciens présidents ou dirigeants encore en vie. Les plus récents comme Ousseynou Dieng. Les anciens coachs Basile Wollé, Yéo Martial, Benjamin Djédjé et tous les autres. Les moins anciens comme Kablan Sampon, Apollinaire Kabi, Gbonké Tia… Les anciens joueurs Laurent Pokou, Bially Kallet, Alphonse Yoro, Clément Lorougnon... Les moins anciens, comme Alain Gouaméné, Didier Otokoré, Gadji Celi …et ainsi de suite, les arbitres, les ex-dirigeants de clubs. Il faut aller s’asseoir et écouter attentivement et longuement un maître Emile Dervain, un Simplice De Messe Zinsou, un Mamadou Touré… La semaine prochaine reprendra la légende avec «une vie au Félicia» plus gaie. Pour l’heure, l’échec de la campagne Coupe du monde 2010 est encore trop pesant dans nos mémoires, pour ne pas, au moins, se lamenter un peu.
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