Théophile Kouamouo, Stéphane Bahi et Saint -Claver Oula sont depuis hier, sous mandat de dépôt à la Maison d`arrêt et de correction d`Abidjan (Maca). Ainsi en a décidé le procureur de la République, Tchimou Raymond. Les trois (03) confrères, auparavant, avaient passé trois (03) nuits à la police criminelle. Ils y ont même été soumis à des longues auditions sur les conclusions du juge d`instruction concernant l`affaire de la filière café- cacao dont ils avaient fait échos dans leur journal.
Refusant de livrer leur source d`information, les confrères, il fallait s`y attendre, ont été déférés, hier, au parquet aux environs de 9 heures. Pendant que Kouamouo Théophile, Stéphane Bahi et Saint-Claver Oula attendaient au violon, leurs avocats, eux, négociaient avec le procureur de la République la possibilité d`une mise en liberté provisoire. Leurs efforts, malheureusement, se sont avérés vains.
Tchimou Raymond qui, selon des indiscrétions, a juré de frapper fort, n`a pas cédé à leur requête.
Parce qu`il a souhaité toujours, selon nos sources, que cette situation serve de leçon aux autres journalistes. La preuve, sa position n`a point varié malgré toutes les interventions. C`est ainsi jusqu` à 18 heures 30 minutes, les confrères accusés de " vol de document administratif" ont été embarqués dans le camion appelé communément " air Maca". Sous les regards tristes de parents, collègues, confrères et amis venus les soutenir. Tous s`interrogeaient sur le sort que Tchimou Raymond pourrait réserver aux confrères conduits à la Maca au moment où se pointent à l`horizon les vacances judicaires. Affaire à suivre.
DJE KM
Refusant de livrer leur source d`information, les confrères, il fallait s`y attendre, ont été déférés, hier, au parquet aux environs de 9 heures. Pendant que Kouamouo Théophile, Stéphane Bahi et Saint-Claver Oula attendaient au violon, leurs avocats, eux, négociaient avec le procureur de la République la possibilité d`une mise en liberté provisoire. Leurs efforts, malheureusement, se sont avérés vains.
Tchimou Raymond qui, selon des indiscrétions, a juré de frapper fort, n`a pas cédé à leur requête.
Parce qu`il a souhaité toujours, selon nos sources, que cette situation serve de leçon aux autres journalistes. La preuve, sa position n`a point varié malgré toutes les interventions. C`est ainsi jusqu` à 18 heures 30 minutes, les confrères accusés de " vol de document administratif" ont été embarqués dans le camion appelé communément " air Maca". Sous les regards tristes de parents, collègues, confrères et amis venus les soutenir. Tous s`interrogeaient sur le sort que Tchimou Raymond pourrait réserver aux confrères conduits à la Maca au moment où se pointent à l`horizon les vacances judicaires. Affaire à suivre.
DJE KM