Trois journalistes dont un Français, accusés de vol de document administratif ont passé samedi 17 juillet 2010 leur première journée de détention à Abidjan. En début de semaine, leur journal, Le Nouveau courrier, avait publié les conclusions d'une enquête judiciaire sur des malversations présumées dans la filière cacao en Côte d'Ivoire. En réponse à leur détention, certains journalistes ivoiriens voulaient publier le document litigieux lundi 19 juillet. Mais les syndicats de presse ne se sont pas mis d’accord sur les actions à mener pour obtenir la libération de leurs trois confrères.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef ont été écroués vendredi soir à la prison à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Trois journalistes dont un Français, accusés de vol de document administratif ont passé samedi 17 juillet 2010 leur première journée de détention à Abidjan. En début de semaine, leur journal, Le Nouveau courrier, avait publié les conclusions d'une enquête judiciaire sur des malversations présumées dans la filière cacao en Côte d'Ivoire. En réponse à leur détention, certains journalistes ivoiriens voulaient publier le document litigieux lundi 19 juillet. Mais les syndicats de presse ne se sont pas mis d’accord sur les actions à mener pour obtenir la libération de leurs trois confrères.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef ont été écroués vendredi soir à la prison à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Les organisations professionnelles de la presse ivoirienne ont rencontré samedi un proche collaborateur de Laurent Gbagbo et on exigé la « la libération sans condition et sans délai » de leurs confrères.
La France est « attachée au libre exercice par les journalistes de leur métier, en Côte d'Ivoire comme partout ailleurs dans le monde », a indiqué samedi le ministère français des Affaires étrangères au lendemain de leur inculpation.
La filière cacao : une enquête délicate
Ouverte en octobre 2007 à la demande du chef de l'Etat, la vaste enquête judiciaire sur la filière cacao avait abouti à l'arrestation en juin 2008, pour « détournement de fonds, abus de biens sociaux et escroquerie », de la quasi-totalité de ses responsables, dont des proches de Laurent Gbagbo, soit une vingtaine de personnes.
L'enquête avait conduit à une réorganisation provisoire du secteur, dans l'attente d'une grande réforme souhaitée par les partenaires internationaux. A ce jour, le très sensible procès des « barons du cacao », en détention provisoire depuis plus de deux ans, n'a toujours pas été programmé.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef ont été écroués vendredi soir à la prison à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Trois journalistes dont un Français, accusés de vol de document administratif ont passé samedi 17 juillet 2010 leur première journée de détention à Abidjan. En début de semaine, leur journal, Le Nouveau courrier, avait publié les conclusions d'une enquête judiciaire sur des malversations présumées dans la filière cacao en Côte d'Ivoire. En réponse à leur détention, certains journalistes ivoiriens voulaient publier le document litigieux lundi 19 juillet. Mais les syndicats de presse ne se sont pas mis d’accord sur les actions à mener pour obtenir la libération de leurs trois confrères.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef ont été écroués vendredi soir à la prison à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Les organisations professionnelles de la presse ivoirienne ont rencontré samedi un proche collaborateur de Laurent Gbagbo et on exigé la « la libération sans condition et sans délai » de leurs confrères.
La France est « attachée au libre exercice par les journalistes de leur métier, en Côte d'Ivoire comme partout ailleurs dans le monde », a indiqué samedi le ministère français des Affaires étrangères au lendemain de leur inculpation.
La filière cacao : une enquête délicate
Ouverte en octobre 2007 à la demande du chef de l'Etat, la vaste enquête judiciaire sur la filière cacao avait abouti à l'arrestation en juin 2008, pour « détournement de fonds, abus de biens sociaux et escroquerie », de la quasi-totalité de ses responsables, dont des proches de Laurent Gbagbo, soit une vingtaine de personnes.
L'enquête avait conduit à une réorganisation provisoire du secteur, dans l'attente d'une grande réforme souhaitée par les partenaires internationaux. A ce jour, le très sensible procès des « barons du cacao », en détention provisoire depuis plus de deux ans, n'a toujours pas été programmé.