ABIDJAN - Le gouvernement ivoirien a dit lundi souhaiter la remise en liberté des trois journalistes écroués à Abidjan à la suite de la publication des conclusions confidentielles d'une enquête judiciaire sur des malversations présumées dans la filière cacao en Côte d'Ivoire.
"Pour nous, il s'agit de tout faire pour que les journalistes soient libérés", sans faire perdre la face à l'appareil judiciaire, "c'est notre ligne de conduite", a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ibrahim Sy Savané.
M. Savané, revendiquant un rôle de conciliateur, s'exprimait lors d'une réunion à son cabinet avec les organisations professionnelles de la presse ivoirienne, qui ont exigé la "libération sans délai" de leurs confrères.
Le ministre a assuré qu'il n'y avait "aucune remise en cause de la loi" de 2004 sur la presse, qui exclut les peines d'emprisonnement pour les journalistes.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef, ont été écroués vendredi à Abidjan pour "vol de document administratif", un délit de droit commun et non
de presse.
Selon un de leurs avocats, le procureur Raymond Tchimou, qui a remis récemment au président Laurent Gbagbo les conclusions de son enquête ouverte en 2007 sur la filière cacao ivoirienne, a exigé de connaître la source des journalistes. Ces derniers ont refusé de la lui révéler.
Les trois hommes devraient être jugés cette semaine ou, au plus tard, avant les vacances judiciaires d'août et risquent "au moins cinq ans d'emprisonnement", selon la même source.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.
"Pour nous, il s'agit de tout faire pour que les journalistes soient libérés", sans faire perdre la face à l'appareil judiciaire, "c'est notre ligne de conduite", a déclaré le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Ibrahim Sy Savané.
M. Savané, revendiquant un rôle de conciliateur, s'exprimait lors d'une réunion à son cabinet avec les organisations professionnelles de la presse ivoirienne, qui ont exigé la "libération sans délai" de leurs confrères.
Le ministre a assuré qu'il n'y avait "aucune remise en cause de la loi" de 2004 sur la presse, qui exclut les peines d'emprisonnement pour les journalistes.
Le Français Théophile Kouamouo, directeur des rédactions du journal Le Nouveau courrier, ainsi que les Ivoiriens Stéphane Guédé et Saint Claver Oula, directeur de publication et rédacteur en chef, ont été écroués vendredi à Abidjan pour "vol de document administratif", un délit de droit commun et non
de presse.
Selon un de leurs avocats, le procureur Raymond Tchimou, qui a remis récemment au président Laurent Gbagbo les conclusions de son enquête ouverte en 2007 sur la filière cacao ivoirienne, a exigé de connaître la source des journalistes. Ces derniers ont refusé de la lui révéler.
Les trois hommes devraient être jugés cette semaine ou, au plus tard, avant les vacances judiciaires d'août et risquent "au moins cinq ans d'emprisonnement", selon la même source.
La Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial de cacao.