C’est aujourd’hui mardi 20 juillet 2010, sauf changement de dernière minute, que les députés se réuniront en plénière pour donner leurs positions sur les propositions de résolution portant sur la mise en place d’une commission parlementaire à l’effet de faire la lumière sur les fraudes dans les concours d’entrée à l’école de police.
Les propositions de résolution portant sur la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire avaient été rejetées en commission par les députés du Front populaire ivoirien (Fpi) et ceux du groupe Loyauté. Ceux-ci avaient indiqué, que compte tenu du fait que la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de sortie de crise, il n’était pas opportun de mettre en place une telle commission. Mais les députés de la commission des affaires sociales et culturelles qui avaient fait ces propositions s’étaient engagés à poursuivre leur combat en envoyant le texte en plénière. En outre, ils avaient le jeudi 15 juillet sous la direction de leur président Kouassi Kobenan Adjoumani adopté le rapport issu des travaux en commission. L’ex-ministre de la production animale et des ressources halieutiques avait souligné à cette occasion que lui et ses pairs avaient une forte chance de faire passer le texte en plénière. « Nous avons été mandatés par la Conférence des présidents. Nous allons lui rendre compte. Et c’est celle-ci qui doit décider si on doit aller en plénière ou pas. Compte tenu du fait que nous n’avons pas recueillis l’avis de la Commission sécurité, c’est fort probable que nous allions l’écouter en plénière (…) Figurez-vous que nous sommes plus de 225 députés. La Commission regorge en son sein 32 députés. Mais 32 députés ne sont pas le reflet de l’Assemblée nationale. Donc, nous avons étudié le rapport et en plénière on peut demander aux autres d’émettre leur avis. Ce qui a été rejeté en Commission, peut être adopté en plénière et vice-versa », avait-il martelé. La Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix regroupant les groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité avaient laissé entendre qu’ils mèneraient sur le terrain des actions de sensibilisation des populations sur les malversations financières au cas où le texte serait rejeté en plénière
Touré Abdoulaye
Les propositions de résolution portant sur la mise en place de la Commission d’enquête parlementaire avaient été rejetées en commission par les députés du Front populaire ivoirien (Fpi) et ceux du groupe Loyauté. Ceux-ci avaient indiqué, que compte tenu du fait que la Côte d’Ivoire est engagée dans un processus de sortie de crise, il n’était pas opportun de mettre en place une telle commission. Mais les députés de la commission des affaires sociales et culturelles qui avaient fait ces propositions s’étaient engagés à poursuivre leur combat en envoyant le texte en plénière. En outre, ils avaient le jeudi 15 juillet sous la direction de leur président Kouassi Kobenan Adjoumani adopté le rapport issu des travaux en commission. L’ex-ministre de la production animale et des ressources halieutiques avait souligné à cette occasion que lui et ses pairs avaient une forte chance de faire passer le texte en plénière. « Nous avons été mandatés par la Conférence des présidents. Nous allons lui rendre compte. Et c’est celle-ci qui doit décider si on doit aller en plénière ou pas. Compte tenu du fait que nous n’avons pas recueillis l’avis de la Commission sécurité, c’est fort probable que nous allions l’écouter en plénière (…) Figurez-vous que nous sommes plus de 225 députés. La Commission regorge en son sein 32 députés. Mais 32 députés ne sont pas le reflet de l’Assemblée nationale. Donc, nous avons étudié le rapport et en plénière on peut demander aux autres d’émettre leur avis. Ce qui a été rejeté en Commission, peut être adopté en plénière et vice-versa », avait-il martelé. La Mouvance parlementaire pour la réconciliation et la paix regroupant les groupes parlementaires Pdci, Udpci et Solidarité avaient laissé entendre qu’ils mèneraient sur le terrain des actions de sensibilisation des populations sur les malversations financières au cas où le texte serait rejeté en plénière
Touré Abdoulaye