Pour rien au monde, ils ne voulaient rater l’événement. Hier après-midi, les populations de Bonoufla et de Vavoua sont sorties massivement pour réserver un accueil triomphal au Dr Alassane Dramane Ouattara en tournée dans la région.
Déjà, dès 12h les habitants de Bonoufla, première escale du Président du RDR, avaient sonné le tocsin de la mobilisation. Hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux, bref, tous avaient mis en berne leurs activités pour prendre place sur le terrain de l’EPP Bonoufla 2. Sous des bâches soigneusement dressées, les notables avaient pris position, quand, debout sous le soleil, les jeunes, arborant des tee-shirts à l’effigie d’ADO, piaffaient d’impatience de voir enfin l’illustre homme politique. Entre-temps, une puissante sono distillait, sous la houlette d’un MC (Maître de cérémonie), une musique tantôt dansante, tantôt à la gloire du mentor. Sur les visages, se lit un enthousiasme débordant, malgré la fatigue de l’attente. 16h51 : les regards s’illuminent. « Il arrive », tonne une voix. Le cortège du Dr Ouattara pointe en effet le bout du nez. Explosion de joie. Ceux qui se reposaient tranquillement sur le gazon sursautent et accourent vers la voie principale. Les chants et danses fusent de partout. Quand le véhicule de commandement d’Alassane Ouattara s’immobilise, c’est l’hystérie. On se bouscule pour lui serrer la main. Sa garde rapprochée joue parfois des coudes pour canaliser la foule. L’ex-gouverneur de la Bceao salue chaleureusement la chefferie traditionnelle, les chefs de communauté de Bonoufla, les dozos, ces chasseurs traditionnels venus lui présenter leurs civilités, et naturellement les ressortissants de cette bourgade située à 27 km de Vavoua. « ADO ! ADO ! ADO ! », scande la foule manifestement intenable. Ouattara s’installe enfin. Et place à la libation. Le chef de Bonoufla intercède auprès des ancêtres, afin qu’ils guident les pas du Dr Ouattara et sa délégation dans leur périple. Puis arrive, le moment que tout le village attend : l’adresse du Dr Ouattara. D’entrée, il remercie Bonoufla pour l’accueil, il est vrai, chaleureux. « Dans quelques mois, nous aurons les élections, je sais que je saurai compter sur vous », enchaîne le candidat du RDR à la prochaine présidentielle, avant d’annoncer : « j’animerai un meeting vendredi (ndlr, demain) à Vavoua où je donnerai mes solutions pour (développer) la région. Je vous invite à y venir nombreux ». Le cortège reprend aussitôt la route. Après une brève halte à Bahoulifla, où il est acclamé une fois de plus, par la foule, le mentor du RDR fait son entrée à Vavoua. Là, c’est l’euphorie ! Une impressionnante haie humaine, dressée le long de la voie principale, l’acclame. « ADO ! ADO ! ADO ! », exultent les habitants. Debout dans sa rutilante Audi 4X4, le Dr Ouattara cristallise tous les regards. Certains inconditionnels n’hésitent pas à s’agripper à son véhicule, histoire de le voir de plus près. La sécurité veille au grain. Qu’importe, la présence de celui qui incarne l’espoir de tout pays, dans leur ville suffit à leur bonheur. Au fur et à mesure que le cortège avance, la foule devient compacte. L’émotion est à son comble. Le refrain « ADO ! ADO ! ADO ! » s’intensifie… Mais, il faut partir, car les minutes s’égrènent et depuis plusieurs heures, Séguéla attend l’illustre visiteur…
Y. Sangaré
Déjà, dès 12h les habitants de Bonoufla, première escale du Président du RDR, avaient sonné le tocsin de la mobilisation. Hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux, bref, tous avaient mis en berne leurs activités pour prendre place sur le terrain de l’EPP Bonoufla 2. Sous des bâches soigneusement dressées, les notables avaient pris position, quand, debout sous le soleil, les jeunes, arborant des tee-shirts à l’effigie d’ADO, piaffaient d’impatience de voir enfin l’illustre homme politique. Entre-temps, une puissante sono distillait, sous la houlette d’un MC (Maître de cérémonie), une musique tantôt dansante, tantôt à la gloire du mentor. Sur les visages, se lit un enthousiasme débordant, malgré la fatigue de l’attente. 16h51 : les regards s’illuminent. « Il arrive », tonne une voix. Le cortège du Dr Ouattara pointe en effet le bout du nez. Explosion de joie. Ceux qui se reposaient tranquillement sur le gazon sursautent et accourent vers la voie principale. Les chants et danses fusent de partout. Quand le véhicule de commandement d’Alassane Ouattara s’immobilise, c’est l’hystérie. On se bouscule pour lui serrer la main. Sa garde rapprochée joue parfois des coudes pour canaliser la foule. L’ex-gouverneur de la Bceao salue chaleureusement la chefferie traditionnelle, les chefs de communauté de Bonoufla, les dozos, ces chasseurs traditionnels venus lui présenter leurs civilités, et naturellement les ressortissants de cette bourgade située à 27 km de Vavoua. « ADO ! ADO ! ADO ! », scande la foule manifestement intenable. Ouattara s’installe enfin. Et place à la libation. Le chef de Bonoufla intercède auprès des ancêtres, afin qu’ils guident les pas du Dr Ouattara et sa délégation dans leur périple. Puis arrive, le moment que tout le village attend : l’adresse du Dr Ouattara. D’entrée, il remercie Bonoufla pour l’accueil, il est vrai, chaleureux. « Dans quelques mois, nous aurons les élections, je sais que je saurai compter sur vous », enchaîne le candidat du RDR à la prochaine présidentielle, avant d’annoncer : « j’animerai un meeting vendredi (ndlr, demain) à Vavoua où je donnerai mes solutions pour (développer) la région. Je vous invite à y venir nombreux ». Le cortège reprend aussitôt la route. Après une brève halte à Bahoulifla, où il est acclamé une fois de plus, par la foule, le mentor du RDR fait son entrée à Vavoua. Là, c’est l’euphorie ! Une impressionnante haie humaine, dressée le long de la voie principale, l’acclame. « ADO ! ADO ! ADO ! », exultent les habitants. Debout dans sa rutilante Audi 4X4, le Dr Ouattara cristallise tous les regards. Certains inconditionnels n’hésitent pas à s’agripper à son véhicule, histoire de le voir de plus près. La sécurité veille au grain. Qu’importe, la présence de celui qui incarne l’espoir de tout pays, dans leur ville suffit à leur bonheur. Au fur et à mesure que le cortège avance, la foule devient compacte. L’émotion est à son comble. Le refrain « ADO ! ADO ! ADO ! » s’intensifie… Mais, il faut partir, car les minutes s’égrènent et depuis plusieurs heures, Séguéla attend l’illustre visiteur…
Y. Sangaré