Etudiant en faculté de Sociologie, Patrick Asso , après maints tourments, a choisi une autre voie, la haute couture. Le créateur, ici, a su se faire un nom. Portrait.
Il aurait pu devenir sociologue. Mais il est aujourd’hui un styliste de renom. Alors qu’il ne revendique que 32 printemps, le label «Patrick Asso» compte dans le monde de la mode ivoirienne. Installé depuis 2006 dans le quartier chic d’Attoban dans la commune de Cocody, le jeune styliste créateur de mode, Patrick Asso compte au nombre de sa clientèle plusieurs personnalités. Sa couture, exclusivement réservée aux dames, se singularise par une touche de fantaisie. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. «Avec les femmes, je peux rêver, faire ressortir le côté folie de la mode. Avec elles, on délire», explique-t-il. Avant de définir sa couture, le style Patrick Asso. «De nature, je suis contre tout ce qui est conventionnel. Ma couture se singularise par une touche festive que j’aime faire ressortir dans mes créations. Ça me permet de mettre en valeur les clientes qui viennent chez moi. C’est justement pour cela que j’ai choisi la couture dames parce que les hommes sont trop dans ce qui est conventionnel», affirme-t-il. «Chouchou», comme l’appellent ses intimes, a réalisé son premier défilé, «Parfum d’Orient», en 2008, deux ans après son installation. «Ça a été un succès fou», se souvient-il. Il récidive deux ans plus tard, avec un autre défilé, «Les Femmes qui comptent» qui lui assure davantage de notoriété. S’il a pu se hisser au rang des stylistes qui comptent, Patrick le doit aussi bien à un doigté naturel qu’à un acharnement au travail. «C’est son défaut. Si on peut appeler cela un défaut», témoigne Frédérique Téré, son assistante.
«Officiellement, c’est en 2006 que Patrick Asso a commencé à exister. Mais j’ai commencé la couture il y a une dizaine d’années», explique le créateur. Inscrit en Sociologie à l’Université de Cocody, en 2000, le jeune Patrick se sent plus attiré par la couture. Il se «force» d’obtenir la licence dans cette faculté, même si la tête n’y était pas vraiment, avant de…décrocher définitivement et de laisser libre cours à sa passion. Parallèlement, il suit des cours à «Carine’N», établissement de couture créée par Mme Diop. La fondatrice décèle en lui des aptitudes à encourager. Sa formation finie, le jeune créateur qui a les dents longues, travaille d’arrache-pied chez ses parents et dans l’atelier d’un particulier. Il met cette période à profit pour préparer minutieusement sa sortie, en 2006, qui se révèle une surprise agréable pour les mordus de la mode. Fortement influencé par Gilles Touré, à qui il rêvait de ressembler, Patrick Asso a remporté en février 2009, à Douala, au Cameroun, le 1er Prix des jeunes stylistes au festival Afric collection. Si ses parents et ses amis son fiers de lui, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Mon rêve est d’ouvrir sur la rue des Jardins, une boutique de prêt-à-porter», affirme-t-il. Avant d’annoncer la préparation de l’acte 2 de son défilé Les Femmes qui comptent, prévu en 2011. «Je réserve de grandes choses pour cette édition. Ce sera de la haute couture», promet-il. Célibataire sans enfant, même s’il n’a pas encore trouvé l’élue, «Patrick Asso reste un homme sympa», estime Guy-Vincent, un de ses proches. «Le seul reproche que je peux lui faire est qu’il a tendance à se négliger au profit des autres. Pas sur le plan vestimentaire mais sur le plan moral. Il veut que ses proches soient toujours à l’aise. Et il a tendance à se négliger», ajoute-t-il. Très «capricieux» comme il se définit lui-même, Patrick Asso, 4ème d’une fratrie de 7 enfants rêve de se marier et d’avoir quatre enfants.
M’Bah Aboubakar
Il aurait pu devenir sociologue. Mais il est aujourd’hui un styliste de renom. Alors qu’il ne revendique que 32 printemps, le label «Patrick Asso» compte dans le monde de la mode ivoirienne. Installé depuis 2006 dans le quartier chic d’Attoban dans la commune de Cocody, le jeune styliste créateur de mode, Patrick Asso compte au nombre de sa clientèle plusieurs personnalités. Sa couture, exclusivement réservée aux dames, se singularise par une touche de fantaisie. Il ne s’en cache d’ailleurs pas. «Avec les femmes, je peux rêver, faire ressortir le côté folie de la mode. Avec elles, on délire», explique-t-il. Avant de définir sa couture, le style Patrick Asso. «De nature, je suis contre tout ce qui est conventionnel. Ma couture se singularise par une touche festive que j’aime faire ressortir dans mes créations. Ça me permet de mettre en valeur les clientes qui viennent chez moi. C’est justement pour cela que j’ai choisi la couture dames parce que les hommes sont trop dans ce qui est conventionnel», affirme-t-il. «Chouchou», comme l’appellent ses intimes, a réalisé son premier défilé, «Parfum d’Orient», en 2008, deux ans après son installation. «Ça a été un succès fou», se souvient-il. Il récidive deux ans plus tard, avec un autre défilé, «Les Femmes qui comptent» qui lui assure davantage de notoriété. S’il a pu se hisser au rang des stylistes qui comptent, Patrick le doit aussi bien à un doigté naturel qu’à un acharnement au travail. «C’est son défaut. Si on peut appeler cela un défaut», témoigne Frédérique Téré, son assistante.
«Officiellement, c’est en 2006 que Patrick Asso a commencé à exister. Mais j’ai commencé la couture il y a une dizaine d’années», explique le créateur. Inscrit en Sociologie à l’Université de Cocody, en 2000, le jeune Patrick se sent plus attiré par la couture. Il se «force» d’obtenir la licence dans cette faculté, même si la tête n’y était pas vraiment, avant de…décrocher définitivement et de laisser libre cours à sa passion. Parallèlement, il suit des cours à «Carine’N», établissement de couture créée par Mme Diop. La fondatrice décèle en lui des aptitudes à encourager. Sa formation finie, le jeune créateur qui a les dents longues, travaille d’arrache-pied chez ses parents et dans l’atelier d’un particulier. Il met cette période à profit pour préparer minutieusement sa sortie, en 2006, qui se révèle une surprise agréable pour les mordus de la mode. Fortement influencé par Gilles Touré, à qui il rêvait de ressembler, Patrick Asso a remporté en février 2009, à Douala, au Cameroun, le 1er Prix des jeunes stylistes au festival Afric collection. Si ses parents et ses amis son fiers de lui, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Mon rêve est d’ouvrir sur la rue des Jardins, une boutique de prêt-à-porter», affirme-t-il. Avant d’annoncer la préparation de l’acte 2 de son défilé Les Femmes qui comptent, prévu en 2011. «Je réserve de grandes choses pour cette édition. Ce sera de la haute couture», promet-il. Célibataire sans enfant, même s’il n’a pas encore trouvé l’élue, «Patrick Asso reste un homme sympa», estime Guy-Vincent, un de ses proches. «Le seul reproche que je peux lui faire est qu’il a tendance à se négliger au profit des autres. Pas sur le plan vestimentaire mais sur le plan moral. Il veut que ses proches soient toujours à l’aise. Et il a tendance à se négliger», ajoute-t-il. Très «capricieux» comme il se définit lui-même, Patrick Asso, 4ème d’une fratrie de 7 enfants rêve de se marier et d’avoir quatre enfants.
M’Bah Aboubakar
