«Faire preuve d’indépendance et d’équité à tous les niveaux». C’est en ces termes qu’Eduardo Cue, journaliste américain correspondant à Paris de l’hebdomadaire «News magazine & world report», a commencé sa conférence. C’était lors de la visioconférence sur le guide indépendant du journalisme organisée par l’Ambassade des Etats-Unis, mardi, dans ses locaux. C’est un moment très important pour tout pays et surtout pour les journalistes politiques, a-t-il avancé. Car c’est à cette période qu’un journaliste peut aider son pays par ses écrits. Selon lui, il existe quatre catégories de journalistes politiques. Les journalistes militants, blasés, critiques et informateurs. Un bon journaliste politique doit avoir les qualités des deux dernières catégories. «Le journaliste doit critiquer tout le monde et surtout informer en présentant les faits, tout en étant au-dessus de la mêlée», a-t-il soutenu. Il est impératif pour le journaliste politique de connaître les programmes de gouvernement de tous les candidats, leurs forces mais aussi leurs faiblesses. Pour cela, il doit être imbibé dans la vie politique de son pays. Mais surtout éviter de se mêler à la bataille politique et présenter au public les enjeux de ces élections. «Cela en toute honnêteté et minutie», a-t-il revendiqué. Eduardo Cue a conclu en invitant les journalistes à ne plus se laisser influencer ni corrompre. Car, a-t-il poursuivi, «on ne doit pas critiquer si l’on n’est pas propre», avant de recommander «Un public informé est précurseur de justice et la fondation même d’une démocratie ». La visioconférence s’est tenue en présence de Sita Chakrawarti, directrice du Centre culturel américain, de Michel Zouzou, représentant le ministre ivoirien de la Communication. Les étudiants en journalisme de l’Institut des sciences et techniques de la communication(Istc) ont reçu des diplômes de participation
Fabrice Sébine
Fabrice Sébine