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Société Publié le vendredi 23 juillet 2010 | Le Mandat

Incendie de l’Assemblée Nationale, du Trésor, de la justice, du C.E.S, du bureau de la Ministre des Droits de l’homme et des marchés: Où sont passées les enquêtes ?

© Le Mandat Par Prisca
Affaire Désiré Tagro : saisi par le chef de l’Etat, le Procureur de la République, M. Tchimou Raymond Féhou anime un point de presse
Mercredi 23 juin 2010. Abidjan, Palais de la Justice, Plateau. Cabinet du Procureur de la République
La Côte d’Ivoire est en passe de détenir le triste record mondial des enquêtes non abouties, et ce, sous la refondation du Président Laurent Gbagbo. Depuis l’accession de ce dernier à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire, le pays brûle, au sens propre comme au figuré. Le bureau du président de l’Assemblée Nationale, le Pr Mamadou Koulibaly était parti en fumée. Les dégâts matériels étaient importants, a révélé le constat des Sapeurs Pompiers appelés à la rescousse. Pour connaitre les coupables et leurs motivations, une enquête policière avait été ordonnée. Plus d’un an après, cette enquête est reléguée aux calendes grecques. De même, les bureaux de Mme Victorine Wodié, alors Ministre des Droits de l’homme, avait été complètement consumé par le feu. L’enquête diligentée à cet effet est restée lettre morte, et personne n’en parle. Des bureaux du Trésor, ainsi que ceux du Conseil Economique et Social, du Substitut du Procureur et de plusieurs marchés à Abidjan et à travers tout le pays ont subi la furia des pyromanes en cagoule. Tous ces cas ont fait l’objet d’enquêtes qui n’ont malheureusement pas connu meilleur sort que les précédentes. Ces criminels continuent de courir et les enquêtes pour les démasquer sont mortes. Pourquoi ces enquêtes sont-elles bloquées ? Qui veut-on protéger et pour quelles raisons ? Vivement que les conclusions de ces enquêtes soient connues afin que ces criminels soient démasqués et livrés à la justice pour subir toute la rigueur de la loi. Sinon, quelques coups d’œil accusateurs sont de temps à autre jetés vers le palais présidentiel. L’on se demande bien si le blocage de ces différentes enquêtes ne serait pas un ordre venu tout droit du palais. Parce que les Ivoiriens ont de plus en plus de mal à interpréter le mutisme du chef de l’Etat, face à cet état de fait.

Rodolphe Flaha
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