Dans cette commune située à 71 km de Séguéla, c’est elle, l’attrait principal. Par sa portée historique et son poids religieux, l’ancienne mosquée de Kani résume presqu’en elle seule, l’image de cette bourgade rurale. En tournée dans le Worodougou, Alassane Dramane Ouattara ne pouvait donc pas passer à Kani sans visiter cette mosquée. Hier matin, avant d’aller s’adresser aux populations locales, le candidat du RDR à la prochaine présidentielle s’est rendu dans cet édifice religieux. En compagnie de ses proches collaborateurs dont le ministre Hamed Bakayoko, superviseur général de la région du Worodougou pour sa campagne, en vue des prochaines élections.
Vêtu d’un scintillant caftan bleu ciel, superbement brodé, et coiffé d’une chéchia blanche, le Dr Ouattara est accueilli par la notabilité et les chefs religieux de Kani, avec à leur tête, El hadj Méïté Moussa, grand Imam de Kani et El hadj Fofana Mamadou, Imam de l’ancienne mosquée. Ensuite, le président du RDR et ses hôtes s’isolent dans cette mosquée, où des prières et des bénédictions sont faites pour l’illustre visiteur, afin que le Tout-Puissant guide ses pas dans la vie de tous les jours et aussi dans son combat pour sortir la Côte d’Ivoire de la misère. L’Imam Méïté en profitera pour rappeler au Dr Ouattara que cette mosquée a été bâtie, il y a trois siècles, en terre par des sages comme Nogossono Fofana, Bouaké Fofana, Idrissa Fofana, pour n’en citer que quelques-uns. C’est l’une des plus vieilles mosquées de ce type dans la région Nord du pays, après celle de Diawala. Autre curiosité de ce lieu d’adoration d’Allah, dont la capacité d’accueil est d’à peine une quarantaine de places, l’œuf d’autruche soigneusement déposé sur le minaret. « Il est là, depuis la construction de la mosquée. Je suis né et l’ai trouvé là, de même que le grand Imam de Kani », souffle le « doyen » Méité Vafoumba, fils du village et conseiller municipal à Yopougon, avant de révéler : « L’autruche est un oiseau béni, qui vient du désert. Son œuf a été choisi, pour apporter des bénédictions ».
Le « conclave », entre Alassane Ouattara et les dignitaires religieux de Kani, durera une bonne trentaine de minutes. Quand ils ressortent, la foule qui attend dehors est aux anges, elle se précipite pour serrer, chaleureusement, la main de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Puis, le cortège se dirige vers la place publique de Kani, où plusieurs habitants brûlent d’envie d’entendre, depuis quelques heures, celui que l’animateur Tassouma appelle affectueusement le « Rédempteur de la Côte d’Ivoire nouvelle ».
Y. Sangaré
Envoyé spécial
Vêtu d’un scintillant caftan bleu ciel, superbement brodé, et coiffé d’une chéchia blanche, le Dr Ouattara est accueilli par la notabilité et les chefs religieux de Kani, avec à leur tête, El hadj Méïté Moussa, grand Imam de Kani et El hadj Fofana Mamadou, Imam de l’ancienne mosquée. Ensuite, le président du RDR et ses hôtes s’isolent dans cette mosquée, où des prières et des bénédictions sont faites pour l’illustre visiteur, afin que le Tout-Puissant guide ses pas dans la vie de tous les jours et aussi dans son combat pour sortir la Côte d’Ivoire de la misère. L’Imam Méïté en profitera pour rappeler au Dr Ouattara que cette mosquée a été bâtie, il y a trois siècles, en terre par des sages comme Nogossono Fofana, Bouaké Fofana, Idrissa Fofana, pour n’en citer que quelques-uns. C’est l’une des plus vieilles mosquées de ce type dans la région Nord du pays, après celle de Diawala. Autre curiosité de ce lieu d’adoration d’Allah, dont la capacité d’accueil est d’à peine une quarantaine de places, l’œuf d’autruche soigneusement déposé sur le minaret. « Il est là, depuis la construction de la mosquée. Je suis né et l’ai trouvé là, de même que le grand Imam de Kani », souffle le « doyen » Méité Vafoumba, fils du village et conseiller municipal à Yopougon, avant de révéler : « L’autruche est un oiseau béni, qui vient du désert. Son œuf a été choisi, pour apporter des bénédictions ».
Le « conclave », entre Alassane Ouattara et les dignitaires religieux de Kani, durera une bonne trentaine de minutes. Quand ils ressortent, la foule qui attend dehors est aux anges, elle se précipite pour serrer, chaleureusement, la main de l’unique Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny. Puis, le cortège se dirige vers la place publique de Kani, où plusieurs habitants brûlent d’envie d’entendre, depuis quelques heures, celui que l’animateur Tassouma appelle affectueusement le « Rédempteur de la Côte d’Ivoire nouvelle ».
Y. Sangaré
Envoyé spécial