Le président du Rassemblement des républicains, Alassane Ouattara, visite depuis mercredi, sa 17ème région de la Côte d'Ivoire dans le cadre de la pré-campagne électorale qu'il a entamée en juin 2009. Hier, il était dans le département de Kani.
Ce n'était certes pas du koyaka, la langue locale, mais Alassane Ouattara a voulu échanger avec ses hôtes du Worodougou dans une langue traditionnelle. Le bambara (dioula, comme on le dit abusivement) a fait l'affaire. A Diarabana (24 km de Séguéla) où il a marqué une escale en partance pour Kani, le président du Rassemblement des républicains (Rdr) a donné les nouvelles et demandé la route à ses alliés en bambara. Autre lieu, même procédé. La place de la Paix de Kani où tout le département semblait avoir mis un bémol à ses activités pour venir l'écouter. «A deintchè nannan a fô (votre fils est venu vous saluer), entame-t-il. Parce que c'est grâce à vos prières et vos bénédictions que je suis candidat». Il poursuit : «En tou bé mi gnininan o kèla. Sissan, a tola président kognan lé yé. (Nous avons obtenu ce que nous cherchions. Maintenant, il reste la présidence)». L'économiste a expliqué à la population qu'il est venu lui dire avoir besoin d'elle pour son élection à la présidentielle. «Je pense que vos bénédiction continueront, que vos prières seront entendues par Allah. Inch'Allah, a deintchè bénan kè président yé (Par la volonté d'Allah, votre fils sera président)», a prophétisé le leader des républicains qui a salué la population de Kani qui l'a toujours soutenu dans sa « lutte pour l'identité». Le candidat à la présidentielle a invité, «sincèrement», tous les acteurs de la classe politique à tout mettre en œuvre pour la tenue de l'élection : «Les Ivoiriens souffrent et nous avons besoin de ces élections. Nous devons les faire le plus tôt possible». Et de souhaiter que le scrutin se tienne, au plus tard, dans les trois mois à venir. Pour lui, le vote est la voie royale pour que la Côte d'Ivoire sorte de la crise. C'est pourquoi, Alassane Ouattara a adressé ce message au président de la Commission électorale indépendante (Cei) : « Je demande à mon frère Youssouf Bakayoko qui est de cette région et qui fait un bon travail et un travail difficile de continuer et de nous donner une date pour les élections. Nous savons qu'il peut le faire. Il en a l'expérience et nous comptons sur lui ». Pour voter, il faut avoir ses cartes d'identité et d'électeur. Le frère cadet du cheick Gaoussou Ouattara a invité le président de la Cei et le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour que, dans les semaines qui viennent, ces pièces soient disponibles.
«L'état de santé socio-économique du pays n'a pas été occulté par l'intervenant selon qui, depuis vingt ans, la Côte d'Ivoire n'a pas avancé. Elle recule plutôt», a-t-il fait remarquer. Il a promis, s'il est élu, trouver des solutions aux problèmes de santé, d'écoles, de routes, etc auxquels la population est confrontée. Il a annoncé la création d'une caisse pour le coton et l'anacarde. Et le bitumage des axes Séguéla-Man (125 km), Séguéla-Mankono, et Séguéla-Kongasso. Des réalisations qui s'inscrivent dans un projet d'investissement de 350 milliards dans le Worodougou. Pour le faire, il a demandé à la population de lui donner un seul mandat présidentiel : «Je ne vous demande que cinq ans pour le faire. Quand on a l'expérience, on n'a pas besoin de plus de temps que cela».
Bamba K. Inza, envoyé spécial dans le Worodougou
Ce n'était certes pas du koyaka, la langue locale, mais Alassane Ouattara a voulu échanger avec ses hôtes du Worodougou dans une langue traditionnelle. Le bambara (dioula, comme on le dit abusivement) a fait l'affaire. A Diarabana (24 km de Séguéla) où il a marqué une escale en partance pour Kani, le président du Rassemblement des républicains (Rdr) a donné les nouvelles et demandé la route à ses alliés en bambara. Autre lieu, même procédé. La place de la Paix de Kani où tout le département semblait avoir mis un bémol à ses activités pour venir l'écouter. «A deintchè nannan a fô (votre fils est venu vous saluer), entame-t-il. Parce que c'est grâce à vos prières et vos bénédictions que je suis candidat». Il poursuit : «En tou bé mi gnininan o kèla. Sissan, a tola président kognan lé yé. (Nous avons obtenu ce que nous cherchions. Maintenant, il reste la présidence)». L'économiste a expliqué à la population qu'il est venu lui dire avoir besoin d'elle pour son élection à la présidentielle. «Je pense que vos bénédiction continueront, que vos prières seront entendues par Allah. Inch'Allah, a deintchè bénan kè président yé (Par la volonté d'Allah, votre fils sera président)», a prophétisé le leader des républicains qui a salué la population de Kani qui l'a toujours soutenu dans sa « lutte pour l'identité». Le candidat à la présidentielle a invité, «sincèrement», tous les acteurs de la classe politique à tout mettre en œuvre pour la tenue de l'élection : «Les Ivoiriens souffrent et nous avons besoin de ces élections. Nous devons les faire le plus tôt possible». Et de souhaiter que le scrutin se tienne, au plus tard, dans les trois mois à venir. Pour lui, le vote est la voie royale pour que la Côte d'Ivoire sorte de la crise. C'est pourquoi, Alassane Ouattara a adressé ce message au président de la Commission électorale indépendante (Cei) : « Je demande à mon frère Youssouf Bakayoko qui est de cette région et qui fait un bon travail et un travail difficile de continuer et de nous donner une date pour les élections. Nous savons qu'il peut le faire. Il en a l'expérience et nous comptons sur lui ». Pour voter, il faut avoir ses cartes d'identité et d'électeur. Le frère cadet du cheick Gaoussou Ouattara a invité le président de la Cei et le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour que, dans les semaines qui viennent, ces pièces soient disponibles.
«L'état de santé socio-économique du pays n'a pas été occulté par l'intervenant selon qui, depuis vingt ans, la Côte d'Ivoire n'a pas avancé. Elle recule plutôt», a-t-il fait remarquer. Il a promis, s'il est élu, trouver des solutions aux problèmes de santé, d'écoles, de routes, etc auxquels la population est confrontée. Il a annoncé la création d'une caisse pour le coton et l'anacarde. Et le bitumage des axes Séguéla-Man (125 km), Séguéla-Mankono, et Séguéla-Kongasso. Des réalisations qui s'inscrivent dans un projet d'investissement de 350 milliards dans le Worodougou. Pour le faire, il a demandé à la population de lui donner un seul mandat présidentiel : «Je ne vous demande que cinq ans pour le faire. Quand on a l'expérience, on n'a pas besoin de plus de temps que cela».
Bamba K. Inza, envoyé spécial dans le Worodougou
