Les jours à venir s'annoncent sombre à Irobo, dans le département de Jacqueville. La méthode de Madame le sous-préfet pour la gestion du village d'Irobo ne plaît pas. Décryptage.
Un courrier de Madame le sous-préfet de Jacqueville, Amani Michèle Hortense, en date du 14 juillet 2010, adressé aux doyens d'âge, du village de Tiagba, dont nous avons reçu copie, crée en ce moment des grincements de dents dans ledit village et ses environs, notamment à Irobo. En effet, Boungadjet Paul, Gnamba Eloye Jean, Aléké N'drin Vincent de Paul, Djipro Djéket André, Sounan N'Guessan Luc, Beugré N'Drin Jean-Robert et professeur ouata N'Drin, les dignitaires du village de Tiagba trouvent que le courrier en question est "humiliant " et plein de " contrevérités ". Lorsque Madame le sous-préfet de Jacqueville, Amani Michèle Hortense note par exemple, au point 2 de sa correspondance n°131, qui parle " de la désignation du chef de village à Irobo ", qu'" il me paraît erroné de dire que depuis 2002, après les évènements tragiques de cette même année, le préfet de Jacqueville d'alors, M. René Agaud a décidé qu'à partir de cette date, seuls les ressortissants de Tiagba peuvent être nommés aux fonctions de chef d'Irobo. Surtout qu'aucun document n'atteste la véracité de cette décision ". C'est ici que réside l' " étonnement " et l'" incompréhension " des doyens d'âge. Parce que selon eux, "les documents dument signés par le préfet René Edmond Agaud, alors en fonction dans le département de Jacqueville, existent bel et bien". Appuyées par l'arrêté n°006 du 7 mars 2003, portant création d'un comité de gestion et la décision n°5 en date du 13 juin 2005, les mesures d'octobre 2004 stipulent que : " suite au décès de Koffi Aman Célestin, chef intérimaire qui dirigeait le village d'Irobo à la tête d'un Conseil provisoire de notables, la gestion dudit village court aujourd'hui à la dérive. En effet, fonctionnant depuis l'année 2000 dans un statut provisoire parce que non revêtue d'un caractère officiel et légal, la légitimité de la notabilité actuelle commence à être entamée. Cette situation qui ne saurait perdurer sans engendrer des conséquences graves sur la paix sociale, mérite que des mesures appropriées soient prises. En conséquence, j'ai l'honneur de vous annoncer, les mesures ci-après :
1°/ Dissolution de la notabilité provisoire actuelle ;
2°/ Mise en place d'un nouveau comité de gestion composé des représentants de chaque communauté existant dans les villages et présidé par un autochtone ;
3°/ Désignation d'un chef de village suivant la réglementation en vigueur dans un bref délai ". D'où vient-il alors que Madame le sous-préfet" renie " toutes ses mesures prises dans le seul souci de ramener la cohésion entre les populations d'Irobo et leurs tuteurs de Tiagba ?
Cette façon de reconsidérer les choses n'est pas du goût des populations de Tiagba et d'Irobo. Surtout quand Madame la sous-préfet écrit, noir sur blanc qu'Irobo est une localité "autonome", les dignitaires pensent que ces écrits pourraient "réveiller des velléités ". Et bonjour aux conflits communautaires. Aussi, pour marquer leur désaccord avec la volonté de l'autorité à ne plus tenir compte de ce qui a régi " paisiblement " la gestion d'Irobo, jusqu'à aujourd'hui, Tiagba et Irobo se sont mis d'accord et attendent de le lui signifier de vive voix le mardi prochain. Affaire à suivre.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr
Un courrier de Madame le sous-préfet de Jacqueville, Amani Michèle Hortense, en date du 14 juillet 2010, adressé aux doyens d'âge, du village de Tiagba, dont nous avons reçu copie, crée en ce moment des grincements de dents dans ledit village et ses environs, notamment à Irobo. En effet, Boungadjet Paul, Gnamba Eloye Jean, Aléké N'drin Vincent de Paul, Djipro Djéket André, Sounan N'Guessan Luc, Beugré N'Drin Jean-Robert et professeur ouata N'Drin, les dignitaires du village de Tiagba trouvent que le courrier en question est "humiliant " et plein de " contrevérités ". Lorsque Madame le sous-préfet de Jacqueville, Amani Michèle Hortense note par exemple, au point 2 de sa correspondance n°131, qui parle " de la désignation du chef de village à Irobo ", qu'" il me paraît erroné de dire que depuis 2002, après les évènements tragiques de cette même année, le préfet de Jacqueville d'alors, M. René Agaud a décidé qu'à partir de cette date, seuls les ressortissants de Tiagba peuvent être nommés aux fonctions de chef d'Irobo. Surtout qu'aucun document n'atteste la véracité de cette décision ". C'est ici que réside l' " étonnement " et l'" incompréhension " des doyens d'âge. Parce que selon eux, "les documents dument signés par le préfet René Edmond Agaud, alors en fonction dans le département de Jacqueville, existent bel et bien". Appuyées par l'arrêté n°006 du 7 mars 2003, portant création d'un comité de gestion et la décision n°5 en date du 13 juin 2005, les mesures d'octobre 2004 stipulent que : " suite au décès de Koffi Aman Célestin, chef intérimaire qui dirigeait le village d'Irobo à la tête d'un Conseil provisoire de notables, la gestion dudit village court aujourd'hui à la dérive. En effet, fonctionnant depuis l'année 2000 dans un statut provisoire parce que non revêtue d'un caractère officiel et légal, la légitimité de la notabilité actuelle commence à être entamée. Cette situation qui ne saurait perdurer sans engendrer des conséquences graves sur la paix sociale, mérite que des mesures appropriées soient prises. En conséquence, j'ai l'honneur de vous annoncer, les mesures ci-après :
1°/ Dissolution de la notabilité provisoire actuelle ;
2°/ Mise en place d'un nouveau comité de gestion composé des représentants de chaque communauté existant dans les villages et présidé par un autochtone ;
3°/ Désignation d'un chef de village suivant la réglementation en vigueur dans un bref délai ". D'où vient-il alors que Madame le sous-préfet" renie " toutes ses mesures prises dans le seul souci de ramener la cohésion entre les populations d'Irobo et leurs tuteurs de Tiagba ?
Cette façon de reconsidérer les choses n'est pas du goût des populations de Tiagba et d'Irobo. Surtout quand Madame la sous-préfet écrit, noir sur blanc qu'Irobo est une localité "autonome", les dignitaires pensent que ces écrits pourraient "réveiller des velléités ". Et bonjour aux conflits communautaires. Aussi, pour marquer leur désaccord avec la volonté de l'autorité à ne plus tenir compte de ce qui a régi " paisiblement " la gestion d'Irobo, jusqu'à aujourd'hui, Tiagba et Irobo se sont mis d'accord et attendent de le lui signifier de vive voix le mardi prochain. Affaire à suivre.
Frimo D. Koukou
koukoudf@yahoo.fr