C’est maintenant connu, il lui suffit d’un simple passage dans une localité pour créer l’événement.
Parti de Séguéla pour la ville de Vavoua, le président du RDR et candidat à l’élection présidentielle et son cortège ont été contraints de marquer plusieurs escales en cours de route. D’abord, c’est à Ténéféro, premier village gouro sur l’axe Séguéla-Vavoua, que les populations, regroupées sur la voie principale, décident de « prendre en otage » la délégation d’ADO. « Nous ne pouvons pas vous laisser passer sans vous accorder, nous aussi, nos bénédictions », a insisté, au nom de la notabilité de Ténéféro, le sage Talo Bi Gaston. Après une quinzaine de minutes d’échanges de civilités à Ténéféro, le cortège passe les villages d’Alladjékro, de Vrouo 1 et Goulahoufla sous les regards, visiblement admiratifs, des populations accourant vers la route. Et c’est finalement à Bazra-Nattis que la délégation est à nouveau stoppée pour une autre escale. Là, boutique et commerce sont désertés dès l’arrivée du cortège. Tous veulent voir ADO, d’autres essaient mêmes de braver sur le cordon de sécurité pour pouvoir le toucher. Après la libation faite par le chef de terre, Bolo Bi Martin, les populations de Bazra font plusieurs dons au président Ouattara, dont un pagne et un mouton. A son tour, ADO exprime sa gratitude à la notabilité et l’ensemble des populations de Bazra Nattis, avant de leur demander de faire le bon choix lors des prochaines élections. De Bazra Nattis, le cortège prend la direction de Vavoua, en passant par les localités de Brouhafla, Duala, Gouriela et Tianou. Toujours sous les regards enchantés des populations.
Solidarité totale envers les journalistes emprisonnés
L’image est saisissante. Un brassard rouge attaché au bras gauche du président du RDR. Hier, devant des milliers d’habitants de la ville de Vavoua, ADO s’est montré solidaire du mouvement de protestation des journalistes ivoiriens, en guise de soutien à trois de leurs confrères du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’, détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
Le geste du candidat a été spontané. Arrivé en triomphe au stade municipal de la ville, il a fait le tour du stade pour prendre un bain de foule. Et comme il le fait dans toutes ses tournées, il serre de nombreuses mains à son passage y compris celles des journalistes. C’est ainsi qu’au niveau de la bâche réservée à la presse, l’hôte des populations de Vavoua constate que tous les journalistes portent un brassard rouge au bras gauche. Il se renseigne et apprend que c’est un geste de soutien à trois des leurs en prison. Et sans aucune forme de procès, ADO réclame sur-le-champ, un brassard devant des journalistes surpris par la spontanéité du geste. Un geste plein de symboles mais qui traduit l’importance qu’il accorde à la liberté de la presse. C’est donc avec ce brassard qu’il est monté sur le podium pour animer son meeting géant devant plusieurs milliers de personnes et aussi devant ses nombreux collaborateurs, dont la plupart ne sont pas restés insensibles à l’incarcération des trois journalistes du Nouveau Courrier. Parmi, ceux-ci, le ministre Hamed Bakayoko, son Directeur de campagne chargé de la Jeunesse, des membres de son cabinet ainsi que la cellule de communication du RDR. Mais le candidat Ouattara ne s’est pas arrêté au simple port du brassard. Il a demandé à la foule de se tenir debout pour trente secondes pour manifester son soutien aux journalistes. La cerise sur le gâteau est la photo de famille avec tous les journalistes qui l’accompagnaient dans cette tournée. Un soutien de taille à la corporation.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial
Parti de Séguéla pour la ville de Vavoua, le président du RDR et candidat à l’élection présidentielle et son cortège ont été contraints de marquer plusieurs escales en cours de route. D’abord, c’est à Ténéféro, premier village gouro sur l’axe Séguéla-Vavoua, que les populations, regroupées sur la voie principale, décident de « prendre en otage » la délégation d’ADO. « Nous ne pouvons pas vous laisser passer sans vous accorder, nous aussi, nos bénédictions », a insisté, au nom de la notabilité de Ténéféro, le sage Talo Bi Gaston. Après une quinzaine de minutes d’échanges de civilités à Ténéféro, le cortège passe les villages d’Alladjékro, de Vrouo 1 et Goulahoufla sous les regards, visiblement admiratifs, des populations accourant vers la route. Et c’est finalement à Bazra-Nattis que la délégation est à nouveau stoppée pour une autre escale. Là, boutique et commerce sont désertés dès l’arrivée du cortège. Tous veulent voir ADO, d’autres essaient mêmes de braver sur le cordon de sécurité pour pouvoir le toucher. Après la libation faite par le chef de terre, Bolo Bi Martin, les populations de Bazra font plusieurs dons au président Ouattara, dont un pagne et un mouton. A son tour, ADO exprime sa gratitude à la notabilité et l’ensemble des populations de Bazra Nattis, avant de leur demander de faire le bon choix lors des prochaines élections. De Bazra Nattis, le cortège prend la direction de Vavoua, en passant par les localités de Brouhafla, Duala, Gouriela et Tianou. Toujours sous les regards enchantés des populations.
Solidarité totale envers les journalistes emprisonnés
L’image est saisissante. Un brassard rouge attaché au bras gauche du président du RDR. Hier, devant des milliers d’habitants de la ville de Vavoua, ADO s’est montré solidaire du mouvement de protestation des journalistes ivoiriens, en guise de soutien à trois de leurs confrères du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’, détenus à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).
Le geste du candidat a été spontané. Arrivé en triomphe au stade municipal de la ville, il a fait le tour du stade pour prendre un bain de foule. Et comme il le fait dans toutes ses tournées, il serre de nombreuses mains à son passage y compris celles des journalistes. C’est ainsi qu’au niveau de la bâche réservée à la presse, l’hôte des populations de Vavoua constate que tous les journalistes portent un brassard rouge au bras gauche. Il se renseigne et apprend que c’est un geste de soutien à trois des leurs en prison. Et sans aucune forme de procès, ADO réclame sur-le-champ, un brassard devant des journalistes surpris par la spontanéité du geste. Un geste plein de symboles mais qui traduit l’importance qu’il accorde à la liberté de la presse. C’est donc avec ce brassard qu’il est monté sur le podium pour animer son meeting géant devant plusieurs milliers de personnes et aussi devant ses nombreux collaborateurs, dont la plupart ne sont pas restés insensibles à l’incarcération des trois journalistes du Nouveau Courrier. Parmi, ceux-ci, le ministre Hamed Bakayoko, son Directeur de campagne chargé de la Jeunesse, des membres de son cabinet ainsi que la cellule de communication du RDR. Mais le candidat Ouattara ne s’est pas arrêté au simple port du brassard. Il a demandé à la foule de se tenir debout pour trente secondes pour manifester son soutien aux journalistes. La cerise sur le gâteau est la photo de famille avec tous les journalistes qui l’accompagnaient dans cette tournée. Un soutien de taille à la corporation.
Yves-M. ABIET
Envoyé spécial
