La Côte d‘Ivoire des anti-modèles. Commissaire Kuyaté Yssouf, préfet de Police adjoint, coordonnateur de cette opération de maintien d’ordre (aux contours flous) et le Commissaire Oré Brice, également de la préfecture de Police peuvent se frotter les mains d’avoir accompli une mission au parfum de sale besogne. Les pauvres, ils n’ont absolument rien compris à la tenue et surtout à ce que les Ivoiriens attendent d’eux. Des journalistes bastonnés (matraques, coup de pieds, tout y est passé) et pourchassés devant le Palais de justice et qui se refugient dans l’enceinte de la cathédrale Saint Paul du Plateau croyant pouvoir échapper à leur bourreau. Mais qui ont la désagréable surprise de voir que les policiers poussent l’outrecuidance jusqu’à s’inviter à l’intérieur du lieu saint. Jésus Christ a dû certainement les lorgner. Mais, c’est connu, il n’y a pas plus aveugle que celui ne veut pas voir. La scène était des plus insolites. On n’avait plus revu cela depuis quelques années. Quelle fierté ont-ils donc tirée de ces agissements ? Ce préfet de Police adjoint et son collaborateur, inutilement belliqueux, devraient revoir leur copie. Les temps ont changé. Un détachement d’une trentaine de fonctionnaires de la Police, venu du 1er arrondissement et de la préfecture de Police la rage au ventre et prêts à casser du journaliste, il faut être aux ordres de responsables d’une république bananière pour le faire. Certains garderont des séquelles pour longtemps, quand les plus chanceux souffriront de contusions.
Ce qu’il nous a été donné de voir hier, ressemblait bien à une saga de faux héros qui ne font pas honneur à notre Police nationale. Ce raid anti-journaliste, si c’est l’option prise par le directeur général de la Police nationale, le contrôleur-général, Brindou Mbia, il y a de quoi craindre pour la survie de la corporation. Surtout que s’annonce une période électorale palpitante.
Coulibaly Brahima
Ce qu’il nous a été donné de voir hier, ressemblait bien à une saga de faux héros qui ne font pas honneur à notre Police nationale. Ce raid anti-journaliste, si c’est l’option prise par le directeur général de la Police nationale, le contrôleur-général, Brindou Mbia, il y a de quoi craindre pour la survie de la corporation. Surtout que s’annonce une période électorale palpitante.
Coulibaly Brahima