Octobre 2010, date butoir. C’est la mise en garde que le premier responsable du Parti pour le Progrès et le Socialisme fait au chef de l’Etat sortant, Laurent Gbagbo. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée hier au Golf, Kakou Mathias n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger le régime Gbagbo. Il a invité le pouvoir en place à aller aux élections cette année 2010.
Car, a-t-il dit, « sans élections cette année, la Côte d’Ivoire s’expose à des aventures ambiguës ».
Il entend par aventures, les sanctions aussi bien économiques que politiques de la part de la communauté internationale. Il a en outre appelé implicitement les Ivoiriens à opter pour le changement qualitatif à l’occasion des prochaines élections. Et pour cause, « les Ivoiriens souffrent de la mauvaise gouvernance du régime FPI, des détournements abusifs des deniers publics, des ressources minières et pétrolières, des détournements insolents dans la filière café cacao ». Pour toutes ces raisons, Kakou Mathias a appelé ses compatriotes à faire bloc autour du Premier ministre Soro, afin qu’il réussisse l’organisation dans la paix, des prochaines élections. En ce qui concerne la moralisation de la vie publique, il a marqué son accord avec cette initiative. Toutefois, il a affirmé que le régime actuel n’est pas fondé à le faire. Car, dira-t-il, « le régime Gbagbo n’en a pas la légitimité. C’est le Nouveau président élu qui pourra le faire ».
Le conférencier, se prononçant sur l’affaire Tagro, a dit qu’il n’était pas surpris par le verdict du Procureur Tchimou. « C’est Gbagbo qui a blanchi Tagro en passant par Tchimou », a-t-il affirmé.
Enfin, Kakou Mathias a exigé, au nom de son parti, « la libération sans condition des journalistes incarcérés».
Ibrahima B. Kamagaté
Car, a-t-il dit, « sans élections cette année, la Côte d’Ivoire s’expose à des aventures ambiguës ».
Il entend par aventures, les sanctions aussi bien économiques que politiques de la part de la communauté internationale. Il a en outre appelé implicitement les Ivoiriens à opter pour le changement qualitatif à l’occasion des prochaines élections. Et pour cause, « les Ivoiriens souffrent de la mauvaise gouvernance du régime FPI, des détournements abusifs des deniers publics, des ressources minières et pétrolières, des détournements insolents dans la filière café cacao ». Pour toutes ces raisons, Kakou Mathias a appelé ses compatriotes à faire bloc autour du Premier ministre Soro, afin qu’il réussisse l’organisation dans la paix, des prochaines élections. En ce qui concerne la moralisation de la vie publique, il a marqué son accord avec cette initiative. Toutefois, il a affirmé que le régime actuel n’est pas fondé à le faire. Car, dira-t-il, « le régime Gbagbo n’en a pas la légitimité. C’est le Nouveau président élu qui pourra le faire ».
Le conférencier, se prononçant sur l’affaire Tagro, a dit qu’il n’était pas surpris par le verdict du Procureur Tchimou. « C’est Gbagbo qui a blanchi Tagro en passant par Tchimou », a-t-il affirmé.
Enfin, Kakou Mathias a exigé, au nom de son parti, « la libération sans condition des journalistes incarcérés».
Ibrahima B. Kamagaté