La Côte d’Ivoire marche assurément à la renverse. Ce vendredi 23 juillet 2010, à 11h, des journalistes Ivoiriens ont organisé un sit-in devant le palais de justice d'Abidjan plateau, pour exiger la libération de leurs confrères du « Nouveau Courrier »incarcérés par le procureur TCHIMOU Raymond, dans l'affaire relative à la publication des conclusions de l'enquête sur les détournements de deniers publics dans la filière café-cacao.
La police a bastonné les journalistes qui ne tenaient que des pancartes. Puis elle les a pourchassés jusque dans les locaux de la cathédrale St Paul d'Abidjan, peu avant la messe de 12H15.
De la mauvaise publicité pour un pays qui peine depuis 10 ans à se doter d’Institutions légitimes.
J'ai par hasard assisté à cette scène dégradante pour la presse ivoirienne, et qui mérite réflexion.
Que reproche-t-on exactement aux journalistes incarcérés?
Pourquoi tant de fébrilité autour du scandale dans cette filière pendant que la Nation entière attend avec impatience la vérité, rien que la vérité?
Si l'enquête est terminée, pourquoi les cadres des structures de cette filière sont-ils encore maintenus en ''captivité'' sans être jugés?
Pourquoi, pourquoi et pourquoi encore???
En réalité, jamais nous n'aurons de réponses objectives et pertinentes à ces questions élémentaires.
La seule réponse qui vaille, comme l'a confessé au pays le Président de l'Assemblée Nationale, Mamadou KOULIBALY, c'est que ce régime FPI est sale et se complait hélas dans un environnement répugnant d'injustice, de tribalisme, de favoritisme, de détournement de deniers publics, de dictature.... au mépris du respect, de la dignité et des souffrances des Ivoiriens.
Soeurs et frères ivoiriens, nous ne devons pas prendre le risque de continuer avec ce régime qui n'épargne personne. Aujourd'hui, ce sont les journalistes qui sont traités comme de vulgaires malfrats. L'homme de loi reste sourd à tous les appels lancés par les organisations de la presse, la société civile, l'opposition; et même par le ministre de la communication!!! Tout ceci, parce
que les journalistes refusent de donner leurs sources; ce sont donc des voleurs conclut-il.
Mais où a-t-on déjà vu un journaliste sérieux, rigoureux et professionnel donner ses sources d'information? Quel est ce régime sans étique ni sens de l'honneur?
Qui tire les ficelles? Que signifie ce silence plutôt curieux de Laurent GBAGBO et du FPI?
J'en conclus que le pays court un grave danger, d'autant plus que le FPI ne veut pas aller à l'élection présidentielle.
La presse est en danger. Le peuple mérite donc un nouveau président.
ADO est prêt ivoiriennes, ivoiriens, habitants de la Côte d'Ivoire, pour vous offrir une nouvelle Côte d'Ivoire propre, avec une véritable justice qui saura rétablir un climat de confiance et d'équité entre tous les ivoiriens, sans distinction d'ethnie ni de religion; une justice qui doit être respectée et soutenue par le politique pour devenir responsable et forte!
Ensembles, exigeons la publication de la liste définitive et la tenue de l'élection présidentielle dans les plus brefs délais.
Anne Désirée OULOTO
Porte Parole Principale d'ADO
La police a bastonné les journalistes qui ne tenaient que des pancartes. Puis elle les a pourchassés jusque dans les locaux de la cathédrale St Paul d'Abidjan, peu avant la messe de 12H15.
De la mauvaise publicité pour un pays qui peine depuis 10 ans à se doter d’Institutions légitimes.
J'ai par hasard assisté à cette scène dégradante pour la presse ivoirienne, et qui mérite réflexion.
Que reproche-t-on exactement aux journalistes incarcérés?
Pourquoi tant de fébrilité autour du scandale dans cette filière pendant que la Nation entière attend avec impatience la vérité, rien que la vérité?
Si l'enquête est terminée, pourquoi les cadres des structures de cette filière sont-ils encore maintenus en ''captivité'' sans être jugés?
Pourquoi, pourquoi et pourquoi encore???
En réalité, jamais nous n'aurons de réponses objectives et pertinentes à ces questions élémentaires.
La seule réponse qui vaille, comme l'a confessé au pays le Président de l'Assemblée Nationale, Mamadou KOULIBALY, c'est que ce régime FPI est sale et se complait hélas dans un environnement répugnant d'injustice, de tribalisme, de favoritisme, de détournement de deniers publics, de dictature.... au mépris du respect, de la dignité et des souffrances des Ivoiriens.
Soeurs et frères ivoiriens, nous ne devons pas prendre le risque de continuer avec ce régime qui n'épargne personne. Aujourd'hui, ce sont les journalistes qui sont traités comme de vulgaires malfrats. L'homme de loi reste sourd à tous les appels lancés par les organisations de la presse, la société civile, l'opposition; et même par le ministre de la communication!!! Tout ceci, parce
que les journalistes refusent de donner leurs sources; ce sont donc des voleurs conclut-il.
Mais où a-t-on déjà vu un journaliste sérieux, rigoureux et professionnel donner ses sources d'information? Quel est ce régime sans étique ni sens de l'honneur?
Qui tire les ficelles? Que signifie ce silence plutôt curieux de Laurent GBAGBO et du FPI?
J'en conclus que le pays court un grave danger, d'autant plus que le FPI ne veut pas aller à l'élection présidentielle.
La presse est en danger. Le peuple mérite donc un nouveau président.
ADO est prêt ivoiriennes, ivoiriens, habitants de la Côte d'Ivoire, pour vous offrir une nouvelle Côte d'Ivoire propre, avec une véritable justice qui saura rétablir un climat de confiance et d'équité entre tous les ivoiriens, sans distinction d'ethnie ni de religion; une justice qui doit être respectée et soutenue par le politique pour devenir responsable et forte!
Ensembles, exigeons la publication de la liste définitive et la tenue de l'élection présidentielle dans les plus brefs délais.
Anne Désirée OULOTO
Porte Parole Principale d'ADO