Le Secrétaire général du Pdci a terminé le samedi dernier, sa tournée dans le département de Lakota par un giga meeting animé à la place Louis Zéga, en plein centre ville. En effet, depuis le 18 juillet dernier, le directeur de campagne du candidat Henri Konan Bédié a sillonné les villages et sous-préfectures de Lakota où il a pu s’enquérir de la situation politique dans ces localités et de l’état de santé du Pdci.
A l’occasion de ce meeting de clôture qui a réuni plus de 2000 personnes, le Pr. Alphonse Djédjé a salué la grande mobilisation, les danses et la joie manifestée par les populations à chacune des étapes de sa tournée. Pour lui, cela démontre l’attachement du peuple Dida et des populations allogènes au Pdci. « J’atteste que le Pdci est bel et bien présent à Lakota » a-t-il déclaré. L’émissaire du président Bédié a saisi l’occasion de la coupure d’électricité pendant son temps de parole, au cours de ce meeting qui a tenu en haleine une foule acquise à la cause du parti sexagénaire, pour faire remarquer que : « le délestage, le manque de courant électrique dans le pays, c’est un des résultats de la mauvaise gouvernance du Fpi. Et tant qu’on sera sous le régime du Fpi, attendons-nous à ne plus avoir du courant électrique. Bientôt, ce sera l’eau qui va manquer ». Cette tribune a permis au secrétaire général du Pdci, qui a reçu les bénédictions de la chefferie de la tribu Ziaboua (propriétaire terrien) avec à sa tête son chef, Sérikpa Dago Ernest, de désintoxiquer cette population des mensonges servis par le Fpi depuis une décennie. Sur la question de la crise déclenchée en septembre 2002, l’émissaire du Pdci a rétabli la vérité. « Ici à Lakota, on vous a raconté beaucoup d’histoires. Il faut qu’on se parle. Moi aussi, je suis de Lakota. Depuis le coup d’Etat de 99 qui a renversé le Pdci, la Côte d’Ivoire a perdu la sérénité. Elle a vu entrer sur la scène politique, des fusils. Or, l’utilisation du fusil, de la force, c’est la négation et le refus de la démocratie. Mais Gbagbo a osé dire qu’il y a des coups d’état qui font avancer la démocratie. (…) Voici qu’en 2002, soit deux ans après que Gbagbo est arrivé au pouvoir, la Côte d’Ivoire a été attaquée. Et notre frère Boga Dodou, le Général Guéi, des généraux de l’armée y ont laissé la vie. Hélas ! Je rappelle tout cela parce qu’on est venu vous dire ici, que le Pdci est avec la rébellion. Non, le Pdci n’a jamais été avec la rébellion. Le Pdci-rda, formation politique de Félix Houphouët-Boigny dont on connaît l’amour de la paix, ne peut pas être avec ceux qui utilisent les fusils. C’est pourquoi vous devez savoir que, quand Gbagbo applaudissait lorsqu’il y avait eu le coup d’état, le Pdci n’a pas applaudi quand Gbagbo a été attaqué » a-t-il expliqué. L’orateur principal a fait savoir que trois jours après le déclenchement de cette crise le Pdci, avec à sa tête le président Bédié, a été le premier à condamner avant d’inviter la rébellion à déposer des armes sans condition et à Gbagbo de discuter avec la rébellion. « Mais Gbagbo avait refusé. Il avait choisi de sortir l’épée, sans se soucier de son peuple. Chers parents, vous savez que dans notre coutume, on dit : ‘’ la poule peut éparpiller les magnans en rangs, mais quand la poule ne le fait pas, c’est parce qu’elle pense aux poussins. Parce qu’elle peut se sauver mais pas les poussins’’ », affirmé l’émissaire du président Bédié, avant de faire remarquer que cela démontre que Laurent Gbagbo n’est « pas un bon chef ». Il a, par ailleurs, mis à nu les fausses promesses et dressé le bilan désastreux du pouvoir Fpi, qui pour lui, doit être pris en compte par les populations le jour des élections. « La Côte d’Ivoire qui, sous Houphouët-Boigny et sous Bédié, au temps du Pdci-rda, était connue du monde entier comme le premier pays d’Afrique noire en dehors de l’Afrique du Sud, en terme de développement social et économique, dégringole, se désagrège, périt chaque jour davantage. Tout autour de nous aujourd’hui, tout s’écroule. Si nous n’acceptons pas d’aller à la paix par des élections apaisées, notre pays ne fera que souffrir », a-t-il indiqué. Le directeur de campagne du président Bédié, a pour ce faire, invité les populations à voter pour le Pdci et son candidat, afin de renouer avec le développement, la prospérité et la paix. C’est par des acclamations et des cris de joie à n’en point finir, que cette population a salué l’intervention du Pr. Alphonse Djédjé Mady qui, pour elles, vient de leur permettre de ne plus se tromper.
Lance Touré
Lancetoure2006@yahoo.fr
A l’occasion de ce meeting de clôture qui a réuni plus de 2000 personnes, le Pr. Alphonse Djédjé a salué la grande mobilisation, les danses et la joie manifestée par les populations à chacune des étapes de sa tournée. Pour lui, cela démontre l’attachement du peuple Dida et des populations allogènes au Pdci. « J’atteste que le Pdci est bel et bien présent à Lakota » a-t-il déclaré. L’émissaire du président Bédié a saisi l’occasion de la coupure d’électricité pendant son temps de parole, au cours de ce meeting qui a tenu en haleine une foule acquise à la cause du parti sexagénaire, pour faire remarquer que : « le délestage, le manque de courant électrique dans le pays, c’est un des résultats de la mauvaise gouvernance du Fpi. Et tant qu’on sera sous le régime du Fpi, attendons-nous à ne plus avoir du courant électrique. Bientôt, ce sera l’eau qui va manquer ». Cette tribune a permis au secrétaire général du Pdci, qui a reçu les bénédictions de la chefferie de la tribu Ziaboua (propriétaire terrien) avec à sa tête son chef, Sérikpa Dago Ernest, de désintoxiquer cette population des mensonges servis par le Fpi depuis une décennie. Sur la question de la crise déclenchée en septembre 2002, l’émissaire du Pdci a rétabli la vérité. « Ici à Lakota, on vous a raconté beaucoup d’histoires. Il faut qu’on se parle. Moi aussi, je suis de Lakota. Depuis le coup d’Etat de 99 qui a renversé le Pdci, la Côte d’Ivoire a perdu la sérénité. Elle a vu entrer sur la scène politique, des fusils. Or, l’utilisation du fusil, de la force, c’est la négation et le refus de la démocratie. Mais Gbagbo a osé dire qu’il y a des coups d’état qui font avancer la démocratie. (…) Voici qu’en 2002, soit deux ans après que Gbagbo est arrivé au pouvoir, la Côte d’Ivoire a été attaquée. Et notre frère Boga Dodou, le Général Guéi, des généraux de l’armée y ont laissé la vie. Hélas ! Je rappelle tout cela parce qu’on est venu vous dire ici, que le Pdci est avec la rébellion. Non, le Pdci n’a jamais été avec la rébellion. Le Pdci-rda, formation politique de Félix Houphouët-Boigny dont on connaît l’amour de la paix, ne peut pas être avec ceux qui utilisent les fusils. C’est pourquoi vous devez savoir que, quand Gbagbo applaudissait lorsqu’il y avait eu le coup d’état, le Pdci n’a pas applaudi quand Gbagbo a été attaqué » a-t-il expliqué. L’orateur principal a fait savoir que trois jours après le déclenchement de cette crise le Pdci, avec à sa tête le président Bédié, a été le premier à condamner avant d’inviter la rébellion à déposer des armes sans condition et à Gbagbo de discuter avec la rébellion. « Mais Gbagbo avait refusé. Il avait choisi de sortir l’épée, sans se soucier de son peuple. Chers parents, vous savez que dans notre coutume, on dit : ‘’ la poule peut éparpiller les magnans en rangs, mais quand la poule ne le fait pas, c’est parce qu’elle pense aux poussins. Parce qu’elle peut se sauver mais pas les poussins’’ », affirmé l’émissaire du président Bédié, avant de faire remarquer que cela démontre que Laurent Gbagbo n’est « pas un bon chef ». Il a, par ailleurs, mis à nu les fausses promesses et dressé le bilan désastreux du pouvoir Fpi, qui pour lui, doit être pris en compte par les populations le jour des élections. « La Côte d’Ivoire qui, sous Houphouët-Boigny et sous Bédié, au temps du Pdci-rda, était connue du monde entier comme le premier pays d’Afrique noire en dehors de l’Afrique du Sud, en terme de développement social et économique, dégringole, se désagrège, périt chaque jour davantage. Tout autour de nous aujourd’hui, tout s’écroule. Si nous n’acceptons pas d’aller à la paix par des élections apaisées, notre pays ne fera que souffrir », a-t-il indiqué. Le directeur de campagne du président Bédié, a pour ce faire, invité les populations à voter pour le Pdci et son candidat, afin de renouer avec le développement, la prospérité et la paix. C’est par des acclamations et des cris de joie à n’en point finir, que cette population a salué l’intervention du Pr. Alphonse Djédjé Mady qui, pour elles, vient de leur permettre de ne plus se tromper.
Lance Touré
Lancetoure2006@yahoo.fr
