Après 4 jours passés à la police criminelle et 10 jours passés à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), les trois journalistes du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’, Théophile Kouamouo, Stéphane Guédé Bahi et Saint Claver Oula ont été relaxés après plusieurs heures d’audition au Palais de Justice d’Abidjan. Il en a été de même pour Patrice Pohé, conseiller en communication du Procureur de la République, Tchimou Raymond. De 14 heures 21 minutes à 18h45 mn, le débat a été très houleux entre les avocats des prévenus et le parquet. A plusieurs reprises, tous les témoins cités dans cette affaire, ont rejoint les prévenus à la barre. Le président du Tribunal, Koné Brama et ses collègues ont enfin fini par donner le verdict. Ainsi, Théophile Kouamo, Stéphane Guédé Bahi, Saint Claver Oula et Patrice Pohé ont été déclarés non coupables pour ‘’vol de document de justice. Ils ont été également déclarés par la Justice, non coupables de révélation d’un document de justice couvert par le secret. Ils ont été donc relâchés pour ces délits. En revanche, le tribunal a déclaré Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula et Stéphane Guédé Bahi coupables de diffusion d’informations relatives au contenu d’un dossier de justice non encore évoqué en audience publique. Ainsi, selon le président du Tribunal Koné Brama, ils ont violé les dispositions de l’article 73 de la loi sur la presse. Alors, il a été convenu de les déclarer coupables de ce délit et de leur faire appliquer les sanctions prévues par l’article 77 de la loi n°2004-643 du 14 décembre 2004. Les trois journalistes, en répression, ont été condamnés à payer la somme de cinq (5) millions de Fcfa. Le tribunal a ordonné la suspension du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’ pou 15 jours, à compter de la notification de la décision de condamnation et ordonne la publication de la décision dans un journal d’annonce légale et la confiscation de l’ordinateur contenant le réquisitoire du Parquet. Ainsi qu’à payer un franc symbolique à Henri Kassi Amouzou, à titre de dommage et intérêt.
La victoire de la presse
Ils étaient nombreux, les journalistes de la presse privée comme publique à s’être rendue hier au Palais de Justice au Plateau. Ils y étaient très tôt le matin pour être témoins du verdict que devait rendre la Justice concernant les trois journalistes du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’ incarcérés à la Maca pour vol de document de justice. Mais avant, le vendredi 23 juillet dernier, les journalistes de Côte d’Ivoire, soutenus par certains de leurs confrères de l’étranger ont tenu un sit-in devant le Palais de Justice malgré la bastonnade que leur ont infligée les Forces de l’ordre sur l’ordre du Préfet de police adjoint, Youssouf Kouyaté, qui aurait reçu à son tour l’ordre du Procureur de la République. L’ensemble des journalistes a tenu à dire à Raymond Tchimou de libérer leurs confrères à cause de la loi de la presse qui interdit l’incarcération des journalistes.
Toutes les structures en charge de la presse (l’UNJCI, l’Ojpci, Gepci, Synappci) son entrées en action pour condamner cette décision du Procureur Raymond Tchimou. Hier, le combat des journalistes a porté ses fruits. Et cela, dans l’intérêt de tous. Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula et Stéphane Guédé Bahi ont été relaxés car déclarés non coupables pour vol de document de justice.
Etienne Atta
La victoire de la presse
Ils étaient nombreux, les journalistes de la presse privée comme publique à s’être rendue hier au Palais de Justice au Plateau. Ils y étaient très tôt le matin pour être témoins du verdict que devait rendre la Justice concernant les trois journalistes du quotidien ‘’Le Nouveau Courrier’’ incarcérés à la Maca pour vol de document de justice. Mais avant, le vendredi 23 juillet dernier, les journalistes de Côte d’Ivoire, soutenus par certains de leurs confrères de l’étranger ont tenu un sit-in devant le Palais de Justice malgré la bastonnade que leur ont infligée les Forces de l’ordre sur l’ordre du Préfet de police adjoint, Youssouf Kouyaté, qui aurait reçu à son tour l’ordre du Procureur de la République. L’ensemble des journalistes a tenu à dire à Raymond Tchimou de libérer leurs confrères à cause de la loi de la presse qui interdit l’incarcération des journalistes.
Toutes les structures en charge de la presse (l’UNJCI, l’Ojpci, Gepci, Synappci) son entrées en action pour condamner cette décision du Procureur Raymond Tchimou. Hier, le combat des journalistes a porté ses fruits. Et cela, dans l’intérêt de tous. Théophile Kouamouo, Saint Claver Oula et Stéphane Guédé Bahi ont été relaxés car déclarés non coupables pour vol de document de justice.
Etienne Atta