Les performances de la douane pour renflouer les caisses de l’Etat ont franchi un nouveau palier : 462,41 milliards de FCFA sur un semestre contre 333,6 milliards FCFA en 2007. Saut à la fois qualitatif et quantitatif qui prouve à suffisance que la refondation de l’administration douanière voulue par le Président Laurent Gbagbo et mise en œuvre par le directeur général des douanes, le colonel major Alphonse Mangly, est en bonne voie. Comment ne pas saluer une telle performance lorsqu’on sait que seuls 457 milliards de FCFA étaient attendu pour ce semestre ? L’atteinte, a fortiori, le dépassement de ce quota semestriel constitue un résultat concret du new deal douanier.
Certes, comparaison n’est pas raison. Mais il convient de rappeler que son prédécesseur n’a pas atteint cette performance. En 2001, les services douaniers ont réalisé 552 milliards FCFA de recettes, 624 milliards en 2002, 634 milliards en 2003. En 2004, les recettes sont passées à 700 milliards FCFA pour chuter en 2005, passant à 642 milliards FCFA.
En fin d’exercice 2006, l’administration douanière ivoirienne a réalisé 707 milliards FCFA, passant d’une recette en baisse à une recette en hausse. Soit une augmentation de 20%. Pour l’année 2007, il prévoyait une recette entre 720 milliards et 750 milliards FCFA. Toutes ces données-la précision est de mise - sont calculées sur l’année. Aussi est-il difficile de comprendre la campagne ouverte de dénigrement menée à l’encontre du colonel major Alphonse Mangly. Une campagne qui d’ailleurs, loin de le déstabiliser, s’avère être, pour lui et ses collaborateurs, un compliment, voire, un excellent stimulant. La voie du courage et de la ténacité dans la discrétion est toujours la bonne. Quand on fait la synthèse de tous les séminaires organisés par la douane à l’effet de trouver des stratégies de performance économique, on s’aperçoit que la gestion managériale du colonel major Alphonse Mangly est simple. Elle consiste à convaincre ses collaborateurs que la barre fixée par la loi des finances peut être atteinte si chaque gabelou laboure, dans la transparence et l’objectivité, son sillon. En même temps, il s’agit de persuader les intervenants de la chaîne de dédouanement de collaborer avec la douane. Car la fraude douanière, la contrebande et la contrefaçon doivent rester des exceptions afin que les mouvements des marchandises à l’intérieur du territoire soient sous contrôle. C’est l’adhésion de tous qui donne ces résultats incontestables.
Aujourd’hui, malgré un contexte économique peu favorable (les effets des crises mondiales et la division du pays), la douane de Côte d’Ivoire a largement dépassé les objectifs fixés par le gouvernement. A dénominateur commun, il est demandé à la douane un objectif de 1000 milliards FCFA en fin d’exercice là où il n’y a pas longtemps, on jubilait pour avoir avoisiné la moitié. Les détracteurs du directeur général des douanes ont certainement esquissé des sourires narquois lors de la mission du Fmi en mars dernier, en Côte d’Ivoire. Le représentant résident de cette institution, Philippe Egoumé, avait apostrophé la direction générale des douanes. Il notait qu’il existait une dichotomie adjacente entre les collectes et l’évolution de l’activité économique. Nombreux sont ceux qui n’ont pas retenu que Philippe Egoumé avait qualifié cet écart d’«accident». «La contreperformance de la douane s’explique par des raisons objectives, mais aussi par d’autres raisons que les autorités doivent analyser», avait-il souligné. Ce qui a été fait. Si l'on veut bien méditer sur la campagne menée contre la personne d’Alphonse Mangly par laquelle des individus haineux et hypocrites s'accordent à colporter de fausses accusations contre ce fonctionnaire consciencieux de l’Etat, et si l'on cherche les origines de la haine et de l'hostilité qui ne cessent de s'accroître à l'égard de la direction générale des douanes, l'on s'apercevra que cet état de chose résulte de ce que la douane apporte beaucoup à l’Etat dans la collecte des fonds et que la nouvelle équipe dirigeante réalise des performances exceptionnelles là où certaines personnes prévoyaient le chaos. N’oublions pas que son prédécesseur et lui ont été choisis sur une liste de trois après appel à candidatures. Les trois candidats retenus avaient le même profil. Mais il fallait choisir un parmi eux pour diriger la douane. Et Gnamien Konan a été choisi. Si Alphonse Mangly occupe aujourd’hui ce poste, ce n’est pas par complaisance. Il le mérite. Amplement.
J-S Lia
Certes, comparaison n’est pas raison. Mais il convient de rappeler que son prédécesseur n’a pas atteint cette performance. En 2001, les services douaniers ont réalisé 552 milliards FCFA de recettes, 624 milliards en 2002, 634 milliards en 2003. En 2004, les recettes sont passées à 700 milliards FCFA pour chuter en 2005, passant à 642 milliards FCFA.
En fin d’exercice 2006, l’administration douanière ivoirienne a réalisé 707 milliards FCFA, passant d’une recette en baisse à une recette en hausse. Soit une augmentation de 20%. Pour l’année 2007, il prévoyait une recette entre 720 milliards et 750 milliards FCFA. Toutes ces données-la précision est de mise - sont calculées sur l’année. Aussi est-il difficile de comprendre la campagne ouverte de dénigrement menée à l’encontre du colonel major Alphonse Mangly. Une campagne qui d’ailleurs, loin de le déstabiliser, s’avère être, pour lui et ses collaborateurs, un compliment, voire, un excellent stimulant. La voie du courage et de la ténacité dans la discrétion est toujours la bonne. Quand on fait la synthèse de tous les séminaires organisés par la douane à l’effet de trouver des stratégies de performance économique, on s’aperçoit que la gestion managériale du colonel major Alphonse Mangly est simple. Elle consiste à convaincre ses collaborateurs que la barre fixée par la loi des finances peut être atteinte si chaque gabelou laboure, dans la transparence et l’objectivité, son sillon. En même temps, il s’agit de persuader les intervenants de la chaîne de dédouanement de collaborer avec la douane. Car la fraude douanière, la contrebande et la contrefaçon doivent rester des exceptions afin que les mouvements des marchandises à l’intérieur du territoire soient sous contrôle. C’est l’adhésion de tous qui donne ces résultats incontestables.
Aujourd’hui, malgré un contexte économique peu favorable (les effets des crises mondiales et la division du pays), la douane de Côte d’Ivoire a largement dépassé les objectifs fixés par le gouvernement. A dénominateur commun, il est demandé à la douane un objectif de 1000 milliards FCFA en fin d’exercice là où il n’y a pas longtemps, on jubilait pour avoir avoisiné la moitié. Les détracteurs du directeur général des douanes ont certainement esquissé des sourires narquois lors de la mission du Fmi en mars dernier, en Côte d’Ivoire. Le représentant résident de cette institution, Philippe Egoumé, avait apostrophé la direction générale des douanes. Il notait qu’il existait une dichotomie adjacente entre les collectes et l’évolution de l’activité économique. Nombreux sont ceux qui n’ont pas retenu que Philippe Egoumé avait qualifié cet écart d’«accident». «La contreperformance de la douane s’explique par des raisons objectives, mais aussi par d’autres raisons que les autorités doivent analyser», avait-il souligné. Ce qui a été fait. Si l'on veut bien méditer sur la campagne menée contre la personne d’Alphonse Mangly par laquelle des individus haineux et hypocrites s'accordent à colporter de fausses accusations contre ce fonctionnaire consciencieux de l’Etat, et si l'on cherche les origines de la haine et de l'hostilité qui ne cessent de s'accroître à l'égard de la direction générale des douanes, l'on s'apercevra que cet état de chose résulte de ce que la douane apporte beaucoup à l’Etat dans la collecte des fonds et que la nouvelle équipe dirigeante réalise des performances exceptionnelles là où certaines personnes prévoyaient le chaos. N’oublions pas que son prédécesseur et lui ont été choisis sur une liste de trois après appel à candidatures. Les trois candidats retenus avaient le même profil. Mais il fallait choisir un parmi eux pour diriger la douane. Et Gnamien Konan a été choisi. Si Alphonse Mangly occupe aujourd’hui ce poste, ce n’est pas par complaisance. Il le mérite. Amplement.
J-S Lia