Le Syndicat national des fournisseurs de l'Etat de Côte d'Ivoire (Synafeci) a organisé, le lundi 26 juillet dernier, à son siège au Plateau, une conférence de presse. L'objectif de cette rencontre avec les journalistes était d'interpeller une énième fois l'Etat sur le problème de l'apurement des créances de ses fournisseurs. Toute chose qui permettrait de créer les conditions de survie des Pme/Pmi (Ndlr, Petites et moyennes entreprises/Petites et moyennes industries) menacées de disparition du fait du non paiement de leurs factures par l'Etat, leur principal créancier.
Gré Faustin, président de dudit syndicat a, d'entrée, fustigé l'attitude du directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique (Dgtcp), Mme Djédjé Mama Simone, qui s'opposerait au paiement intégral des factures des opérateurs économiques. Et ce, malgré les instructions du ministre de l'Economie et des Finances, son chef hiérarchique. "Est-ce peut-être qu'elle pense qu'elle doit sa nomination au Chef de l'Etat, qu'elle n'a de compte à rendre à personne ? ", s'est-il interrogé. Pour le leader syndical, le refus de Mme la directrice générale du Trésor d'exécuter les ordres de l'argentier ivoirien est de nature à faire perdurer la souffrance des fournisseurs de l'Etat dont la plupart sont au bord du gouffre. Avant de révéler que la dette intérieure de la Côte d'Ivoire s'élève à près de 500 milliards Fcfa. A l'en croire, c'est pour payer une partie de cette dette que la Banque mondiale a octroyé récemment à la Côte d'Ivoire la somme de 45 milliards Fcfa. Contre toute attente, a-t-il poursuivi, la promesse d'affecter ces 45 milliards Fcfa au règlement des créances des fournisseurs n'a pu être respectée. Pis, les responsables leur auraient proposé une infime partie de cette manne de la Banque mondiale, à savoir 5 milliards Fcfa. Chose que refuse le Synafeci, un syndicat qui revendique plus de 4.000 membres. “Nous ne voulons pas de paiement partiel de nos factures ", a fait remarquer Gré Faustin. Avant de proposer une clé de répartition des 45 milliards de la Banque mondiale pour l'approvisionnement des postes comptables en vue du paiement des fournisseurs de l'Etat. Aussi, les fournisseurs de l'Etat ont-ils dénoncé le comportement de certains trésoriers payeurs qui sont de connivence avec des démarcheurs dans le but de les spolier. " Une bande de voyous, d'escrocs, de démarcheurs regroupés au sein d'un soi-disant groupe ou plate-forme syndical dont le seul rôle est de protéger les intérêts de certains agents du Trésor pour affaiblir la lutte des vrais fournisseurs de l'Etat ", a déploré le conférencier. Non sans citer nommément le sieur Guédé Désiré, collaborateur du Dg du Trésor, qui s'adonnerait à cette pratique au vu et au su des responsables de ladite institution sans être inquiété. Et donc, au vu de ce qui précède, le Synafeci souhaite rencontrer le Dg du trésor en vue de trouver une solution définitive au règlement de toutes les factures datant de 2000 à 2010 de tous les fournisseurs de l'Etat et le paiement intégral des créances des opérateurs économiques. Toutefois, le Synafeci se dit disposer à toutes discussions dans l'intérêt des fournisseurs et l'Etat de Côte d'Ivoire.
Coulibaly N'Golo A.aboubackr@yahoo.fr
Gré Faustin, président de dudit syndicat a, d'entrée, fustigé l'attitude du directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique (Dgtcp), Mme Djédjé Mama Simone, qui s'opposerait au paiement intégral des factures des opérateurs économiques. Et ce, malgré les instructions du ministre de l'Economie et des Finances, son chef hiérarchique. "Est-ce peut-être qu'elle pense qu'elle doit sa nomination au Chef de l'Etat, qu'elle n'a de compte à rendre à personne ? ", s'est-il interrogé. Pour le leader syndical, le refus de Mme la directrice générale du Trésor d'exécuter les ordres de l'argentier ivoirien est de nature à faire perdurer la souffrance des fournisseurs de l'Etat dont la plupart sont au bord du gouffre. Avant de révéler que la dette intérieure de la Côte d'Ivoire s'élève à près de 500 milliards Fcfa. A l'en croire, c'est pour payer une partie de cette dette que la Banque mondiale a octroyé récemment à la Côte d'Ivoire la somme de 45 milliards Fcfa. Contre toute attente, a-t-il poursuivi, la promesse d'affecter ces 45 milliards Fcfa au règlement des créances des fournisseurs n'a pu être respectée. Pis, les responsables leur auraient proposé une infime partie de cette manne de la Banque mondiale, à savoir 5 milliards Fcfa. Chose que refuse le Synafeci, un syndicat qui revendique plus de 4.000 membres. “Nous ne voulons pas de paiement partiel de nos factures ", a fait remarquer Gré Faustin. Avant de proposer une clé de répartition des 45 milliards de la Banque mondiale pour l'approvisionnement des postes comptables en vue du paiement des fournisseurs de l'Etat. Aussi, les fournisseurs de l'Etat ont-ils dénoncé le comportement de certains trésoriers payeurs qui sont de connivence avec des démarcheurs dans le but de les spolier. " Une bande de voyous, d'escrocs, de démarcheurs regroupés au sein d'un soi-disant groupe ou plate-forme syndical dont le seul rôle est de protéger les intérêts de certains agents du Trésor pour affaiblir la lutte des vrais fournisseurs de l'Etat ", a déploré le conférencier. Non sans citer nommément le sieur Guédé Désiré, collaborateur du Dg du Trésor, qui s'adonnerait à cette pratique au vu et au su des responsables de ladite institution sans être inquiété. Et donc, au vu de ce qui précède, le Synafeci souhaite rencontrer le Dg du trésor en vue de trouver une solution définitive au règlement de toutes les factures datant de 2000 à 2010 de tous les fournisseurs de l'Etat et le paiement intégral des créances des opérateurs économiques. Toutefois, le Synafeci se dit disposer à toutes discussions dans l'intérêt des fournisseurs et l'Etat de Côte d'Ivoire.
Coulibaly N'Golo A.aboubackr@yahoo.fr