Ancien maire de Sinfra, Diop Adama entend apporter un plus à la campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara dans le département. Avec un certain nombre de cadres, il entend mobiliser 70% des voix pour ADO à la prochaine élection présidentielle.
Le Patriote: Vous avez récemment réuni des cadres du RDR pour, avez-vous dit, apporter un plus à la campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara dans le département de Sinfra. Pourquoi maintenant une telle démarche?
Diop Adama: Je voudrais rectifier une chose. En fait, ce n’est pas moi qui ai appelé les cadres et des jeunes autour de moi. C’est plutôt, eux qui, ayant constaté la réalité du terrain et ayant conscience de mon expérience en matière de mobilisation électorale, sont venus me solliciter pour que nous puissions investir ensemble terrain pour le bonheur de notre candidat le Docteur Alassane Dramane Ouattara. Donc, ils se sont réunis et se sont mis à ma disposition pour mener à bien ce travail afin que le président Alassane Ouattara puisse obtenir au moins 70 %, sinon notre objectif, c’est 90 % des voix.
LP: est-ce que vous n’évoluez pas sur les plates-bandes de la direction départementale de campagne ?
DA: C’est vrai, il existe une direction départementale de campagne. Mais je me réfère toujours à une idée qui est pour moi un appel du président du parti. A savoir que même si nous ne sommes pas membres d’une structure officielle de campagne, nous sommes tous, chaque militant, son directeur de campagne. C’est fort de cela que je n’ai pas voulu croiser les bras. Et cela, d’autant plus que le temps presse, le travail à faire sur le terrain est énorme. J’ai commencé le travail déjà bien avant maintenant. C’est ainsi qu’à l’occasion de la tournée du président Ouattara dans la région, j’ai sillonné la plupart des villages et campements de Sinfra pour porter le message à nos parents. Depuis lors, les gens sont mobilisés à telle enseigne que nous recevons chaque jour, des coups de fil réclamant notre présence sur le terrain.
LP: Vous parlez d’un objectif de 90 % de voix pour ADO. Le RDR n’est pas le seul parti sur le terrain. D’aucuns seraient tenté d’assimiler votre action à de la démagogie pour vous faire une place au soleil?
DA: Je n’ai pas besoin du «m’as-tu vu ?» à Sinfra. Rappelez-vous, je suis un ancien maire. La démagogie n’a pas de place dans mon action. Je sais ce dont je parle. Nous sommes sûrs de notre capacité. Nous avons aidé des gens à se faire élire, j’ai moi-même été élu comme maire indépendant en 1990 face au candidat du PDCI du vivant d’Houphouët Boigny et de celui du FPI. J’ai compris que seul le contact permanent avec la population paie. Les populations ont besoin qu’elles soient informées pour prendre la bonne décision. Ce que j’ai fait récemment, avec le programme du Dr. Alassane Dramane Ouattara. Je suis en contact avec tout le monde, avec mes parents maternels Baoulé dans les campements et villages. Je n’ai jamais coupé le lien. C’est tout cela que je vais comptabiliser et mettre dans la balance pour l’élection de Ouattara. Je suis certain que j’y apporterai un plus.
LP: Vous êtes ingénieur des TP. Donc un technicien. Que vous inspire le programme Alassane Ouattara ?
DA: J’ai l’habitude de dire que chaque région a ses réalités. Et qu’il n’ y a pas de réalité absolue pour toutes les régions. Imaginez que dans certains villages, il n’y a pas d’écoles, ni d’électricité. En un mot, il y a une absence totale d’infrastructures de base. Or, le programme d’Alassane Ouattara se veut une solution à tous ces problèmes. D’ores et déjà si ces populations acceptent de faire confiance à Alassane Ouattara et à ce que nous leur disons, nous pouvons, par nos relations, les aider à satisfaire un tant soit peu certains de leurs besoins avant même l’application du programme de gouvernement Ouattara.
LP: Vous semblez très actif à vous entendre parler, sur le terrain. On peut se demander alors qu’est-ce qui fait courir le maire Diop Adama?
DA: Mon ambition est de faire élire Alassane Dramane Ouattara avec une majorité écrasante. Vous êtes sans ignorer que toutes ces actions sur le terrain, nous les faisons de nous-mêmes. La direction du parti ne me connaît pas. Mais nous agissons dans le bon sens en son nom. Je suis un homme qui a horreur de l’échec. Je pars en mettant tous les atouts nécessaires de mon côté pour atteindre mon objectif. Comme j’ai une conviction, je fais bien tout ce que j’ai à faire.
LP: Avez-vous une fois demandé de l’aide au parti?
DA: La direction ne me connaît même pas. Je n’occupe aucun poste statutaire ou officiel, c’est le terrain qui m’intéresse. En tant qu’ancien maire, je ne suis dans aucune structure du parti. Toutefois, si je suis sollicité, je répondrai favorablement.
Cela ne m’empêche pas de travailler et d’apporter mon expertise aux actions du parti. J’ai été au pré-congrès. Nous avons travaillé dans le comité scientifique du congrès. J’y ai travaillé jusqu’à la fin totale des travaux et à la remise du rapport de ce comité alors que je n’étais pas membre statutaire de cette structure.
LP: Quels sont vos rapports avec le Directeur départemental de campagne de Sinfra, le ministre Houga Bi et les autres cadres?
DA: Mes rapports sont très bons avec l’actuel maire qui est le ministre Houga Bi, un grand frère que je respecte. Chaque fois qu’il m’a convoqué, je suis venu à ses réunions. J’ai débattu et j’ai donné mes opinions. S’il ne m’a pas sollicité pour la campagne et d’autres jeunes le font, je n’y vois aucun inconvénient. Avec tous les autres cadres, nous avons de très bons rapports.
Recueillis par I. B. Kamagaté
Le Patriote: Vous avez récemment réuni des cadres du RDR pour, avez-vous dit, apporter un plus à la campagne du Dr. Alassane Dramane Ouattara dans le département de Sinfra. Pourquoi maintenant une telle démarche?
Diop Adama: Je voudrais rectifier une chose. En fait, ce n’est pas moi qui ai appelé les cadres et des jeunes autour de moi. C’est plutôt, eux qui, ayant constaté la réalité du terrain et ayant conscience de mon expérience en matière de mobilisation électorale, sont venus me solliciter pour que nous puissions investir ensemble terrain pour le bonheur de notre candidat le Docteur Alassane Dramane Ouattara. Donc, ils se sont réunis et se sont mis à ma disposition pour mener à bien ce travail afin que le président Alassane Ouattara puisse obtenir au moins 70 %, sinon notre objectif, c’est 90 % des voix.
LP: est-ce que vous n’évoluez pas sur les plates-bandes de la direction départementale de campagne ?
DA: C’est vrai, il existe une direction départementale de campagne. Mais je me réfère toujours à une idée qui est pour moi un appel du président du parti. A savoir que même si nous ne sommes pas membres d’une structure officielle de campagne, nous sommes tous, chaque militant, son directeur de campagne. C’est fort de cela que je n’ai pas voulu croiser les bras. Et cela, d’autant plus que le temps presse, le travail à faire sur le terrain est énorme. J’ai commencé le travail déjà bien avant maintenant. C’est ainsi qu’à l’occasion de la tournée du président Ouattara dans la région, j’ai sillonné la plupart des villages et campements de Sinfra pour porter le message à nos parents. Depuis lors, les gens sont mobilisés à telle enseigne que nous recevons chaque jour, des coups de fil réclamant notre présence sur le terrain.
LP: Vous parlez d’un objectif de 90 % de voix pour ADO. Le RDR n’est pas le seul parti sur le terrain. D’aucuns seraient tenté d’assimiler votre action à de la démagogie pour vous faire une place au soleil?
DA: Je n’ai pas besoin du «m’as-tu vu ?» à Sinfra. Rappelez-vous, je suis un ancien maire. La démagogie n’a pas de place dans mon action. Je sais ce dont je parle. Nous sommes sûrs de notre capacité. Nous avons aidé des gens à se faire élire, j’ai moi-même été élu comme maire indépendant en 1990 face au candidat du PDCI du vivant d’Houphouët Boigny et de celui du FPI. J’ai compris que seul le contact permanent avec la population paie. Les populations ont besoin qu’elles soient informées pour prendre la bonne décision. Ce que j’ai fait récemment, avec le programme du Dr. Alassane Dramane Ouattara. Je suis en contact avec tout le monde, avec mes parents maternels Baoulé dans les campements et villages. Je n’ai jamais coupé le lien. C’est tout cela que je vais comptabiliser et mettre dans la balance pour l’élection de Ouattara. Je suis certain que j’y apporterai un plus.
LP: Vous êtes ingénieur des TP. Donc un technicien. Que vous inspire le programme Alassane Ouattara ?
DA: J’ai l’habitude de dire que chaque région a ses réalités. Et qu’il n’ y a pas de réalité absolue pour toutes les régions. Imaginez que dans certains villages, il n’y a pas d’écoles, ni d’électricité. En un mot, il y a une absence totale d’infrastructures de base. Or, le programme d’Alassane Ouattara se veut une solution à tous ces problèmes. D’ores et déjà si ces populations acceptent de faire confiance à Alassane Ouattara et à ce que nous leur disons, nous pouvons, par nos relations, les aider à satisfaire un tant soit peu certains de leurs besoins avant même l’application du programme de gouvernement Ouattara.
LP: Vous semblez très actif à vous entendre parler, sur le terrain. On peut se demander alors qu’est-ce qui fait courir le maire Diop Adama?
DA: Mon ambition est de faire élire Alassane Dramane Ouattara avec une majorité écrasante. Vous êtes sans ignorer que toutes ces actions sur le terrain, nous les faisons de nous-mêmes. La direction du parti ne me connaît pas. Mais nous agissons dans le bon sens en son nom. Je suis un homme qui a horreur de l’échec. Je pars en mettant tous les atouts nécessaires de mon côté pour atteindre mon objectif. Comme j’ai une conviction, je fais bien tout ce que j’ai à faire.
LP: Avez-vous une fois demandé de l’aide au parti?
DA: La direction ne me connaît même pas. Je n’occupe aucun poste statutaire ou officiel, c’est le terrain qui m’intéresse. En tant qu’ancien maire, je ne suis dans aucune structure du parti. Toutefois, si je suis sollicité, je répondrai favorablement.
Cela ne m’empêche pas de travailler et d’apporter mon expertise aux actions du parti. J’ai été au pré-congrès. Nous avons travaillé dans le comité scientifique du congrès. J’y ai travaillé jusqu’à la fin totale des travaux et à la remise du rapport de ce comité alors que je n’étais pas membre statutaire de cette structure.
LP: Quels sont vos rapports avec le Directeur départemental de campagne de Sinfra, le ministre Houga Bi et les autres cadres?
DA: Mes rapports sont très bons avec l’actuel maire qui est le ministre Houga Bi, un grand frère que je respecte. Chaque fois qu’il m’a convoqué, je suis venu à ses réunions. J’ai débattu et j’ai donné mes opinions. S’il ne m’a pas sollicité pour la campagne et d’autres jeunes le font, je n’y vois aucun inconvénient. Avec tous les autres cadres, nous avons de très bons rapports.
Recueillis par I. B. Kamagaté