Par définition, la titrisation est la transformation d’un bien ou d’une créance en titre négociable sur un marché financier. C’est un système qui permet aux créances de devenir des actions. Toute chose leur conférant une plus grande valeur pécuniaire, en même temps qu’il les met à l’abri des risques liés à la circulation de l’argent frais. Née aux USA dans les années 1960, la titrisation a connu une expansion importante également en Europe à partir de 2000. En France, la titrisation a été introduite par la loi du 23 décembre 1988. L’idée était de développer le crédit immobilier en permettant aux Banques de sortir les créances de leurs bilans et d’améliorer leur ratio. Ce système qui a déjà été expérimenté dans les pays développés, est celui qui meublera les échanges d’aujourd’hui entre le DG du Trésor et les opérateurs et autres prestataires invités. Il s’agit là aussi d’un deal d’où, en aucun cas, les parties ne sortiront perdantes. C’est donc le lieu d’attirer l’attention des fournisseurs et prestataires de services ( ?) impatients et jusqu’auboutistes, éternels manifestants. Pour (disent-ils) le paiement de leurs factures. Ceux-ci voudraient tuer la poule aux œufs d’or, qu’ils ne procéderaient pas autrement pour emmener le gouvernement à s’exécuter. Au lieu de briser la sérénité rythmant le paiement certes progressif mais certains des factures, tout le monde gagnerait à s’inscrire dans le deal gagnant instauré par Diby depuis le 15 février 2008. La vie des PME/PMI ivoiriennes en dépend, ainsi que celles des milliers de familles qui en tirent leurs moyens de survie.
F. B
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