De retour de France, Mariame Traoré, conseiller spécial du Dr Alassane Ouattara a accepté de se prononcer sur l’actualité politique nationale. Pour elle, le régime de Laurent Gbagbo devrait réactualiser ses rapports avec le pays de Nicolas Sarkozy.
Quelle est la vitalité du parti du Dr Alassane Ouattara à l’étranger ?
Le RDR se porte très bien surtout en Europe de l’Est et partout ailleurs. Toutefois les Ivoiriens de l’étranger sont indignés de savoir que les acteurs du processus de sortie de crise ne veulent pas aller aux élections. Ils aspirent à élire à la tête de la Côte d’Ivoire, un Président issu des urnes de manière démocratique. Selon eux, il est nécessaire de mettre fin à la souffrance du peuple, de savoir quand cette crise prendra fin. Aujourd’hui je suis de retour sur la terre de mes ancêtres après cinq années d’exil. En raison de mon activisme politique et de mon appartenance au Dr Alassane Ouattara, ma vie était en péril. J’avais peur pour ma vie. Mes frères ont été assassinés froidement mais à ce jour, je puis vous dire que je suis sereine. La France veuille à ma sécurité. Il est temps que nous allions aux élections. Il faut qu’on arrache l’organisation des élections.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est ruinée et délabrée. Les protagonistes se sont mis ensemble ; mais le FPI repousse la tenue des joutes électorales. Chaque semaine, il y a toujours un blocus. Nous allons arracher de gré ou de force ces élections à Gbagbo.
Pensez-vous que la vérification de la liste électorale, récemment remise à la CEI peut s’opérer sans heurts ?
Je suis optimiste quant à la vérification de la liste électorale. J’estime que si la remise a été effective, nous devons opter pour la patience. Parce que nous allons prendre au mot le président de la CEI ; nous attendons de voir. Près de cinq mois après la nomination à la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko, nous n’avons rien vu de concret venant de cette institution. Je pense que c’est par la pression des puissances étrangères qu’il a accouché de cette souri. Nous allons les pousser à aller aux élections.
Comment avez-vous perçu l’absence de soldats ivoiriens lors de la commémoration du 14 juillet en France ?
C’est dommage que la Côte d’Ivoire n’ait pas pu participer au défilé du 14 juillet. J’ai suivi comme tout le monde, le défilé. Pendant ces moments, je n’étais pas fière d’être ivoirienne. Sachez que la communauté ivoirienne est fortement représentée en France. J’étais fière de voir les vraies premières Dames d’Afrique autour de Mme Sarkozy. Les ressortissants de la Côte d’Ivoire vivant à l’étranger voulaient savoir pourquoi leur pays n’y était pas. La Côte d’Ivoire ne peut pas aller sans la France. Voyez-vous, Côte d’Ivoire Telecom est une filiale de France Telecom. La Côte d’Ivoire est la fille de la France. Je ne peux pas comprendre que nous n’ayons pas pu y assister.
Les sommes effarantes dédiées à l’organisation du cinquantenaire devraient plutôt être investies dans les infrastructures sanitaires. Depuis 2005, aucune élection n’a été tenue. Que cette somme effarante soit utilisée pour organiser les élections, ou alors, pour être le désarmement, utilisons cette somme pour désarmer.
Quel est votre mot de fin ?
Il faut que les Ivoiriens soient vigilants pour impulser l’organisation des élections. Parlons le même langage pour arracher ces élections. J’ai peur qu’il y ait une 2ème rébellion, parce que cette situation nous éloignerait des élections. Aux religieux, qu’ils persévèrent dans la prière, car j’ai l’impression qu’ils jouent la comédie
JMT
Quelle est la vitalité du parti du Dr Alassane Ouattara à l’étranger ?
Le RDR se porte très bien surtout en Europe de l’Est et partout ailleurs. Toutefois les Ivoiriens de l’étranger sont indignés de savoir que les acteurs du processus de sortie de crise ne veulent pas aller aux élections. Ils aspirent à élire à la tête de la Côte d’Ivoire, un Président issu des urnes de manière démocratique. Selon eux, il est nécessaire de mettre fin à la souffrance du peuple, de savoir quand cette crise prendra fin. Aujourd’hui je suis de retour sur la terre de mes ancêtres après cinq années d’exil. En raison de mon activisme politique et de mon appartenance au Dr Alassane Ouattara, ma vie était en péril. J’avais peur pour ma vie. Mes frères ont été assassinés froidement mais à ce jour, je puis vous dire que je suis sereine. La France veuille à ma sécurité. Il est temps que nous allions aux élections. Il faut qu’on arrache l’organisation des élections.
Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est ruinée et délabrée. Les protagonistes se sont mis ensemble ; mais le FPI repousse la tenue des joutes électorales. Chaque semaine, il y a toujours un blocus. Nous allons arracher de gré ou de force ces élections à Gbagbo.
Pensez-vous que la vérification de la liste électorale, récemment remise à la CEI peut s’opérer sans heurts ?
Je suis optimiste quant à la vérification de la liste électorale. J’estime que si la remise a été effective, nous devons opter pour la patience. Parce que nous allons prendre au mot le président de la CEI ; nous attendons de voir. Près de cinq mois après la nomination à la Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko, nous n’avons rien vu de concret venant de cette institution. Je pense que c’est par la pression des puissances étrangères qu’il a accouché de cette souri. Nous allons les pousser à aller aux élections.
Comment avez-vous perçu l’absence de soldats ivoiriens lors de la commémoration du 14 juillet en France ?
C’est dommage que la Côte d’Ivoire n’ait pas pu participer au défilé du 14 juillet. J’ai suivi comme tout le monde, le défilé. Pendant ces moments, je n’étais pas fière d’être ivoirienne. Sachez que la communauté ivoirienne est fortement représentée en France. J’étais fière de voir les vraies premières Dames d’Afrique autour de Mme Sarkozy. Les ressortissants de la Côte d’Ivoire vivant à l’étranger voulaient savoir pourquoi leur pays n’y était pas. La Côte d’Ivoire ne peut pas aller sans la France. Voyez-vous, Côte d’Ivoire Telecom est une filiale de France Telecom. La Côte d’Ivoire est la fille de la France. Je ne peux pas comprendre que nous n’ayons pas pu y assister.
Les sommes effarantes dédiées à l’organisation du cinquantenaire devraient plutôt être investies dans les infrastructures sanitaires. Depuis 2005, aucune élection n’a été tenue. Que cette somme effarante soit utilisée pour organiser les élections, ou alors, pour être le désarmement, utilisons cette somme pour désarmer.
Quel est votre mot de fin ?
Il faut que les Ivoiriens soient vigilants pour impulser l’organisation des élections. Parlons le même langage pour arracher ces élections. J’ai peur qu’il y ait une 2ème rébellion, parce que cette situation nous éloignerait des élections. Aux religieux, qu’ils persévèrent dans la prière, car j’ai l’impression qu’ils jouent la comédie
JMT