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Société Publié le jeudi 29 juillet 2010 | Nord-Sud

Des réactions

Pr Dédy Seri, Anthropologue - Sociologue :« J’encourage les jeunes enseignants-chercheurs à oublier l’aspect matériel»

«C’est une journée exceptionnelle. L’Ens devient extrêmement normale si je peux m’exprimer ainsi. Parce qu’elle va dans le sens de ses missions. L’Ens existe depuis plus de 40 ans et c’est seulement au cours de ces trois dernières années que cette journée a été créée. Je me sens véritablement honoré et, c’est surtout l’Ens qui assume sa vraie responsabilité. C’est très important pour l’avenir. Aux plus jeunes enseignants-chercheurs, je peux dire que lorsqu’on embrasse une carrière universitaire, ce n’est pas pour récolter des tonnes de café ou de coton. Il faut qu’on se démarque de la vision qui dit que l’homme qui est le plus important est celui qui est le plus riche matériellement. J’encourage les jeunes qui embrassent la carrière à oublier l’aspect matériel. Nous sommes dans un pays sous-développé et la richesse a plusieurs dimensions. Et, la dimension intellectuelle me paraît la plus importante ».


Pr Lemassou Fofana, Archéologue, historien à l’Institut d’Histoire :«Je suis en joie»

«Je suis en joie d’être honoré par la communauté universitaire. Je tiens à remercier le conseil de gestion de l’Ens pour avoir institué cette journée couronnée par la distinction d’enseignants-chercheurs-écrivains. C’est aussi la première fois que je suis honoré au sein de la communauté universitaire».


Suite à l’accident de bateau au port d’Abidjan : Des plongeurs évaluent les dégâts

Une équipe de plongeurs est arrivée mercredi au chevet du Blumarlin, le navire portugais endommagé la veille à la suite d’un accident provoqué par une épave abandonnée dans la lagune. Sur le beau bateau de couleur vert-blanc,accosté aux quais 10 et 11, les plongeurs tentent d’identifier les débris et les décombres qui sont susceptibles d’obstruer les voies d’accès. Jusqu’à 18 heures, ils étaient toujours à pied d’œuvre. Au moment où ils s’affairent à l’avant du gigantesque paquebot, les dockers déchargeaient les marchandises. Des cartons, des sacs etc. Certains matelots expiaient des salves de fumée de cigarettes quand d’autres assistaient les plongeurs. Dans les milieux portuaires, on n’arrête pas de pinailler sur la responsabilité du pilote convoyé dans la cabine par le port d’Abidjan. Il était, dit-on, censé maîtriser tous les aléas sur le périmètre. Selon des indiscrétions, les premières évaluations de l’état du bateau déterminent qu’il faut plusieurs semaines avant qu’il ne soit à nouveau opérationnel. Malgré tout, les armateurs n’avaient pas l’air perturbés, espérant probablement qu’ils seront dédommagés par les compagnies d’assurances. Des techniciens ont trouvé que par endroits, le port est bloqué par des grues submergées et des conteneurs ainsi que par des décombres d’embarcadères détruits et qu’il est risqué aux cargos d’arriver à quai pour décharger leurs marchandises et leurs matériels. Il y a deux ans un navire s’était retrouvé sous le pont Félix Houphouet-Boigny dont il avait heurté un pilier. Par ailleurs, les plongeurs ont fait des relevés du fond de la lagune afin de préparer la phase de réparations. Mais vu l’importance de la surface à traiter, ils devraient s’employer à nettoyer la coque à coups de grattoirs. Et, semble-t-il, ils peuvent y passer un certain temps. En cas de difficultés, ces spécialistes en travaux subaquatiques, utiliseront des moyens complémentaires mieux adaptés.

Lanciné Bakayoko
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