Les députés de la Mouvance parlementaire qui regroupe les parlementaires des groupes Pdci-Rda, Udpci et Solidarité ont quitté hier l'hémicycle alors que la séance plénière de clôture de la première session ordinaire de l'année était en cours. Ils ont ainsi agi en réaction à l'attitude de Mme Ago Marthe, 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire qu'ils accusent d'avoir tordu le cou à l'article 20 du règlement de l'Assemblée nationale. Aussi, ont-ils, à travers une déclaration lue par l'honorable Dan Ouelo Michel, condamné l'attitude qu'elle a eue à la dernière séance plénière au cours de laquelle elle a contraint le président de séance à mettre un terme à la rencontre.
Les députés des groupes parlementaires Pdci-Rda, Udpci et Solidarité attendaient des excuses publiques en bonne et due forme de sa part. Mme Ago Marthe, au contraire, leur a servi une autre bonne tasse de thé qu'ils ont eu du mal à ingurgiter. En effet, après la lecture de la déclaration de protestation, des députés de la Mouvance parlementaire ont soulevé des préalables. Ils ont souhaité que Mme la 1ère vice-présidente présente l'ordre du jour de la séance qui, comme le prescrit le règlement intérieur en son article 20 en son point 1, est " établi par le président de l'Assemblée nationale après accord de la conférence des présidents ". Or, la conférence des présidents qui s'est tenue mardi dernier, au dire des députés de la Mouvance, n'a pu valider l'ordre du jour à cause toujours de Mme Ago Marthe. Cette dernière, ayant certainement flairé la réaction de ses collègues de l'opposition, a, dès son entrée dans l'hémicycle et bien avant l'appel nominatif, tenu à dire ceci : " Je vous demande de m'excuser pour ce qui s'est passé la dernière fois. C'est un problème qui va au-delà de la personne que je suis et de l'honorable Woï Messé. C'est un problème qui n'est relatif à nos deux personnes. Je vous demande de m'excuser pour ce qui s'est passé ". Les députés Pdci-Rda, Udpci et du groupe Solidarité ont pris acte même s'ils ont estimé que ces excuses n'étaient pas suffisantes. L'essentiel du débat a toutefois porté sur le respect de règlement et l'attitude de Mme Ago Marthe. " (…) Hier, (Ndlr mardi) en sortant de la salle, j'étais dehors, elle m'indexe en disant "couassiafouê". Je lui dis Madame moi "couassiafouê" ? Et elle me dit "Ton père et ta mère". Une 1ère vice-présidente qui est capable de tenir ce genre de propos ne mérite pas d'être à cette place. En tant que président de Commission, je suis exposé à beaucoup de difficultés, à des agressions. Une présidente qui dit cela ne mérite pas d'être à cette place ou alors c'est elle qui est "Couassiafouê" " a soutenu le député Kobenan Kouassi Adjoumani, président de la Commission des Affaires sociales et culturelles. Le président du Groupe parlementaire Pdci Jean Michel Moulod qui a eu droit à la parole a, pour sa part, dit ceci : " Nous avons fait une déclaration, nous avons cautionné cette session. Nous avons simplement demandé des excuses à étendre à la conférence des présidents. Si cela n'est pas fait, nous allons devoir récuser la séance. Vous avez levé la séance de la conférence des présidents sans qu'un ordre du jour ait été établi. Après les préalables, nous attendons que vous nous disiez sur quoi nous devons démarrer. Donnez-nous l'ordre du jour, commencez par ça. Nous vous respectons mais nous ne vous avons pas reconnue pendant les deux séances ". Le vice-président Boa Thiémélé Edjampan a renchéri en ces termes : " Mme la présidente, nous sommes venus avec le souci de tenir cette séance et de tout faire pour qu'elle ait lieu. Mais plus on avance, plus j'ai l'impression que cette séance ne peut pas avoir lieu. Si nous ne sommes pas réunis en conférnce des présidents, c'est qu'on ne respecte pas le règlement. Et si vous ne faites pas respecter le règlement, la séance ne peut pas se tenir ". Malheureusement, l'intransigeance de Mme Ago Marthe a amené les députés de la Mouvance parlementaire à sortir de la salle. Les députés sont partis en vacances après une session ordinaire bien mouvementée.
Paul Koffi
Les députés des groupes parlementaires Pdci-Rda, Udpci et Solidarité attendaient des excuses publiques en bonne et due forme de sa part. Mme Ago Marthe, au contraire, leur a servi une autre bonne tasse de thé qu'ils ont eu du mal à ingurgiter. En effet, après la lecture de la déclaration de protestation, des députés de la Mouvance parlementaire ont soulevé des préalables. Ils ont souhaité que Mme la 1ère vice-présidente présente l'ordre du jour de la séance qui, comme le prescrit le règlement intérieur en son article 20 en son point 1, est " établi par le président de l'Assemblée nationale après accord de la conférence des présidents ". Or, la conférence des présidents qui s'est tenue mardi dernier, au dire des députés de la Mouvance, n'a pu valider l'ordre du jour à cause toujours de Mme Ago Marthe. Cette dernière, ayant certainement flairé la réaction de ses collègues de l'opposition, a, dès son entrée dans l'hémicycle et bien avant l'appel nominatif, tenu à dire ceci : " Je vous demande de m'excuser pour ce qui s'est passé la dernière fois. C'est un problème qui va au-delà de la personne que je suis et de l'honorable Woï Messé. C'est un problème qui n'est relatif à nos deux personnes. Je vous demande de m'excuser pour ce qui s'est passé ". Les députés Pdci-Rda, Udpci et du groupe Solidarité ont pris acte même s'ils ont estimé que ces excuses n'étaient pas suffisantes. L'essentiel du débat a toutefois porté sur le respect de règlement et l'attitude de Mme Ago Marthe. " (…) Hier, (Ndlr mardi) en sortant de la salle, j'étais dehors, elle m'indexe en disant "couassiafouê". Je lui dis Madame moi "couassiafouê" ? Et elle me dit "Ton père et ta mère". Une 1ère vice-présidente qui est capable de tenir ce genre de propos ne mérite pas d'être à cette place. En tant que président de Commission, je suis exposé à beaucoup de difficultés, à des agressions. Une présidente qui dit cela ne mérite pas d'être à cette place ou alors c'est elle qui est "Couassiafouê" " a soutenu le député Kobenan Kouassi Adjoumani, président de la Commission des Affaires sociales et culturelles. Le président du Groupe parlementaire Pdci Jean Michel Moulod qui a eu droit à la parole a, pour sa part, dit ceci : " Nous avons fait une déclaration, nous avons cautionné cette session. Nous avons simplement demandé des excuses à étendre à la conférence des présidents. Si cela n'est pas fait, nous allons devoir récuser la séance. Vous avez levé la séance de la conférence des présidents sans qu'un ordre du jour ait été établi. Après les préalables, nous attendons que vous nous disiez sur quoi nous devons démarrer. Donnez-nous l'ordre du jour, commencez par ça. Nous vous respectons mais nous ne vous avons pas reconnue pendant les deux séances ". Le vice-président Boa Thiémélé Edjampan a renchéri en ces termes : " Mme la présidente, nous sommes venus avec le souci de tenir cette séance et de tout faire pour qu'elle ait lieu. Mais plus on avance, plus j'ai l'impression que cette séance ne peut pas avoir lieu. Si nous ne sommes pas réunis en conférnce des présidents, c'est qu'on ne respecte pas le règlement. Et si vous ne faites pas respecter le règlement, la séance ne peut pas se tenir ". Malheureusement, l'intransigeance de Mme Ago Marthe a amené les députés de la Mouvance parlementaire à sortir de la salle. Les députés sont partis en vacances après une session ordinaire bien mouvementée.
Paul Koffi