Les ambassadeurs des Etats-Unis et de Suisse sont allés faire leurs adieux, hier après-midi, au Premier ministre, Guillaume Soro, à la Primature, au Plateau. En fin de mission, ils vont retourner dans leurs pays respectifs après la célébration du cinquantenaire de la Côte d’Ivoire. « J’emporte avec moi l’image d’un pays qui est très riche, pas d’un pays pauvre, un pays riche, mais qui a besoin, peut-être, d’améliorer les systèmes en place », a affirmé SEMme Wanda Nesbitt qui emporte également avec elle le souvenir d’un peuple ivoirien « toujours très chaleureux, très accueillant et qui aspire fortement à des élections ».
Cette chaleur du peuple ivoirien, elle l’a expérimentée, sans doute pour la dernière fois, vendredi dernier, à Eden City de l’Île Boulay, au cours du déjeuner organisé en son honneur à l’occasion de son départ définitif de la Côte d’Ivoire, à travers les nombreux présents qui lui ont été offerts. « J’emporte aussi avec moi l’espoir qu’on aura bien les élections cette année », a-t-elle également déclaré à l’issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement. L’ambassadeur Wanda Nesbitt, à laquelle va succéder SEM Phillip Carter, qui a déjà servi en Afrique, notamment à Madagascar, au Gabon et en Guinée, quittera Abidjan le mardi 10 août pour les Etats-Unis où elle restera quelques mois avant une nouvelle affectation.
Quant à l’ambassadeur Dominik Langenbacher de Suisse, il aura passé un peu plus de cinq ans en Côte d’Ivoire où il est arrivé, se souvient-il, au moment du premier gouvernement de transition dirigé par Seydou Elimane Diarra. Il est plutôt satisfait de son bilan à quelques jours de son départ. « La Suisse est restée une amie fidèle de la Côte d’Ivoire et a choisi de ne pas s’engager au niveau politique », a-t-il fait remarquer. Berne a, de ce fait, maintenu sa coopération avec Abidjan à trois niveaux.
D’abord au niveau de la sortie de crise, elle a contribué au financement de plusieurs projets de développement à hauteur de 5 milliards de Cfa. Ensuite, au plan de la coopération scientifique, les deux pays ont signé une convention dont la mise en œuvre a donné naissance à un fonds qui permet à la Côte d’Ivoire de financer des bourses d’études et des bourses de recherche scientifique. Enfin, dans le domaine économique, la Confédération helvétique apparaît comme le deuxième investisseur européen sur le marché ivoirien. «Après la France, il y a la Grande-Bretagne qui est dans le pétrole offshore, donc on ne la voit pas ici, mais il y a toute une variété d’entreprises suisses présentes en Côte d’Ivoire, allant des multinationales aux entreprises individuelles. On a donc pu intensifier notre coopération sur ce plan-là et, il y a un mois, on a créé une Chambre de commerce suisse à Abidjan », a expliqué le diplomate.
Cyprien Tiesse
Cette chaleur du peuple ivoirien, elle l’a expérimentée, sans doute pour la dernière fois, vendredi dernier, à Eden City de l’Île Boulay, au cours du déjeuner organisé en son honneur à l’occasion de son départ définitif de la Côte d’Ivoire, à travers les nombreux présents qui lui ont été offerts. « J’emporte aussi avec moi l’espoir qu’on aura bien les élections cette année », a-t-elle également déclaré à l’issue de sa rencontre avec le chef du gouvernement. L’ambassadeur Wanda Nesbitt, à laquelle va succéder SEM Phillip Carter, qui a déjà servi en Afrique, notamment à Madagascar, au Gabon et en Guinée, quittera Abidjan le mardi 10 août pour les Etats-Unis où elle restera quelques mois avant une nouvelle affectation.
Quant à l’ambassadeur Dominik Langenbacher de Suisse, il aura passé un peu plus de cinq ans en Côte d’Ivoire où il est arrivé, se souvient-il, au moment du premier gouvernement de transition dirigé par Seydou Elimane Diarra. Il est plutôt satisfait de son bilan à quelques jours de son départ. « La Suisse est restée une amie fidèle de la Côte d’Ivoire et a choisi de ne pas s’engager au niveau politique », a-t-il fait remarquer. Berne a, de ce fait, maintenu sa coopération avec Abidjan à trois niveaux.
D’abord au niveau de la sortie de crise, elle a contribué au financement de plusieurs projets de développement à hauteur de 5 milliards de Cfa. Ensuite, au plan de la coopération scientifique, les deux pays ont signé une convention dont la mise en œuvre a donné naissance à un fonds qui permet à la Côte d’Ivoire de financer des bourses d’études et des bourses de recherche scientifique. Enfin, dans le domaine économique, la Confédération helvétique apparaît comme le deuxième investisseur européen sur le marché ivoirien. «Après la France, il y a la Grande-Bretagne qui est dans le pétrole offshore, donc on ne la voit pas ici, mais il y a toute une variété d’entreprises suisses présentes en Côte d’Ivoire, allant des multinationales aux entreprises individuelles. On a donc pu intensifier notre coopération sur ce plan-là et, il y a un mois, on a créé une Chambre de commerce suisse à Abidjan », a expliqué le diplomate.
Cyprien Tiesse
