Insuffisance de matériels didactiques, manque de stages embarqués pour certains élèves, absence d’un navire de formation sont, entre autres, les difficultés de l’Arstm soulevées par son Directeur général, le commandant Karim Coulibaly.
L’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) souffre d’un manque criard de matériels didactiques indispensables pour une formation de pointe. Le Directeur général a exprimé les besoins de l’école au cours de la fête de fin d’année qui s’est déroulée mercredi sur son site de Niangon-Lokoa à Yopougon. « Notre institution est confrontée à un certain nombre de problèmes qui sont la réhabilitation de nos équipements pédagogiques et didactiques, l’acquisition d’un nouveau navire-école, l’équipement en matériel informatique de pointe, l’obtention de stages embarqués pour les élèves », a réclamé le commandant Karim Coulibaly. Il a ajouté que 6 élèves officiers mécaniciens sont restés en rade, faute de stages embarqués. Les difficultés de cette académie qui accueille quinze nationalités trouvent son origine dans le non paiement des cotisations de la part des pays membres. « Les subventions des Etats, à l’exception de la Côte d’Ivoire, se faisant de plus en plus rares », le commandant Coulibaly dit avoir trouvé la parade en allant « capter » des financements internationaux et en tissant un partenariat gagnant-gagnant avec des acteurs du secteur maritime. L’octroi par l’Organisation maritime internationale (Omi) d’un don d’environ 600 millions Fcfa (1 million de dollars) pour l’acquisition d’un simulateur de navigation et d’un autre de pêche a permis à l’Académie de maintenir le cap, s’est réjoui l’officier supérieur de la marine. Le ministre des Transports a pour sa part salué la politique managériale du Dg qui a su maintenir l’école à flot malgré les turbulences. Selon Albert Flindé, l’Arstm doit se hisser au rang des écoles de référence grâce à la qualité de la formation, la rigueur dans le recrutement des candidats, le choix d’un corps enseignant de « haut » niveau, l’option d’une politique de gestion « moderne » et « modèle » conciliant « rigueur dans la gestion, probité et gestion apaisée des conflits ». Le successeur d’Albert Mabri Toikeusse a invité les Etats à se mettre à jour des cotisations. Le changement de cap avec la transformation de l’académie en université ouvre des perspectives ambitieuses pour cette institution créée en 1987 et qui forme les hommes de mer de 15 pays francophones, a indiqué le patron des transports. Le président du conseil d’administration, le ministre congolais chargé de la Marine marchande, a reconnu les efforts consentis par le pays hôte pour éviter à l’académie de chavirer dans les eaux troubles. Selon Martin Aimé Coussoud-Mavoungou (reprenté par son Dir Cab), « le gouvernement ivoirien a joué de façon formidable sa partition. Il a permis à l’Arstm de retrouver un niveau à la hauteur des institutions du même genre, tout en redonnant confiance aux différents partenaires ». Il a exhorté les autres pays à suivre le chemin tracé par la Côte d’Ivoire. La cérémonie a pris fin par la récompense des meilleurs élèves, le passage de flambeau et le défilé. 378 élèves dont 56 non Ivoiriens ont décroché leur diplôme cette année.
Nomel Essis
Légende : Le commandant Karim Coulibaly veut tisser un partenariat gagant-gagnant avec tous les opérateurs maritimes.
L’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm) souffre d’un manque criard de matériels didactiques indispensables pour une formation de pointe. Le Directeur général a exprimé les besoins de l’école au cours de la fête de fin d’année qui s’est déroulée mercredi sur son site de Niangon-Lokoa à Yopougon. « Notre institution est confrontée à un certain nombre de problèmes qui sont la réhabilitation de nos équipements pédagogiques et didactiques, l’acquisition d’un nouveau navire-école, l’équipement en matériel informatique de pointe, l’obtention de stages embarqués pour les élèves », a réclamé le commandant Karim Coulibaly. Il a ajouté que 6 élèves officiers mécaniciens sont restés en rade, faute de stages embarqués. Les difficultés de cette académie qui accueille quinze nationalités trouvent son origine dans le non paiement des cotisations de la part des pays membres. « Les subventions des Etats, à l’exception de la Côte d’Ivoire, se faisant de plus en plus rares », le commandant Coulibaly dit avoir trouvé la parade en allant « capter » des financements internationaux et en tissant un partenariat gagnant-gagnant avec des acteurs du secteur maritime. L’octroi par l’Organisation maritime internationale (Omi) d’un don d’environ 600 millions Fcfa (1 million de dollars) pour l’acquisition d’un simulateur de navigation et d’un autre de pêche a permis à l’Académie de maintenir le cap, s’est réjoui l’officier supérieur de la marine. Le ministre des Transports a pour sa part salué la politique managériale du Dg qui a su maintenir l’école à flot malgré les turbulences. Selon Albert Flindé, l’Arstm doit se hisser au rang des écoles de référence grâce à la qualité de la formation, la rigueur dans le recrutement des candidats, le choix d’un corps enseignant de « haut » niveau, l’option d’une politique de gestion « moderne » et « modèle » conciliant « rigueur dans la gestion, probité et gestion apaisée des conflits ». Le successeur d’Albert Mabri Toikeusse a invité les Etats à se mettre à jour des cotisations. Le changement de cap avec la transformation de l’académie en université ouvre des perspectives ambitieuses pour cette institution créée en 1987 et qui forme les hommes de mer de 15 pays francophones, a indiqué le patron des transports. Le président du conseil d’administration, le ministre congolais chargé de la Marine marchande, a reconnu les efforts consentis par le pays hôte pour éviter à l’académie de chavirer dans les eaux troubles. Selon Martin Aimé Coussoud-Mavoungou (reprenté par son Dir Cab), « le gouvernement ivoirien a joué de façon formidable sa partition. Il a permis à l’Arstm de retrouver un niveau à la hauteur des institutions du même genre, tout en redonnant confiance aux différents partenaires ». Il a exhorté les autres pays à suivre le chemin tracé par la Côte d’Ivoire. La cérémonie a pris fin par la récompense des meilleurs élèves, le passage de flambeau et le défilé. 378 élèves dont 56 non Ivoiriens ont décroché leur diplôme cette année.
Nomel Essis
Légende : Le commandant Karim Coulibaly veut tisser un partenariat gagant-gagnant avec tous les opérateurs maritimes.