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Société Publié le vendredi 6 août 2010 | Fraternité Matin

Retraite à la Cnps: réformer le système pour sortir les retraités de la pauvreté

Les journées du réseau ivoirien des gestionnaires des ressources humaines et de la Cnps ont pris fin mercredi à l’immeuble Crreae-Uemoa. On retient de la communication de Traoré Adama, responsable de la cellule et développement que l’état financier de la branche retraite est si préoccupant que si aucune réforme n’est faite, la Caisse nationale de prévoyance sociale va se retrouver face à une situation… divergente des recettes et des dépenses. De sorte que le solde technique de la branche vieillesse passera d’un excédent légèrement positif en 2005, à un déficit d’environ 714.000.000 de F en 2010 et de près de 398 milliards en 2055. La raison est que le régime retraite de la Cnps promet plus qu’il ne collecte car le taux de cotisation actuel ne permet plus de financer les prestations de la branche. La position du patronat ivoirien sur la réforme de la branche retraite et la future réforme de la branche des accidents du travail et des maladies professionnelles a été donnée mercredi, par Me Théodore Hoegah, qui représentait le président de la Cgeci, Jean Kacou Diagou.

Les retraités tirent le diable par la queue

Il a d’entrée de jeu dit avoir pris acte de ce que les réformes visent à améliorer la qualité des prestations de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps). Aussi, le patronat y adhère, mais avec un soutien timide. «Parce que la réforme ne vise selon lui qu’à équilibrer un régime financier ». Tandis que le patronat veut aller au-delà. Étant donné qu’il a constaté une paupérisation des retraités due à la faiblesse du régime de retraite. Le patronat a aussi relevé le fait que la durée de vie des retraités après le départ à la retraite est relativement courte. « Les retraités tirent le diable par la queue. Et nous ne souhaitons plus que nos salariés devenus retraités soient à l’avenir dans cette situation. Nous avons soutenu le régime pour le préserver avant tout. Mais nous souhaitons aller au-delà, dans l’intérêt de nos travailleurs et de l’économie nationale ». Me Théodore a par ailleurs déclaré que l’une des satisfactions au moment où l’on fête le cinquantenaire de la Côte d’Ivoire, c’est que le pays a pu développer une classe moyenne qui a un certain pouvoir d’achat et qui est en mesure de consommer. « En consommant, on va générer des activités et créer des emplois ». Aussi, souhaite-t-il que les retraités de demain soient nantis au point de pouvoir s’offrir des voyages et vivre à leur aise. « Pour un chef d’entreprise, le gain n’est pas l’objectif primordial unique. Au niveau du patronat ivoirien, nous ne voulons pas être des businessmen qui n’ont à cœur que de se remplir les poches. Nous prenons en considération l’intérêt des travailleurs. C’est sur ce point que nous attendons le réseau et la Cnps », a-t-il souligné. Avant de relever les problèmes que pose la réforme. Notamment la pénibilité de certains emplois qu’il convient de prendre en compte. De même que le vieillissement de la population active. Ce qui est de nature à pénaliser la productivité des entreprises.

Marie-Adèle Djidjé
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