Un tableau des plus sombres. A l’image de la Côte d’Ivoire, la situation de Katiola n’est nullement reluisante. Elle est plutôt catastrophique. C’est en tout cas, ce qui sort de la situation du département, telle que décrite hier, à la place de la paix de Katiola, par Mme Koné Dorothée, porte-parole des populations de Katiola. Car, dira-t-elle à l’entame de son discours : « les femmes et les jeunes filles de Katiola, à l’instar de leurs sœurs des autres régions du pays, sont vulnérables au plan économique ». Idem pour les jeunes et les paysans du département. D’où cette double interrogation : « Monsieur le président, quelles sont vos solutions pour tous ces jeunes gens déscolarisés ? Quelles sont vos solutions pour l’agriculture en générale dans notre région ?». Question pertinente, d’autant plus que selon elle, les populations de Katiola, en majorité paysanne, vous disent que l’heure est grave. Parce que les conditions de commercialisation des cultures vivrières, du coton et de l’anacarde, sont déplorables, faute d’infrastructures routières pour les premières, des prix très dérisoires pour les seconds. Il faut, a-t-elle souhaité, une bonne politique pour que l’anacarde et le coton apportent un revenu substantiel aux braves paysans. « C’est pourquoi, dira-t-elle, les jeunes, les filles et les paysans attendent beaucoup de vous ». « Les jeunes m’ont dit de vous dire qu’ils attendent beaucoup de vous », a-t-elle indiqué. Il faut, a-t-elle préconisé, un ensemble de solutions pour que les femmes notamment quittent la situation de précarité dans laquelle elles vivent. Ce cri de cœur a été repris par Coulibaly Ouamien, maire de Katiola, pour qui la Côte d’Ivoire est en train de tomber en lambeau du fait de la refondation. Fort heureusement, avec ADO, pense t-il, les choses vont changer en bien. « Vous êtes le Messie de la Côte d’Ivoire », a indiqué Coulibaly Ouamien.
TL
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