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Société Publié le jeudi 12 août 2010 | Soir Info

Marcory: tragique - Il part honorer un rendez-vous avec des amis et est retrouvé mort

Le jeune N’Doly Sékou (19 ans), encore sevré des délices de l’obtention d’un premier emploi, n’émargera plus jamais au bas de la liste des vivants sur terre. Il en a tout simplement été rayé. De façon tragique. Son corps sans vie a été retrouvé au quartier « Gfci », dans la commune de Marcory. Pour en venir aux faits qui nous sont rapportés, en effet, le lundi 2 août dernier, N’Doly Sékou part du domicile familial à Koumassi « Sopim ». A sa mère, ouvrière dans une entreprise en Zone industrielle, il signifie qu’il sera de retour dès le lendemain. Sur sa destination, pas vraiment grand-chose. Mais une fois parti, le jeune homme, échappant complètement à l’autorité de sa mère sous le toit de laquelle il vit, ne rentre pas le lendemain, comme promis. Il met plus de temps qu’il n’en faut. Et c’est seulement cinq jours plus tard, qu’il rentre à la maison. En fait, lorsque Sékou revient au logis familial, c’est pour prendre d’autres vêtements aux fins de changer les autres qu’il porte. Le lendemain samedi 7 août, jour de la célébration du cinquantenaire, le jeune homme signifie à sa génitrice, qu’il n’est pas du tout question, pour lui, de passer cette fête là à la maison. Et d’ajouter qu’il doit répondre à l’invitation d’amis en compagnie desquels, il entend faire bombance. Le matin donc du samedi, c’est dans de nouvelles fringues, que Sékou quitte la maison. Mais avant, comme la dernière fois, il explique qu’il n’en aura pas vraiment pour longtemps. En tout cas, pas comme la fois passée. Et qu’il sera donc là, au plus tard, à la tombée de la nuit. Le temps d’écumer quelques lieux de joie avec ses compagnons. Mais alors même que la nuit est totalement tombée et que l’on est proche d’atteindre les premières heures matinales du dimanche 8 août, Sékou ne pointe pas encore présent à la maison. Au demeurant, sa mère ne s’en inquiète pas vraiment. Son fils étant toujours rentré de ses virées. Malheureusement, la pauvre est loin de savoir que cette fois, elle est carrément à côté de la plaque. Ne le sachant pas comme on l’a dit, la mère qui répond aux initiales de B.A part se coucher. Tranquillement, elle sombre dans les bras de Morphée. Mais aux environs de 4h du matin, l’ouvrière est brusquement tirée de son sommeil, par son téléphone-portable dont la sonnerie sur un appel n’a de cesse de se faire entendre. Lorsqu’elle décroche, l’interlocuteur au bout du fil, qui refuse tout de suite de se présente, l’invite plutôt à venir découvrir le corps sans vie de son fils. Et la voix d’indiquer l’endroit exact où elle pourra faire cette découverte. Mais alors que toute tremblante et choquée, elle veut avoir un peu plus de précisions, la pauvre mère s’entend plutôt carrément raccrocher au nez. Lorsqu’elle relance le numéro pour prendre, de nouveau, langue avec son interlocuteur de l’instant, l’appareil est cette fois fermé. Selon les renseignements, dame B.A qui veut bien croire à une farce de plaisantin, voulant juste troubler son sommeil, entreprend tout de même d’aller voir ce qui se passe. Elle réveille quelques voisins et en compagnie de ces derniers, fonce immédiatement sur les lieux. Sur place bien malheureusement, c’est la terrible et triste réalité qui se présente à elle. La terrible réalité du corps sans vie de son fils, étendu à même le sol. La plaie béante au niveau de la poitrine situe sur la violence de la mort de Sékou. C’est une mère complètement sonnée, qui s’affaisse sur le cadavre de son fils. Elle pleure et hurle son nom avec l’espoir qu’il lui réponde. Peine perdue, hélas. Son Sékou ne l’entend pas. Il ne l’entendra plus jamais d’ailleurs. Qui a tué le jeune homme ? Est-ce celui qui a joint sa mère au téléphone ? Est-ce l’un de ses proches ? Vu que celui qui a appelé, l’a fait sur le numéro de sa mère. Qu’a fait Sékou pour être tué ? Ce sont autant de questions auxquelles devra répondre l’enquête ouverte par la police, venue procéder au constat d’usage.

Madeleine TANOU
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