Depuis son déclenchement, le mois dernier jusqu'à ce jour, l'épidémie de fièvre jaune a fait treize cas dont deux décès, dans le district d'Abidjan, à Grand-Bassam et Bouaké. Quant à la dengue, toujours dans la même zone, elle a touché douze personnes mais n'a fait aucun décès. Une situation bien grave que le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique ne veut pas gérer seul. Hier, le premier responsable, Aka Aouelé, a sollicité, à son cabinet, l'aide des maires et de partenaires au nombre desquels les ministères de l'Environnement, des Eaux et Forêts ; de la Jeunesse, du Sport et de la Salubrité urbaine. Selon le directeur général de la santé, Simplice Anongba, cette contribution va se matérialiser par la sensibilisation des administrés au vecteur, à savoir un moustique aedes, à la lutte antivectorielle et surtout, à la destruction de gîtes domestiques et d'encombrants de toutes sortes. Ceci, pour éviter la reproduction de ce moustique. Le directeur de la Santé a également plaidé pour la démoustication. Un plan existe, à en croire son collègue de l'Hygiène publique, Pr N'guessan Alexandre. Il a été mis en place, à l'occasion de la crise et intègre la vaccination de masse contre la fièvre jaune. Le lancement a été fait le 30 juillet dernier à Grand-Bassam par le ministre. En raison des opérations de vaccination de masse qui se sont tenues en 2001 et 2008, Abidjan n'est pas concernée. La fièvre jaune et la dengue sont des maladies infectieuses dont les symptômes sont très semblables à ceux du paludisme.
Deux maires ont répondu à l'appel. Il s'agit de celui de Port-Bouët, Mme Hortense Aka Anghui, et d'Adjamé, Youssouf Sylla.Les autres se sont fait représenter.
Marcelline Gneproust
Deux maires ont répondu à l'appel. Il s'agit de celui de Port-Bouët, Mme Hortense Aka Anghui, et d'Adjamé, Youssouf Sylla.Les autres se sont fait représenter.
Marcelline Gneproust