x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 12 août 2010 | Nord-Sud

Vih/Sida à l`intérieur du pays /Gagnoa : les femmes plus touchées que les hommes

On n'en parle pas très souvent, mais les villes de l'intérieur du pays sont sérieusement touchées par la pandémie du Vih-Sida. Heureusement, les mécanismes de prévention et de prise en charge des personnes infectées ont été mis en place dans la majorité des localités.

Créé en 2006, ''Fromager sidastop'' est la principale Ong active contre la pandémie dans la région. Son siège est au quartier Naireyville. A l'entrée, on peut lire sur le mur qui fait office de clôture ''conseil et dépistage volontaire, anonyme et gratuit'. L'organisation intervient essentiellement au plan de la lutte communautaire. « Nous avons pour mission la sensibilisation, le dépistage et la prise en charge communautaire des malades», précise le chargé des suivis et évaluation, Ahoré Miézan. La sensibilisation se fait à la fois en direction de la masse et dans la proximité. A titre d'exemple, la radio locale accorde un temps d'antenne, chaque mercredi, à l'Ong pour s'adresser à la population. Résultat, c'est par centaines que les populations viennent s'enquérir de leur état sérologique. «Nous recevons en moyenne 700 à 800 personnes par mois. Et nous décelons en moyenne 18 cas de séropositivité », révèle-t-il. Depuis 2006, l'Ong a accueilli 13.000 visiteurs. Elle reçoit plus d'hommes que de femmes pour le dépistage. Mais, après les analyses, plus de femmes sont déclarées séropositives que d'hommes. « La tranche d'âge de dépistage est de 18 ans et plus. Pour les mineurs, il nous faut une autorisation parentale », a souligné M.Ahoré.
La prise en charge est médicale et psycho-sociale. Des entretiens sont organisés soit entre anciens et nouveaux malades, soit entre les conseillers de l'ong et les malades, pour les amener à comprendre que leur état n'est pas une fatalité. La prise en charge médicale part du dépistage jusqu'au bilan.

Selon les informations recueillies sur place, les antirétroviraux (Arv) sont distribuées gratuitement aux malades au sein des structures sanitaires telles que le centre anti-tuberculeux (Cat), le Chr, le dispensaire urbain et dans les maternités. Ahoré qui a l'habitude de suivre les malades chez eux à domicile, soutient que la prise correcte des médicaments est un gage de soulagement du malade. «Avec les Arv, on peut vivre normalement», assure-t-il.

Alain Kpapo à Gagnoa
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ