Elle est caractérisée par une prépondérance de maladies infectieuses, à l'origine d'un taux de morbidité de plus de 50 % à 60 % et d'un taux élevé de mortalité estimé à 14,2 pour 1000. Le Vih/Sida est à l'origine de la mort de la plupart des jeunes cadres. Cette pandémie sévit. Et surtout, dans le milieu juvénile, selon le Dr Adjoby Roland, médecin au Centre hospitalier universitaire de Cocody. Outre l'infection au Vih/Sida, l'on note également le paludisme, la tuberculose, la grippe, la fièvre jaune et l'hypertension artérielle. Ces maladies sont la première cause de consultation chez les adultes et la première cause de décès chez les enfants de moins de 5 ans.
Toutes ces causes, selon un cadre du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique que nous avons joint au téléphone, ont leur origine dans la pauvreté. «La pauvreté entraîne la maladie et la maladie, la mort », confie-t-il. Les populations, dit-il, n'arrivent plus à manger à leur faim. La malnutrition est la cause d'un système immunitaire déficient. Et, un homme qui a un système immunitaire déficient peut succomber à une infection, aussi bénigne soit-elle. Dr Kotoclo Alain, médecin à l'hôpital général d'Abobo, ne dit pas autre chose que son prédécesseur. Il met en cause le sous-développement, la pauvreté et l'insalubrité. Avec son corollaire de maladies du péril fécal telles que la fièvre jaune et le choléra. Selon lui, à l'opposé des pays développés tels que le Canada, où l'espérance de vie continue de s'allonger et dépasse maintenant les 80 ans pour les deux sexes, l'espérance de vie des populations des pays d'Afrique subsaharienne oscille autour de 47 ans. L'environnement est malsain. L'Etat ne dispose pas suffisamment de moyens matériels et financiers pour lutter efficacement contre les pandémies. Selon lui, le niveau élevé d'analphabétisme freine quelque peu les petites campagnes de lutte contre les maladies telles que le paludisme et le Vih/Sida initiées par des Ong. Toutefois, il reconnaît que les femmes, malgré les nombreuses tâches domestiques qu'elles effectuent, vivent plus longtemps que les hommes.
Pourquoi les femmes vivent plus longtemps
Les spécialistes évoquent plusieurs raisons. «La femme a une hygiène de vie saine. Contrairement à l'homme qui s'adonne à des vices tels que l'alcoolisme, le tabagisme et la multiplicité de conjointes», indique Dr Kotoclo. Le tabagisme et l'alcoolisme sont des facteurs de risque vasculaires qui occasionnent, chaque année, dans le monde la mort de plus de 6 millions de personnes, selon l'Oms. Le grand nombre de partenaires réduit aussi l'espérance de vie. Car, selon le praticien, au fur et à mesure que le nombre de ses partenaires sexuelles accroît, le risque pour l'homme d'attraper le Vih/Sida grandit. Dr Adjobi évoque d'autres causes de mort plus fréquentes chez l'homme que chez femme. Ce sont les morts violentes (accidents de circulation, suicide, etc.)
Adélaïde Konin
Toutes ces causes, selon un cadre du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique que nous avons joint au téléphone, ont leur origine dans la pauvreté. «La pauvreté entraîne la maladie et la maladie, la mort », confie-t-il. Les populations, dit-il, n'arrivent plus à manger à leur faim. La malnutrition est la cause d'un système immunitaire déficient. Et, un homme qui a un système immunitaire déficient peut succomber à une infection, aussi bénigne soit-elle. Dr Kotoclo Alain, médecin à l'hôpital général d'Abobo, ne dit pas autre chose que son prédécesseur. Il met en cause le sous-développement, la pauvreté et l'insalubrité. Avec son corollaire de maladies du péril fécal telles que la fièvre jaune et le choléra. Selon lui, à l'opposé des pays développés tels que le Canada, où l'espérance de vie continue de s'allonger et dépasse maintenant les 80 ans pour les deux sexes, l'espérance de vie des populations des pays d'Afrique subsaharienne oscille autour de 47 ans. L'environnement est malsain. L'Etat ne dispose pas suffisamment de moyens matériels et financiers pour lutter efficacement contre les pandémies. Selon lui, le niveau élevé d'analphabétisme freine quelque peu les petites campagnes de lutte contre les maladies telles que le paludisme et le Vih/Sida initiées par des Ong. Toutefois, il reconnaît que les femmes, malgré les nombreuses tâches domestiques qu'elles effectuent, vivent plus longtemps que les hommes.
Pourquoi les femmes vivent plus longtemps
Les spécialistes évoquent plusieurs raisons. «La femme a une hygiène de vie saine. Contrairement à l'homme qui s'adonne à des vices tels que l'alcoolisme, le tabagisme et la multiplicité de conjointes», indique Dr Kotoclo. Le tabagisme et l'alcoolisme sont des facteurs de risque vasculaires qui occasionnent, chaque année, dans le monde la mort de plus de 6 millions de personnes, selon l'Oms. Le grand nombre de partenaires réduit aussi l'espérance de vie. Car, selon le praticien, au fur et à mesure que le nombre de ses partenaires sexuelles accroît, le risque pour l'homme d'attraper le Vih/Sida grandit. Dr Adjobi évoque d'autres causes de mort plus fréquentes chez l'homme que chez femme. Ce sont les morts violentes (accidents de circulation, suicide, etc.)
Adélaïde Konin
