Ainsi s'exprimait l'ancien président de la République s'adressant aux officiers supérieurs et aux officiers généraux de l'Armée et de la Gendarmerie nationales à qui il venait de distribuer à la pelle étoiles et barrettes… sans doute pour avoir perdu la guerre ainsi qu'il le leur a fait remarquer il n'y a pas si longtemps que ça ou alors pour s'être tristement illustrés en ordonnant à leurs troupes de tirer systématiquement à balles réelles sur les populations civiles aux mains nues afin que grâce à ces actes "hautement républicains", il demeure éternellement au pouvoir !
Dans tous les cas, cette sortie de l'ancien président de la République devant un parterre d'invités de marque médusés, ne manque pas de soulever une foule de questions relativement au rôle de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationales et de ceux qui les dirigent.
Il convient auparavant de se demander ce que monsieur Laurent Gbagbo entend par tomber !
Car jusqu'à plus ample informé, nous n'avons pas connaissance d'une quelconque action de déstabilisation du régime de la refondation.
D'où viendrait donc cette chute qui empêche monsieur Gbagbo de dormir ? Devons-nous penser que s'il est battu à la régulière à la prochaine présidentielle, et c'est malheureusement pour lui ce qui arrivera, il considérerait cela comme un écroulement qui entraînerait dans son sillage, comme une réplique sismique, l'effondrement de ses " valeureux" officiers supérieurs et généraux ?
Est-ce pour éviter cette catastrophe pour lui fatale, qu'il a fait tomber cette pluie de promotions ubuesques où le ridicule le disputait au sort tragique qui est celui de notre pays aujourd'hui ?
L'ancien président de la République a donc pris soin de faire des avancements dont les critères étaient essentiellement les hommes liges et la fibre ethnique.
Ce ne sont donc pas les manœuvres d'équilibrisme maladroit et foireux de monsieur Kadet Bertin qui effaceront, à travers des arguties infantilisantes, la marque déposée du FPI et de la refondation : le copinage et le tribalisme.
A travers cette sortie hasardeuse, véritable déclaration de guerre à l'opposition et au peuple ivoirien tout entier, monsieur Gbagbo avoue enfin que les messages qu'il s'est acharné à nous faire parvenir à travers ses oracles et ses devins étaient des messages faux et trompeurs.
Pourquoi l'ancien président de la République tremble-t-il en effet alors que des prophètes et une série de sondages lui garantissent la victoire avec des scores dignes des régimes communistes les plus rétrogrades ?
Monsieur Gbagbo et le FPI se rendent compte que la mayonnaise de l'intoxication, de la désinformation et de la crétinisation n'a pas pris et que le peuple de Côte d'Ivoire, même s'il a courbé l'échine pendant une décennie, n'est pas disposé à livrer encore une fois le pays à des apprentis et à des prestidigitateurs débutants, maladroits et malhabiles à l'incompétence reconnue et confirmée.
D'où le message non équivoque qu'il adresse aux Forces de Défense et de Sécurité à travers ses officiers supérieurs et généraux croulant sous les galons dorés à eux remis dans des enveloppes surprises : "puisque ma chute sera votre chute, je vous demande de me soutenir dans toutes les actions que je mènerai, soit en refusant d'aller aux élections, soit à l'issue de l'élection présidentielle.
Vous savez que si cette élection a lieu, je serai battu à plate couture et que je n'aurai d'autre alternative que le passage en force.
Comme mentionné plus haut, je peux même être amené à refuser que les élections aient lieu.
En conséquence, votre devoir et votre intérêt, c'est de me soutenir et de me faire réussir ce passage en force en étouffant toute velléité de contestation et, si nécessaire, en écrasant dans le sang toute manifestation hostile…à mon élection (???) ou à mon soutien au pouvoir qui ne peuvent qu'être des décisions et des actions forcément démocratiques.
C'est pourquoi, quoique vous ayez fait pale figure dans cette guerre face aux rebelles, j'ai décidé de vous accorder mon auguste pardon et de vous accorder les promotions que vous avez eues. Vous êtes donc tenus de me renvoyer l'ascenseur pour que nous puissions demeurer et progresser ensemble."
Il appartient aux officiers supérieurs et aux officiers généraux d'entendre ce chant de désespoir et de prendre les décisions, d'adopter l'attitude qu ne heurtent pas leur propre conscience ( ?)
Le poète dit certes que "les plus désespérés sont les chants les beaux". Il faut cependant se demander si une voix trop rauque ou même simplement avinée et discordante ne glisse pas de fausses notes dans ce chant qui aurait pu être si beau !
Les officiers supérieurs et les officiers généraux de nos ( ?) Forces de Défense et de Sécurité ont toujours juré la main sue le cœur qu'ils sont républicains et qu'ils ne sont aucunement attachés à la personne d'un chef d'Etat.
C'est à l'unisson qu'ils avancent, qu'ils ont ainsi servi le Président HOUPHOUET-BOIGNY et le Président BEDIE sans jamais avoir pris une carte de militant PDCI.
Certains disent avoir en 1990 libéré l'aéroport quand d'autres avancent qu'ils ont porté une croix plus lourde que celle du Christ en 1999 et en 2000.
Nous somme heureux de relever que ces officiers républicains n'ont jamais avancé que le Président HOUPHOUET-BOIGNY et le Président BEDIE leur ont, en aucun temps, donné l'ordre de tirer sur des populations civiles sans arme, ce qu'ils font allégrement avec le régime de la refondation et qu'ils mettent au bilan de leurs actes républicains !
Nous continuons tout de même de croire qu'ils ne franchiront pas le Rubicon en imposant au peuple un candidat qu'il aura rejeté !
S'ils agissaient ainsi, ils démontreraient que les barrettes et les étoiles qu'ils arborent en ce moment étaient totalement imméritées et que les Forces de Défense et de Sécurité ne sont ni plus ni moins que la garde prétorienne d'un individu et les janissaires de monsieur Gbagbo Laurent et son régime !
Le peuple ivoirien les observe donc et le monde entier aussi !
Nous osons espérer qu'un déclic se fera, qu'un sursaut s'opèrera pour que les Forces de Défense et de Sécurité cessent de continuer dans la voie des directeurs généraux et centraux corrompus et incompétents qu'elles viennent imposer contre l'avis des conseils d'administration et des travailleurs.
Nous osons espérer que les Forces de Défense et de Sécurité mettront fin à cette pratique pour elles de venir réinstaller par la force des dirigeants et responsables qui ont tué pour s'enrichir et que monsieur Gbagbo Laurent et son régime ont refusé de sanctionner parce que la vie de leurs ( ?) concitoyens est le cadet de leur souci !
Aujourd'hui, avec une Côte d'Ivoire à l'agonie et en lambeaux ces officiers supérieurs et ces officiers généraux qu'on invite à réprimer toute contestation d'une victoire volée, doivent faire l'effort de voir enfin l'intérêt général et l'intérêt supérieur de la nation plutôt que des intérêts égoïstes et mesquins, fussent-ils les leurs !
Personne ne demande à l'Armée nationale, à la Gendarmerie nationale, à la Police nationale de soutenir un camp contre un autre mais d'observer une neutralité parfaite et de se ranger derrière le guide que le peuple aura librement choisi.
Toute autre attitude des Forces de Défense et de Sécurité qui consisterait à soutenir et à imposer le vaincu parce qu'il leur a distribué des barrettes et des étoiles signifierait pour elles qu'elles regardent toujours par le petit bout de la lorgnette et cela ne sera pas à leur honneur.
Déjà le président ( ?) candidat, alors qu'il se sait battu, dessine les contours de son prochain gouvernement et annonce des actions qu'il compte engager après les élections, dont notamment le grand défilé militaire et civil du fameux cinquantenaire.
Est-ce parce que les officiers supérieurs et les officiers généraux lui ont fourni des gages et lui ont juré fidélité quelle que soit la situation qui prévaudra en prenant ainsi la décision criminelle de trahir la Côte d'Ivoire et son peuple ?
Nous disons à monsieur Gbagbo et au FPI que la meilleure façon de conserver le pouvoir, c'est de développer le pays et de construire le bonheur de ses habitants et non en se livrant à un jeu malsain et cynique de recours exclusif à la force, à la violence, aux tueries et à la terreur !
La guerre qu'on invoque à temps et à contretemps pour justifier la destruction du pays est un argument pour les idiots et les imbéciles.
Prétendant "régner"sur la Côte d'Ivoire utile, monsieur Gbagbo et son régime auraient pu faire de ces 40% du territoire sous leur autorité un vrai paradis.
Il se trouve que leur incompétence avérée, leur incurie notoire, leur cupidité et leur avarice en ont fait un enfer, pire même que le territoire contrôlé par la rébellion.
Quand on ne connaît rien à la gestion d'un Etat, si différent d'un village, on s'entoure d'hommes compétents et honnêtes pour rendre le pays prospère et les populations heureuses.
Ce n'est pas à coup de "moi" et de "je", ce n'est pas avec un ego démesuré et injustifié, ce n'est pas avec un orgueil déplacé qu'on devient ou qu'on est chef d'Etat.
Il fallait conduire une politique de dialogue et de paix au lieu des actes confligènes que monsieur Gbagbo et le FPI ont tout de suite posés dès leur accession au pouvoir et qui nous ont conduits à cette guerre inutile dont nous continuons de subir les conséquences.
Monsieur Gbagbo, son clan et son camp n'ont jamais compris cela et c'est ce qui les pousse à s'agripper à l'Armée comme seule et unique bouée de sauvetage.
On promet alors de faire en cinq ans ce qu'on a été incapable de faire en dix ans, abreuvant le peuple de promesses vaseuses qui seront comme toujours sans lendemain.
L'idée du prétendu génie politique, c'est de ne choyer que les Forces Armées qu'on transforme en forces de répression et de tueries indiscriminées pour continuer à jouir des délices d'un pouvoir usurpé et profané.
Que monsieur Gbagbo et son régime se rappellent Picrocole et Pyrrhus dont les victoires ont été sans lendemain.
Parce qu'un tel coup de force grossier ne prospèrera pas.
Alors halte à la prolifération des galons dorés qu'aucun mérite ne justifie !
Doubé Binty
Dans tous les cas, cette sortie de l'ancien président de la République devant un parterre d'invités de marque médusés, ne manque pas de soulever une foule de questions relativement au rôle de l'Armée, de la Gendarmerie et de la Police nationales et de ceux qui les dirigent.
Il convient auparavant de se demander ce que monsieur Laurent Gbagbo entend par tomber !
Car jusqu'à plus ample informé, nous n'avons pas connaissance d'une quelconque action de déstabilisation du régime de la refondation.
D'où viendrait donc cette chute qui empêche monsieur Gbagbo de dormir ? Devons-nous penser que s'il est battu à la régulière à la prochaine présidentielle, et c'est malheureusement pour lui ce qui arrivera, il considérerait cela comme un écroulement qui entraînerait dans son sillage, comme une réplique sismique, l'effondrement de ses " valeureux" officiers supérieurs et généraux ?
Est-ce pour éviter cette catastrophe pour lui fatale, qu'il a fait tomber cette pluie de promotions ubuesques où le ridicule le disputait au sort tragique qui est celui de notre pays aujourd'hui ?
L'ancien président de la République a donc pris soin de faire des avancements dont les critères étaient essentiellement les hommes liges et la fibre ethnique.
Ce ne sont donc pas les manœuvres d'équilibrisme maladroit et foireux de monsieur Kadet Bertin qui effaceront, à travers des arguties infantilisantes, la marque déposée du FPI et de la refondation : le copinage et le tribalisme.
A travers cette sortie hasardeuse, véritable déclaration de guerre à l'opposition et au peuple ivoirien tout entier, monsieur Gbagbo avoue enfin que les messages qu'il s'est acharné à nous faire parvenir à travers ses oracles et ses devins étaient des messages faux et trompeurs.
Pourquoi l'ancien président de la République tremble-t-il en effet alors que des prophètes et une série de sondages lui garantissent la victoire avec des scores dignes des régimes communistes les plus rétrogrades ?
Monsieur Gbagbo et le FPI se rendent compte que la mayonnaise de l'intoxication, de la désinformation et de la crétinisation n'a pas pris et que le peuple de Côte d'Ivoire, même s'il a courbé l'échine pendant une décennie, n'est pas disposé à livrer encore une fois le pays à des apprentis et à des prestidigitateurs débutants, maladroits et malhabiles à l'incompétence reconnue et confirmée.
D'où le message non équivoque qu'il adresse aux Forces de Défense et de Sécurité à travers ses officiers supérieurs et généraux croulant sous les galons dorés à eux remis dans des enveloppes surprises : "puisque ma chute sera votre chute, je vous demande de me soutenir dans toutes les actions que je mènerai, soit en refusant d'aller aux élections, soit à l'issue de l'élection présidentielle.
Vous savez que si cette élection a lieu, je serai battu à plate couture et que je n'aurai d'autre alternative que le passage en force.
Comme mentionné plus haut, je peux même être amené à refuser que les élections aient lieu.
En conséquence, votre devoir et votre intérêt, c'est de me soutenir et de me faire réussir ce passage en force en étouffant toute velléité de contestation et, si nécessaire, en écrasant dans le sang toute manifestation hostile…à mon élection (???) ou à mon soutien au pouvoir qui ne peuvent qu'être des décisions et des actions forcément démocratiques.
C'est pourquoi, quoique vous ayez fait pale figure dans cette guerre face aux rebelles, j'ai décidé de vous accorder mon auguste pardon et de vous accorder les promotions que vous avez eues. Vous êtes donc tenus de me renvoyer l'ascenseur pour que nous puissions demeurer et progresser ensemble."
Il appartient aux officiers supérieurs et aux officiers généraux d'entendre ce chant de désespoir et de prendre les décisions, d'adopter l'attitude qu ne heurtent pas leur propre conscience ( ?)
Le poète dit certes que "les plus désespérés sont les chants les beaux". Il faut cependant se demander si une voix trop rauque ou même simplement avinée et discordante ne glisse pas de fausses notes dans ce chant qui aurait pu être si beau !
Les officiers supérieurs et les officiers généraux de nos ( ?) Forces de Défense et de Sécurité ont toujours juré la main sue le cœur qu'ils sont républicains et qu'ils ne sont aucunement attachés à la personne d'un chef d'Etat.
C'est à l'unisson qu'ils avancent, qu'ils ont ainsi servi le Président HOUPHOUET-BOIGNY et le Président BEDIE sans jamais avoir pris une carte de militant PDCI.
Certains disent avoir en 1990 libéré l'aéroport quand d'autres avancent qu'ils ont porté une croix plus lourde que celle du Christ en 1999 et en 2000.
Nous somme heureux de relever que ces officiers républicains n'ont jamais avancé que le Président HOUPHOUET-BOIGNY et le Président BEDIE leur ont, en aucun temps, donné l'ordre de tirer sur des populations civiles sans arme, ce qu'ils font allégrement avec le régime de la refondation et qu'ils mettent au bilan de leurs actes républicains !
Nous continuons tout de même de croire qu'ils ne franchiront pas le Rubicon en imposant au peuple un candidat qu'il aura rejeté !
S'ils agissaient ainsi, ils démontreraient que les barrettes et les étoiles qu'ils arborent en ce moment étaient totalement imméritées et que les Forces de Défense et de Sécurité ne sont ni plus ni moins que la garde prétorienne d'un individu et les janissaires de monsieur Gbagbo Laurent et son régime !
Le peuple ivoirien les observe donc et le monde entier aussi !
Nous osons espérer qu'un déclic se fera, qu'un sursaut s'opèrera pour que les Forces de Défense et de Sécurité cessent de continuer dans la voie des directeurs généraux et centraux corrompus et incompétents qu'elles viennent imposer contre l'avis des conseils d'administration et des travailleurs.
Nous osons espérer que les Forces de Défense et de Sécurité mettront fin à cette pratique pour elles de venir réinstaller par la force des dirigeants et responsables qui ont tué pour s'enrichir et que monsieur Gbagbo Laurent et son régime ont refusé de sanctionner parce que la vie de leurs ( ?) concitoyens est le cadet de leur souci !
Aujourd'hui, avec une Côte d'Ivoire à l'agonie et en lambeaux ces officiers supérieurs et ces officiers généraux qu'on invite à réprimer toute contestation d'une victoire volée, doivent faire l'effort de voir enfin l'intérêt général et l'intérêt supérieur de la nation plutôt que des intérêts égoïstes et mesquins, fussent-ils les leurs !
Personne ne demande à l'Armée nationale, à la Gendarmerie nationale, à la Police nationale de soutenir un camp contre un autre mais d'observer une neutralité parfaite et de se ranger derrière le guide que le peuple aura librement choisi.
Toute autre attitude des Forces de Défense et de Sécurité qui consisterait à soutenir et à imposer le vaincu parce qu'il leur a distribué des barrettes et des étoiles signifierait pour elles qu'elles regardent toujours par le petit bout de la lorgnette et cela ne sera pas à leur honneur.
Déjà le président ( ?) candidat, alors qu'il se sait battu, dessine les contours de son prochain gouvernement et annonce des actions qu'il compte engager après les élections, dont notamment le grand défilé militaire et civil du fameux cinquantenaire.
Est-ce parce que les officiers supérieurs et les officiers généraux lui ont fourni des gages et lui ont juré fidélité quelle que soit la situation qui prévaudra en prenant ainsi la décision criminelle de trahir la Côte d'Ivoire et son peuple ?
Nous disons à monsieur Gbagbo et au FPI que la meilleure façon de conserver le pouvoir, c'est de développer le pays et de construire le bonheur de ses habitants et non en se livrant à un jeu malsain et cynique de recours exclusif à la force, à la violence, aux tueries et à la terreur !
La guerre qu'on invoque à temps et à contretemps pour justifier la destruction du pays est un argument pour les idiots et les imbéciles.
Prétendant "régner"sur la Côte d'Ivoire utile, monsieur Gbagbo et son régime auraient pu faire de ces 40% du territoire sous leur autorité un vrai paradis.
Il se trouve que leur incompétence avérée, leur incurie notoire, leur cupidité et leur avarice en ont fait un enfer, pire même que le territoire contrôlé par la rébellion.
Quand on ne connaît rien à la gestion d'un Etat, si différent d'un village, on s'entoure d'hommes compétents et honnêtes pour rendre le pays prospère et les populations heureuses.
Ce n'est pas à coup de "moi" et de "je", ce n'est pas avec un ego démesuré et injustifié, ce n'est pas avec un orgueil déplacé qu'on devient ou qu'on est chef d'Etat.
Il fallait conduire une politique de dialogue et de paix au lieu des actes confligènes que monsieur Gbagbo et le FPI ont tout de suite posés dès leur accession au pouvoir et qui nous ont conduits à cette guerre inutile dont nous continuons de subir les conséquences.
Monsieur Gbagbo, son clan et son camp n'ont jamais compris cela et c'est ce qui les pousse à s'agripper à l'Armée comme seule et unique bouée de sauvetage.
On promet alors de faire en cinq ans ce qu'on a été incapable de faire en dix ans, abreuvant le peuple de promesses vaseuses qui seront comme toujours sans lendemain.
L'idée du prétendu génie politique, c'est de ne choyer que les Forces Armées qu'on transforme en forces de répression et de tueries indiscriminées pour continuer à jouir des délices d'un pouvoir usurpé et profané.
Que monsieur Gbagbo et son régime se rappellent Picrocole et Pyrrhus dont les victoires ont été sans lendemain.
Parce qu'un tel coup de force grossier ne prospèrera pas.
Alors halte à la prolifération des galons dorés qu'aucun mérite ne justifie !
Doubé Binty