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Économie Publié le mercredi 18 août 2010 | Le Mandat

Filière Café-Cacao : Les planteurs de la région des lacs mécontents

Les planteurs de café-cacao de la région des lacs sont très remontés contre le président du comité de gestion de la filière café-cacao, M. Gilbert Anoh. Ils l’ont manifesté hier à la mairie de Yamoussoukro, lors d’un meeting qui a réuni environ 1500 planteurs de toutes sensibilités politiques confondues. En tête des revendications, ils demandent la démission pure et simple d’Anoh Gilbert de la tête de la filière. Cette rencontre organisée par l’Observatoire Nationale de Producteurs de Café Cacao de Côte d’Ivoire (ONPC-CI) a aussi permis à ces planteurs de réfléchir sur leur sort et de préserver leurs acquis. Les planteurs ont fait preuve de solidarité pour faire entendre leur voix dans le but de ne pas perdre leur filière que le président de la République, dès son accession aux affaires, a voulu leur confier. Tour à tour, les délégations ont crié leur ras-le-bol pour dénoncer la gestion maladroite d’Anoh Gilbert, avant de réclamer sa démission. « L’Etat a voulu confier la gestion de la filière aux producteurs eux-mêmes; malheureusement rien n’a évolué dans le bon sens ; des gens continuent de se sucrer sur le dos des producteurs et la paupérisation gagne de plus en plus le monde agricole », a dénoncé le président de l’Observatoire national des producteurs de café et de cacao (ONPC-CI), Vincent Séa Téha. Selon lui, le comité de gestion et le comité national des sages, mis en place en 2009 par l’Etat, ont mis sous le boisseau, les véritables problèmes des producteurs. Poursuivant, Vincent Sea Teha a souhaité que le calendrier de distribution des produits phytosanitaire soit modifié « les produits phytosanitaires sont distribués aux producteurs au moment où ils n’en ont plus besoin. Sans aucune adéquation avec le calendrier agricole. Il n’y a pas de pistes pour évacuer les produits bord champ, encore moins de sacherie, sans oublier l’absence d’une politique vigoureuse de régénération des vergers vieillis », s’est insurgé Vincent Séa Téa. Au nom des producteurs locaux, Kouadio Boni et N’dri N’Goran Martin ont menacé d’entrer en grève si les structures existantes et mises en causes n’oeuvrent pas pour une véritable réforme de la filière.

Olivier Yao
yaoblandin2010@yahoo.fr
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