Dans une lettre ouverte des anciens miliciens, qui ont combattu aux côtés des forces de défense et de sécurité pour la sauvegarde de la République lancent un cri du cœur au chef de l’Etat qu’ils invitent à se pencher sur leur cas, au moment où l’on s’achemine inexorablement vers la fin de la crise.
Monsieur le président, nous venons à vous avec beaucoup de respect, par ces mots, vous dire grand merci pour votre travail inlassable et plein d’amour à la tête de l’Etat qui permet à notre patrie la Côte d’Ivoire de rester toujours debout, heureuse et en paix.
Cher Prési, car c’est ainsi que nous vous appelons affectueusement dans notre jargon de jeune, ce que je voudrais vous dire est ce que je pense et ce que murmurent mes éléments ainsi que tous ceux des autres forces d’auto-défense. Je suis TEHE OLIVIER dit OLIVERSON LE ZULU, chef du commandement de la F.L.P (Force de Libération du Peuple) qui a combattu sur le front du centre. Depuis cette crise du 19 septembre 2002 jusqu’en 2009, à l’heure de notre démobilisation, nous avons abattu un travail colossal, nous avons fait le sacrifice suprême, celui de nos vies pour sauver la vie de notre président et sauver son pouvoir. Nous avons risqué nos vies pour sauver celle de nos peuples et sauvegarder nos institutions pour garder la patrie debout. Cette mission si redoutée, si risquée, si harassante , et qui en plus demande un qui-vive permanent, nous a obligés à laisser nos différentes occupations initiales pour nous consacrer totalement, corps et âme à la résistance, à la défense de la patrie. Ainsi, pendant toutes ces difficiles années jusqu`aujourd’hui, nous avons résisté sans salaire, ni bénéficier des primes appelées ‘’Haut les cœurs’’. Nous sommes des fils dignes de la patrie, les héros du peuple. Cher prési, c’est DIEU qui nous a choisis et inspirés pour cette mission et dans sa grâce immense pour vous, car ce n’est pas évident qu’une jeunesse soit aussi mobilisée massivement derrière son président. On aurait pu ne pas se lever pour résister car on a déjà vécu cela ici à Abidjan pour d’autres personnalités. En la matière, ce n’est pas M. PASCAL LISSOUBA, ex-président du Congo Brazzaville qui vous dira le contraire. Nous, combattants d’honneur des forces d’auto-défense, nous sommes l’inconnu qui avons fait échouer les plans des Français et des rebelles. Ils s’attendaient à tous sauf à notre apparition. Nous n’avons ni agressé ni versé le sang des Ivoiriens, mais nous avons protégé et sauvé notre président, notre peuple et notre patrie. Devant DIEU, nous sommes fiers d’avoir traduit en acte cette phrase pleine de sens de notre hymne national qui dit : « Tes légions remplies de vaillance ont relevé ta dignité ». Oui, nous sommes les légionnaires vaillants qui avons relevé la dignité de notre patrie. Mais cher président, depuis la mise en route du dialogue direct, que nous avons beaucoup soutenu, nous nous sentons oubliés, abandonnés, rejetés. Ne serait-ce que nous recevoir, nous, qui sommes vos enfants, nous aurait fait du bien. Ainsi, vous seriez informé sur notre sort non enviable de galère et de misère notoire. C’est notre héroïsme avéré, notre détermination patriotique qui a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le cinquantenaire en toute liberté. Et pourtant, même pendant les fêtes d’indépendance passées et la célébration de ce cinquantenaire, nous n’avons même pas été invités en tant que spectateurs alors que les forces nouvelles (FN) y ont été conviées pour le défilé d’honneur. Beaucoup de nos éléments disent regretter d’avoir passé trop d’années à protéger et sauver la patrie pour se retrouver aujourd’hui rejetés et malheureux. Ont-ils donc hypothéqué leur avenir uniquement par amour pour la patrie ? Vos proches collaborateurs, ministres et autres responsables du FPI, ont toujours refusé de nous aider même avec nos projets en main. D’autres parmi eux nous ont même dit qu’ils ne nous devaient rien car on était des volontaires dans cette crise. Méchamment, ils oublient qu’ils doivent à tous ces dignes volontaires le bonheur d’être encore vivants. Ils oublient aussi même que ces milliers de volontaires (17000 en zone sud sans compter ceux de l’ouest) sont aussi de potentiels électeurs. Alors que ces gens dans le feu de la guerre et dans leur peur panique nous appelaient et nous suppliaient de les secourir ou de former les jeunes de leur circonscription à la résistance. Aujourd’hui ils nous ont tourné le dos. Incroyable ! Ces gens devront donc faire très attention quant à leur candidature prochaine, face au peuple, pour la députation, les municipales, et les Conseils généraux. Cher prési, aidez-nous, car moi je vous parle parce que je suis encore vivant sinon beaucoup d’autres sont déjà morts dans cette désolation que nous vivons. Nous voulons un soutien de reconnaissance qui sauve car nous sommes comme des sinistrés qui attendent un coup de pouce. Ce soutien demandé sera-t-il possible un jour? Même s’il s’avérait impossible, nous aurons eu le mérite de le demander, et publiquement. Cependant, je pense que dire merci à sa jeunesse valeureuse, c’est être dans la ligne de la bénédiction de DIEU. Aujourd’hui, le programme national de réinsertion des ex-combattants (PNRRC) n’a rien commencé encore dans le sud du pays, rien. Avons-nous fait, bien fait ce que nous devions en soutenant notre président ? Avons-nous fait, bien fait ce que nous devions en protégeant notre peuple notre patrie ? Oui, nous le croyons toujours. Nous en sommes même fiers. Mais, cher prési, je réitère une fois encore, ne nous oubliez pas car nous faisons partie désormais de l’histoire de la liberté de la patrie Côte d’Ivoire. Votre seul geste pourra rétablir une injustice. Que DIEU vous garde, vous guide dans toutes vos décisions et bénisse la Côte d’Ivoire.
LE CHEF OLIVERSON LE ZULU (FLP)
Monsieur le président, nous venons à vous avec beaucoup de respect, par ces mots, vous dire grand merci pour votre travail inlassable et plein d’amour à la tête de l’Etat qui permet à notre patrie la Côte d’Ivoire de rester toujours debout, heureuse et en paix.
Cher Prési, car c’est ainsi que nous vous appelons affectueusement dans notre jargon de jeune, ce que je voudrais vous dire est ce que je pense et ce que murmurent mes éléments ainsi que tous ceux des autres forces d’auto-défense. Je suis TEHE OLIVIER dit OLIVERSON LE ZULU, chef du commandement de la F.L.P (Force de Libération du Peuple) qui a combattu sur le front du centre. Depuis cette crise du 19 septembre 2002 jusqu’en 2009, à l’heure de notre démobilisation, nous avons abattu un travail colossal, nous avons fait le sacrifice suprême, celui de nos vies pour sauver la vie de notre président et sauver son pouvoir. Nous avons risqué nos vies pour sauver celle de nos peuples et sauvegarder nos institutions pour garder la patrie debout. Cette mission si redoutée, si risquée, si harassante , et qui en plus demande un qui-vive permanent, nous a obligés à laisser nos différentes occupations initiales pour nous consacrer totalement, corps et âme à la résistance, à la défense de la patrie. Ainsi, pendant toutes ces difficiles années jusqu`aujourd’hui, nous avons résisté sans salaire, ni bénéficier des primes appelées ‘’Haut les cœurs’’. Nous sommes des fils dignes de la patrie, les héros du peuple. Cher prési, c’est DIEU qui nous a choisis et inspirés pour cette mission et dans sa grâce immense pour vous, car ce n’est pas évident qu’une jeunesse soit aussi mobilisée massivement derrière son président. On aurait pu ne pas se lever pour résister car on a déjà vécu cela ici à Abidjan pour d’autres personnalités. En la matière, ce n’est pas M. PASCAL LISSOUBA, ex-président du Congo Brazzaville qui vous dira le contraire. Nous, combattants d’honneur des forces d’auto-défense, nous sommes l’inconnu qui avons fait échouer les plans des Français et des rebelles. Ils s’attendaient à tous sauf à notre apparition. Nous n’avons ni agressé ni versé le sang des Ivoiriens, mais nous avons protégé et sauvé notre président, notre peuple et notre patrie. Devant DIEU, nous sommes fiers d’avoir traduit en acte cette phrase pleine de sens de notre hymne national qui dit : « Tes légions remplies de vaillance ont relevé ta dignité ». Oui, nous sommes les légionnaires vaillants qui avons relevé la dignité de notre patrie. Mais cher président, depuis la mise en route du dialogue direct, que nous avons beaucoup soutenu, nous nous sentons oubliés, abandonnés, rejetés. Ne serait-ce que nous recevoir, nous, qui sommes vos enfants, nous aurait fait du bien. Ainsi, vous seriez informé sur notre sort non enviable de galère et de misère notoire. C’est notre héroïsme avéré, notre détermination patriotique qui a permis à la Côte d’Ivoire d’atteindre le cinquantenaire en toute liberté. Et pourtant, même pendant les fêtes d’indépendance passées et la célébration de ce cinquantenaire, nous n’avons même pas été invités en tant que spectateurs alors que les forces nouvelles (FN) y ont été conviées pour le défilé d’honneur. Beaucoup de nos éléments disent regretter d’avoir passé trop d’années à protéger et sauver la patrie pour se retrouver aujourd’hui rejetés et malheureux. Ont-ils donc hypothéqué leur avenir uniquement par amour pour la patrie ? Vos proches collaborateurs, ministres et autres responsables du FPI, ont toujours refusé de nous aider même avec nos projets en main. D’autres parmi eux nous ont même dit qu’ils ne nous devaient rien car on était des volontaires dans cette crise. Méchamment, ils oublient qu’ils doivent à tous ces dignes volontaires le bonheur d’être encore vivants. Ils oublient aussi même que ces milliers de volontaires (17000 en zone sud sans compter ceux de l’ouest) sont aussi de potentiels électeurs. Alors que ces gens dans le feu de la guerre et dans leur peur panique nous appelaient et nous suppliaient de les secourir ou de former les jeunes de leur circonscription à la résistance. Aujourd’hui ils nous ont tourné le dos. Incroyable ! Ces gens devront donc faire très attention quant à leur candidature prochaine, face au peuple, pour la députation, les municipales, et les Conseils généraux. Cher prési, aidez-nous, car moi je vous parle parce que je suis encore vivant sinon beaucoup d’autres sont déjà morts dans cette désolation que nous vivons. Nous voulons un soutien de reconnaissance qui sauve car nous sommes comme des sinistrés qui attendent un coup de pouce. Ce soutien demandé sera-t-il possible un jour? Même s’il s’avérait impossible, nous aurons eu le mérite de le demander, et publiquement. Cependant, je pense que dire merci à sa jeunesse valeureuse, c’est être dans la ligne de la bénédiction de DIEU. Aujourd’hui, le programme national de réinsertion des ex-combattants (PNRRC) n’a rien commencé encore dans le sud du pays, rien. Avons-nous fait, bien fait ce que nous devions en soutenant notre président ? Avons-nous fait, bien fait ce que nous devions en protégeant notre peuple notre patrie ? Oui, nous le croyons toujours. Nous en sommes même fiers. Mais, cher prési, je réitère une fois encore, ne nous oubliez pas car nous faisons partie désormais de l’histoire de la liberté de la patrie Côte d’Ivoire. Votre seul geste pourra rétablir une injustice. Que DIEU vous garde, vous guide dans toutes vos décisions et bénisse la Côte d’Ivoire.
LE CHEF OLIVERSON LE ZULU (FLP)