Le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Yapo Atsé Benjamin, a procédé, hier, à l’ouverture de la première université des ressources humaines à Grand-Bassam. Ce forum d’échanges qu’organise l’Association des professionnels des ressources humaines de Côte d’Ivoire (Aprhci) du 19 au 21 août, constitue pour le ministre représentant le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, une prise de conscience pour préparer un environnement favorable au travail dans les entreprises à travers des ressources humaines de qualité. Des réflexions pour permettre au pays de reprendre sa place après huit ans de crise. « Avoir une meilleure ressource humaine dans une entreprise est gage de rentabilité pour elle et de développement durable pour le pays ». Il a souligné que la valorisation du capital humain passe par une formation de qualité avec en toile de fond l’adéquation formation-emploi.
Yapo Benjamin a ajouté qu’en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, l’école est à la croisée des chemins. Et cette situation se ressert sur la crédibilité des diplômes et formations. Malgré tout, dira-t-il, les plus hautes autorités du pays ont pris l’engagement de mettre l’accent sur la formation des ressources humaines de qualité afin d’éviter d’avoir des jeunes mal formés. Certes le monde du travail est de plus en plus exigeant, mais la formation et le diplôme ne suffisent pas pour expliquer les difficultés d’insertion professionnelle. Puisque certains professionnels des ressources humaines ne présentent pas une bonne image dans la gestion des hommes et des femmes. A travers des demandes d’explication, avertissements et licenciements souvent sans motif fondé. Et pourtant, conseille–t-il, le bon professionnel des ressources humaines doit être courtois, ferme et flexible, bon communicateur et animateur de groupe.
Au cours de ces réflexions autour du thème: «Pratiques de la gestion des ressources humaines et contextes organisationnels », des communications telles que l’universalité et la contextualisation des pratiques et outils de gestion des ressources humaines, le management par objectif, la cogestion comme moyen à la négociation sociale seront faites.
Selon Bayeto Patrice, président de cette université, il s’agit, pour les professionnels de ce secteur, de partager leurs expériences et d’aider à réorienter le contenu des formations initiales. Ainsi, l’Aprh que dirige Kodehi Gnahoré se propose, entre autres, d’organiser des séminaires; élaborer des référentiels pour les bonnes pratiques des ressources humaines ; de formaliser avec échanges les facteurs culturels ou spécifiques intervenant dans la gestion de l’homme en entreprise. Bailly Spinto, Paul Mady’s et Chucken Pat ont apporté une note de gaieté à ces assises.
Christian Dallet
Yapo Benjamin a ajouté qu’en dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, l’école est à la croisée des chemins. Et cette situation se ressert sur la crédibilité des diplômes et formations. Malgré tout, dira-t-il, les plus hautes autorités du pays ont pris l’engagement de mettre l’accent sur la formation des ressources humaines de qualité afin d’éviter d’avoir des jeunes mal formés. Certes le monde du travail est de plus en plus exigeant, mais la formation et le diplôme ne suffisent pas pour expliquer les difficultés d’insertion professionnelle. Puisque certains professionnels des ressources humaines ne présentent pas une bonne image dans la gestion des hommes et des femmes. A travers des demandes d’explication, avertissements et licenciements souvent sans motif fondé. Et pourtant, conseille–t-il, le bon professionnel des ressources humaines doit être courtois, ferme et flexible, bon communicateur et animateur de groupe.
Au cours de ces réflexions autour du thème: «Pratiques de la gestion des ressources humaines et contextes organisationnels », des communications telles que l’universalité et la contextualisation des pratiques et outils de gestion des ressources humaines, le management par objectif, la cogestion comme moyen à la négociation sociale seront faites.
Selon Bayeto Patrice, président de cette université, il s’agit, pour les professionnels de ce secteur, de partager leurs expériences et d’aider à réorienter le contenu des formations initiales. Ainsi, l’Aprh que dirige Kodehi Gnahoré se propose, entre autres, d’organiser des séminaires; élaborer des référentiels pour les bonnes pratiques des ressources humaines ; de formaliser avec échanges les facteurs culturels ou spécifiques intervenant dans la gestion de l’homme en entreprise. Bailly Spinto, Paul Mady’s et Chucken Pat ont apporté une note de gaieté à ces assises.
Christian Dallet