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Politique Publié le samedi 21 août 2010 | L’Inter

Désarmement, encasernement - Gal Michel Gueu : "Nous sommes à la sortie du tunnel"

© L’Inter Par DR
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le préfet Konin Aka préside le défilé militaire à Bouaké
Samedi 7 août 2010. Bouaké. Soldats des Forces nouvelles, de l`ONUCI, du Centre de commandement intégré (CCI) et forces vives défilent en présence des autorités administratives, politiques et militaires, à la faveur du 50è anniversaire de l`indépendance de la Côte d`Ivoire
Le conseil militaire du Premier ministre Guillaume Soro, le général de brigade Michel Gueu, a affirmé sur les antennes de la radio onusienne en Côte d’Ivoire, que le bout du tunnel n’est plus loin, parlant des opérations d’encasernement et de démobilisation des ex-combattants des Forces armées des Forces nouvelles, hier vendredi 20 août 2010.

Encasernent. Beaucoup d`Ivoiriens l’ont découvert à la faveur de l`accord politique de Ouagadougou. Pour vous l`encasernement c`est quoi, simplement et précisément ?

Il vient du mot caserne et encaserner, c`est installer des militaires dans une caserne, tout simplement.

Alors l’encasernement, quelle importance dans l`accord de Ouagadougou ?

Une place importante, je dirai. Il faut donc mettre les jeunes combattants dans les casernes, dans des cantonnements donnés pour les préparer à autre chose. C`est en cela que l`encasernement tient une place prépondérante dans l`accord politique de Ouagadougou. Parce que cela évite aux ex-combattants de se promener dans la rue avec les armes à la main

Combien d`éléments sont concernés par l`encasernement ?

15.000 éléments sont concernés par cet encasernement, c’est ceux qu’on appelle les VAN (Volontaires de l`armée nouvelle), les EAN (Eléments pour l’armée nouvelle). Mais c’est la même chose. Ces éléments appartiennent aux Forces armées des Forces nouvelles.

Confirmez-vous l’information selon laquelle le processus de l`encasernement de vos éléments reprendra le 20 août 2010 ?

Absolument, en prélude à cette opération, en ce moment il y a le lancement d’une cérémonie de prise de commandement qui a lieu, parce que une armée, c’est un chef ; un chef il, a l’armée et avant de prendre le commandement - et c’est donc le 20 août 2010 - il y aura une prise de commandement à Séguéla. Le lundi 23 août 2010, ça sera la cérémonie de prise de commandement au niveau de Man et le mardi 24 août, c’est le lancement des opérations du groupement Est de Man. Ensuite, le jeudi 26 août après la prise de commandement du groupement de la section 3, le 27 août c’est celui du groupement de la section 3 de Bouaké. Donc l’encasernement il est clair, il est précis et il existe.

Est-ce que les obstacles ont été levés pour permettre le redémarrage du processus d’encasernement ?

Tous les obstacles sont en train d’être levés, avant de commencer cette opération. Je ne suis pas sûr que deux mois avant les élections, nous puissions achever cette opération d’encasernement. Mais je crois que les moyens ont commencé à être mis en place. J’ai fait une observation, c’est toujours les problèmes d’ordre financier. L’argent c’est le nerf de la guerre, mais c’est aussi le nerf de la paix. Qui quant le financement est disponible, effectivement on peut démarrer et on a démarré.

Est-ce qu’il y a une grande lueur d‘espoir à l’horizon en ce qui concerne l’obtention des fonds?
Nous sommes à la sortie du tunnel.

Toute l’opération nécessite une opération financière de combien de francs ?

Vous savez, on a beaucoup épilogué sur ce montant. Pour l’instant, au moins 5 milliards de francs CFA doivent être mis à la disposition du chef d’état-major Soumaïla Bakayoko. Donc avec ce qu’il a pu obtenir, il peut commencer les opérations.

Qu’en est-il du dossier de la démobilisation et surtout des 500.000 francs CFA à ces démobilisés ?

A ce niveau là aussi, il y a encore des discussions. L’accord de Ouagadougou estime qu’il faut remettre à chaque ex-combattant, donc à chaque démobilisé, l’enveloppe de 500.000 francs CFA.

Vous savez, il y a l’accord mais il y a aussi la réalité sur le terrain. Et vous avez dû écouter par-ci et par-là des ex-combattants qui souhaitent plutôt être réinsérés et obtenir les 500.000 francs CFA ; certains aussi préfèrent avoir les 500.000 francs pour se réinsérer eux-mêmes. Les discussions se poursuivent et sont en cours pour pouvoir trouver la meilleure formule pour que chacun se sente à l’aise à la sortie de cette crise.

Retranscrits sur onucifm par Ismael Diaby (Stg)
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