Le ministre Joël N’Guessan, porte-parole du candidat Ouattara se prononce sur les accusations sans fondement contre le président du RDR et sur le processus électoral.
Le Patriote : Monsieur le porte- parole. Quelle est votre appréciation de la tournure que prend le contentieux électoral, surtout avec ses multiples dénonciations calomnieuses?
Joël N’GUESSAN : Je ne suis pas surpris car le clan présidentiel, après avoir tenté en vain de bloquer les étapes précédentes du processus électoral, ne sait plus ce qu’il faut faire. C’est leur dernière tentative pour éviter d’aller aux élections. Heureusement que les Ivoiriens sont vigilants et qu’ils ne se laissent pas intimider. Vous le constatez sur le terrain. Personne n’a envie d’être spolié de sa nationalité. Donc chacun doit se battre à son niveau contre cette énième cabale du FPI.
LP : Cela ne va-t-il pas créer des tensions sociales ?
JN : Il ne s’agit pas de créer des tensions sociales. Il s’agit de contester, avec les preuves juridiques à l’appui, la volonté manifeste du clan Gbagbo de nier la nationalité à une catégorie d’Ivoiriens.
LP : Souvent le RDR est qualifié de parti de violents et de fraudeurs. Comment qualifiez-vous ces propos?
JN : Nous sommes habitués à cette manœuvre. Si nous ne répliquons pas, c’est parce que nous trouvons que ces propos sont dénués de tout bon sens et surtout d’analyse personnelle. Quand ils prétendent que les militants du RDR sont violents, ils sont dans leur logique d’intoxication. C’est le rôle qui leur a été attribué par Laurent Gbagbo et son clan. Tout citoyen ivoirien sérieux sait que les violents se trouvent du côté du FPI et de ses satellites. Il en est de même pour les fraudeurs. Souvenez-vous de l’opération qu’ils ont lancée pour essayer d’inscrire frauduleusement des personnes lors des audiences foraines. Souvenez vous aussi des nombreuses manifestations de rue organisées par les patriotes de Gbagbo pour s’opposer aux audiences foraines. Les leaders du FPI se sont même autoproclamés les maîtres de la rue. Alors, à mon avis, ces accusateurs devraient changer de message. A l’approche de l’élection présidentielle, nous devons tous présenter le programme de nos candidats respectifs au lieu de tomber dans les propos calomnieux et insultants. Les Ivoiriens attendent que chaque candidat leur propose un avenir et non des mensonges.
LP : Ils affirment aussi que Ouattara est le chef de la rébellion ?
JN : C’est un disque rayé. Si vous faites une revue de presse sur leurs déclarations depuis bientôt deux ans, vous constaterez qu’ils ne varient pas. Si vous leur demandez pourquoi le prix du pain a augmenté, ils vous diront que c’est Ouattara. Pourquoi les Ivoiriens n’ont pas de travail et que plus de 3 millions de jeunes sont au chômage, ils vous répondront que c’est Ouattara.
Alors, il ne faut pas être surpris par leur incapacité à réfléchir aux maux de notre pays. Ne leur demandez surtout pas d’exposer aux Ivoiriens le projet de Laurent Gbagbo pour les ivoiriens. Si projet il y a. Ils n’en savent rien. Ce qui compte pour eux, c’est que tout est de la faute de Ouattara. Vous comprenez pourquoi j’estime qu’il ne faut pas accorder de l’importance à ce qu’ils répètent toutes les semaines. Ils ne savent pas faire autre chose.
LP : Ils disent que Ouattara n’est pas respectueux du corps préfectoral ?
JN : Je l’ai dit tantôt. Ils sont dans leur rôle. Il faut peut-être que Laurent Gbagbo leur définisse de nouvelles attributions, car ils ne sont plus crédibles quand ils racontent ces incongruités. Tout le monde est témoin du fait que partout où Ouattara est passé lors de sa précampagne dans les 17 régions administratives sur 19, il a, avant de commencer ses meetings, rendu visite à toutes les autorités préfectorales.
LP : Quelle réponse quand votre candidat est traité de candidat de l’étranger ?
JN : Tout cela participe de la manipulation de l’opinion. Ouattara est le candidat des Ivoiriens qui ont trop souffert de l’incapacité de la refondation. Les Ivoiriens ont compris qu’il faut des gens compétents à la tête de ce pays. Des personnes qui ont un programme précis pour les sortir de la gadoue dans laquelle on les a mis. C’est la peur de quitter bientôt le pouvoir qui pousse les refondateurs à tenir de tels propos. En disant que Ouattara est le candidat de l’étranger, ils discréditent leur clan. Mon souhait, je le répète, est que l’équipe de campagne de Gbagbo leur trouve un autre rôle.
Interview réalisée par YMA
Le Patriote : Monsieur le porte- parole. Quelle est votre appréciation de la tournure que prend le contentieux électoral, surtout avec ses multiples dénonciations calomnieuses?
Joël N’GUESSAN : Je ne suis pas surpris car le clan présidentiel, après avoir tenté en vain de bloquer les étapes précédentes du processus électoral, ne sait plus ce qu’il faut faire. C’est leur dernière tentative pour éviter d’aller aux élections. Heureusement que les Ivoiriens sont vigilants et qu’ils ne se laissent pas intimider. Vous le constatez sur le terrain. Personne n’a envie d’être spolié de sa nationalité. Donc chacun doit se battre à son niveau contre cette énième cabale du FPI.
LP : Cela ne va-t-il pas créer des tensions sociales ?
JN : Il ne s’agit pas de créer des tensions sociales. Il s’agit de contester, avec les preuves juridiques à l’appui, la volonté manifeste du clan Gbagbo de nier la nationalité à une catégorie d’Ivoiriens.
LP : Souvent le RDR est qualifié de parti de violents et de fraudeurs. Comment qualifiez-vous ces propos?
JN : Nous sommes habitués à cette manœuvre. Si nous ne répliquons pas, c’est parce que nous trouvons que ces propos sont dénués de tout bon sens et surtout d’analyse personnelle. Quand ils prétendent que les militants du RDR sont violents, ils sont dans leur logique d’intoxication. C’est le rôle qui leur a été attribué par Laurent Gbagbo et son clan. Tout citoyen ivoirien sérieux sait que les violents se trouvent du côté du FPI et de ses satellites. Il en est de même pour les fraudeurs. Souvenez-vous de l’opération qu’ils ont lancée pour essayer d’inscrire frauduleusement des personnes lors des audiences foraines. Souvenez vous aussi des nombreuses manifestations de rue organisées par les patriotes de Gbagbo pour s’opposer aux audiences foraines. Les leaders du FPI se sont même autoproclamés les maîtres de la rue. Alors, à mon avis, ces accusateurs devraient changer de message. A l’approche de l’élection présidentielle, nous devons tous présenter le programme de nos candidats respectifs au lieu de tomber dans les propos calomnieux et insultants. Les Ivoiriens attendent que chaque candidat leur propose un avenir et non des mensonges.
LP : Ils affirment aussi que Ouattara est le chef de la rébellion ?
JN : C’est un disque rayé. Si vous faites une revue de presse sur leurs déclarations depuis bientôt deux ans, vous constaterez qu’ils ne varient pas. Si vous leur demandez pourquoi le prix du pain a augmenté, ils vous diront que c’est Ouattara. Pourquoi les Ivoiriens n’ont pas de travail et que plus de 3 millions de jeunes sont au chômage, ils vous répondront que c’est Ouattara.
Alors, il ne faut pas être surpris par leur incapacité à réfléchir aux maux de notre pays. Ne leur demandez surtout pas d’exposer aux Ivoiriens le projet de Laurent Gbagbo pour les ivoiriens. Si projet il y a. Ils n’en savent rien. Ce qui compte pour eux, c’est que tout est de la faute de Ouattara. Vous comprenez pourquoi j’estime qu’il ne faut pas accorder de l’importance à ce qu’ils répètent toutes les semaines. Ils ne savent pas faire autre chose.
LP : Ils disent que Ouattara n’est pas respectueux du corps préfectoral ?
JN : Je l’ai dit tantôt. Ils sont dans leur rôle. Il faut peut-être que Laurent Gbagbo leur définisse de nouvelles attributions, car ils ne sont plus crédibles quand ils racontent ces incongruités. Tout le monde est témoin du fait que partout où Ouattara est passé lors de sa précampagne dans les 17 régions administratives sur 19, il a, avant de commencer ses meetings, rendu visite à toutes les autorités préfectorales.
LP : Quelle réponse quand votre candidat est traité de candidat de l’étranger ?
JN : Tout cela participe de la manipulation de l’opinion. Ouattara est le candidat des Ivoiriens qui ont trop souffert de l’incapacité de la refondation. Les Ivoiriens ont compris qu’il faut des gens compétents à la tête de ce pays. Des personnes qui ont un programme précis pour les sortir de la gadoue dans laquelle on les a mis. C’est la peur de quitter bientôt le pouvoir qui pousse les refondateurs à tenir de tels propos. En disant que Ouattara est le candidat de l’étranger, ils discréditent leur clan. Mon souhait, je le répète, est que l’équipe de campagne de Gbagbo leur trouve un autre rôle.
Interview réalisée par YMA