La deuxième phase de l'encasernement des combattants de l'ex-rébellion ivoirienne a démarré vendredi 20 août 2010 à Séguéla dans le Nord du pays. Cette opération doit permettre à 5 000 combattants des Forces nouvelles d'être préparés avant de rejoindre la future armée ivoirienne. Cet encasernement est une étape importante avant la présidentielle du 31 octobre prochain.
Ils étaient plusieurs centaines de combattants, le 20 août, au camp Heilander à Séguéla à recevoir leur numéro de matricule et, pour certains, à déposer des armes en signe de ralliement à la future armée régulière.
Le soldat Coulibaly était présent : « Je suis intégré. J’ai mon numéro de matricule, je vais intégrer l’armée ivoirienne. On aimerait qu'on accélère le processus pour qu’enfin nous soyons des fonctionnaires de l’Etat ivoirien ».
Cette opération d'encasernement s'inscrit dans le processus de paix qui doit conduire à l'election présidentielle du 31 octobre prochain. Selon le ministre ivoirien de la Défense, il s'agit d'une étape décisive. Michel Amani Nguessan : « Cette opération prescrite par l’accord politique de Ouagadougou constitue la clé qui ouvre la porte à l’élection présidentielle, dont la date a été fixée au 31 octobre 2010 par la Commission électorale indépendante ».
Du côté des Forces nouvelles on se dit inquiet du bon déroulement de cette opération, faute de moyens financiers suffisants. Or, pour le ministre du Tourisme, issu des Forces nouvelles, il n'est pas question de reporter une nouvelle fois la présidentielle.
Sidiki Konaté : « Le 31 octobre 2010 est une date butoir. Ce n’est pas une date « pour se blaguer ». C’est une date qui est une exigence. Une exigence fondamentale pour les acteurs politiques en Côte d’Ivoire, pour les Ivoiriens, comme pour la communauté internationale présente en Côte d’Ivoire et qui y met beaucoup d’argent, de moyens humains et de moyens logistiques ».
L'encasernement va se poursuivre dans les prochaines semaines dans les villes de Man et de Bouaké pour s'achever théoriquement à la mi-sptembre.
Ils étaient plusieurs centaines de combattants, le 20 août, au camp Heilander à Séguéla à recevoir leur numéro de matricule et, pour certains, à déposer des armes en signe de ralliement à la future armée régulière.
Le soldat Coulibaly était présent : « Je suis intégré. J’ai mon numéro de matricule, je vais intégrer l’armée ivoirienne. On aimerait qu'on accélère le processus pour qu’enfin nous soyons des fonctionnaires de l’Etat ivoirien ».
Cette opération d'encasernement s'inscrit dans le processus de paix qui doit conduire à l'election présidentielle du 31 octobre prochain. Selon le ministre ivoirien de la Défense, il s'agit d'une étape décisive. Michel Amani Nguessan : « Cette opération prescrite par l’accord politique de Ouagadougou constitue la clé qui ouvre la porte à l’élection présidentielle, dont la date a été fixée au 31 octobre 2010 par la Commission électorale indépendante ».
Du côté des Forces nouvelles on se dit inquiet du bon déroulement de cette opération, faute de moyens financiers suffisants. Or, pour le ministre du Tourisme, issu des Forces nouvelles, il n'est pas question de reporter une nouvelle fois la présidentielle.
Sidiki Konaté : « Le 31 octobre 2010 est une date butoir. Ce n’est pas une date « pour se blaguer ». C’est une date qui est une exigence. Une exigence fondamentale pour les acteurs politiques en Côte d’Ivoire, pour les Ivoiriens, comme pour la communauté internationale présente en Côte d’Ivoire et qui y met beaucoup d’argent, de moyens humains et de moyens logistiques ».
L'encasernement va se poursuivre dans les prochaines semaines dans les villes de Man et de Bouaké pour s'achever théoriquement à la mi-sptembre.