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Économie Publié le mercredi 25 août 2010 | Notre Heure

Filière café-cacao - L’ONPC-CI : interpelle les gestionnaires de la filière

Donner de façon mensuelle le pouls des activités dans la filière café-cacao dans l’intérêt des producteurs est le principal objectif de l’observatoire national des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire (ONPC-CI). Ainsi dans sa dernière déclaration, l’ONPC-CI n’a pas failli à la tradition et sa réputation.

Pour sa dix neuvième déclaration mensuelle, l’observatoire national des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire (ONPC-CI) a une fois de plus relevé les manquements et les failles qui gangrènent la filière café-cacao. Ainsi, pour l’ONPC-CI et son président, de 2002 à 2008 la gestion des appuis au développement a manqué de pertinence. A cet effet, les programmes initiés en faveur des producteurs se sont révélés infructueux. Car la filière était marquée par le déficit de transparence et l’inobservation des principes réglementaires de fonctionnement à tous les niveaux. Pour Vincent Tahé, partant de 2002 jusqu’à ce jour, malgré le déploiement des grands moyens consacrés aux appuis durant huit années, les producteurs ne voient pas venir de changements positifs dans leur vie et leur système de travail. Aussi, les redevances instituées par le gouvernement pour répondre à deux types de dépenses que sont, celles affectées au fonctionnement des structures de gestion et celles affectées au développement sont-t-elle, selon le président de l’ONPC-CI et gérées de façon discrétionnaire. Ce qui, lui fait dire que la trop grande liberté de gestion est une défaillance du système actuel. Par ailleurs, Vincent Tahé soutient dans ladite déclaration qu’il n’est pas normal que les structures de la filière café-cacao n’observent pas la même attitude de communication vis-à-vis des paysans, du gouvernement qui chaque année porte à la connaissance du peuple sa vision du développement par le vote d’une loi des finances prévoyant les recettes et les dépenses y afférents. En plus, la gestion opaque si coutumière dans la filière met les producteurs dans l’ignorance de certains programmes initiés à leur intention. C’est pourquoi malgré la nouvelle réforme de la filière café-cacao, présentant des dispositions de sécurité de l’administration des appuis aux producteurs et une plus grande efficacité opérationnelle, la filière est toujours dans une gestion approximative avec l’inexistence d’un mécanisme pour le financement par voie bancaire des coopératives. Les distributions des produits phytosanitaires et sacherie se font sans qu’aucune information sur les bénéficiaires et leurs besoins ne soit disponible au départ. Les ordonnateurs des appuis qui attribuent les lots aux coopératives les taxes d’inopérantes et fictives. Tout un lot de problèmes et de dysfonctionnement qui ne laisse pas l’ONPC-CI indifférent les déclarations mensuelles aiguisent chaque fois que besoin le sens de responsabilité de tous ceux qui ont en charge la destinée de l’ensemble des producteurs de café et de cacao.
B.K



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