Touho Louazagnon Arsène a procédé le mercredi 18 août 2010 à l’Hôtel communal de Cocody à la dédicace de son œuvre intitulée « La Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci ». Récit expérimental, le livre de Touho Arsène renferme le témoignage volontaire de ceux qui y sont cités. En l’occurrence lui-même. En effet, il rappelle certains actes indignes dont il a été l’auteur. Entre autres sa mauvaise gestion de l’aide financière octroyée par le gouvernement chinois aux étudiants déplacés de guerre lorsqu’il était encore aux affaires à la Fesci. « Je n’ai pas écrit ce livre pour avoir raison. En ce sens qu’il rapporte les erreurs que j’ai commises en tant que dirigeant de la Fesci », a-t-il confié. Aujourd’hui, à entendre Touho Arsène, les auteurs et les commanditaires de la violence en milieu universitaire se trouvent au sein de la Fesci. Dans son œuvre, il appelle la Fesci au respect de ses engagements initiaux. Que sont le respect de la démocratie et la prise en compte des problèmes que connait l’école. « La Fesci a été le symbole de la renaissance démocratique et du respect de l’autorité », rappelle-t-il. A l’en croire, l’université devra désormais être non un champ de bataille mais le lieu de la pensée plurielle et constructive. Par ailleurs, il a interpelé la Fesci en mettant un point d’honneur sur le problème de l’école ivoiroirienne qui agonise. Avant l’intervention de l’auteur de « La Côte d’Ivoire, il faut sauver le soldat Fesci », c’est la série des allocutions qui a ouvert la cérémonie de dédicace. Notamment celle du parrain de la dédicace Ahoua Don Mello. Au cours de son intervention, le directeur général du Bureau national d’études et de développement (BNETD) a de prime abord rappelé que la démocratie exige le respect de ceux qui ont le courage d’exprimer leurs opinions. Histoire d’estomper les desseins malveillants de ceux qui projettent d’attenter à la vie de l’auteur de l’œuvre. Aussi a-t-il invité la Fesci à se pencher sur les problèmes de l’école
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