Le financement de la sortie de crise au titre de l’exercice 2010 ne semble pas inquiéter le ministère de l’Economie et des Finances. Hier, vendredi 27 août 2010, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée à l’immeuble Sciam au Plateau, Emmanuel Ahoutou Koffi,le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, s’est prononcé sur la question. « La sortie de crise ne souffre pas de programme budgétaire. Tout a été fait pour payer en priorité les opérations de sortie de crise », a-t-il déclaré avec assurance. Ahoutou Koffi a fait savoir avant toute chose, que le budget prévu pour le financement des opérations de sortie de crise est en hausse. Ce, suite à l’ordonnance n°2010-208 du 5 août 2010 assurant l’équilibre budgétaire et qui a porté le budget de l’Etat de 2481 à 2896,3 milliards de Fcfa. Cette hausse, selon lui, tient compte du financement « de tous les axes de sortie de crise ». « Un accent particulier a été mis sur le financement des différents axes du programme de sortie de crise, dont le niveau global est passé de 112 milliards de francs Cfa à 145,5 milliards de francs Cfa après la modification du budgétaire du 5 août 10 », a souligné le conférencier. Qui a révélé que suite au Conseil des ministres susmentionné, le Président de la République a donné des instructions au ministre de l’Economie et des Finances pour que le 1er tour des élections présidentielles ait lieu effectivement le 31 octobre 2010. Ainsi, pour le financement de la sortie de crise, sur les 145,5 milliards de francs Cfa budgétisés, 120,3 milliards proviendront du Trésor public quand 25,2 milliards sont attendus des partenaires au développement. Selon Ahoutou Koffi, « le ministre Charles Diby Koffi a donc pris toutes les dispositions» pour que toutes les opérations soient financées. Cependant, a-t-il signifié, « l’exécution des dépenses de sortie de crise se fait dans la stricte limite des dotations prévues ». Le collaborateur de Charles Diby, a fait savoir qu’au 23 août 2010, 76,7 milliards de francs Cfa (dont 61,7 milliards du Trésor public, et 15 milliards des partenaires au développement), ont été décaissés au titre des opérations de la sortie de crise. Pour ce qui concerne le Trésor ivoirien, il reste à décaisser un montant de 58,6 milliards de Fcfa, quand 10,2 milliards sont attendus des partenaires au développement. Selon le conférencier, pour le mois de septembre, 40 milliards de francs Cfa du Trésor public, seront affectés au financement des élections et des opérations connexes. Le reliquat de 18,6 milliards sera mis en place, selon le ministère de l’Economie et des Finances, courant octobre 2010. Ahoutou Koffi a fait remarquer que les préoccupations évoquées à l’époque par les Forces nouvelles, ont été prises en compte.
Selon lui, malgré les problèmes de trésorerie de l’Etat ivoirien, le financement de la sortie de crise en Côte d’Ivoire est une priorité pour le ministère de l’Economie et des Finances parce que conduisant à la normalisation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Hermance K-N
Selon lui, malgré les problèmes de trésorerie de l’Etat ivoirien, le financement de la sortie de crise en Côte d’Ivoire est une priorité pour le ministère de l’Economie et des Finances parce que conduisant à la normalisation de la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Hermance K-N