La grève du Conseil National des Organisations des Conducteurs Professionnels de Côte d’Ivoire (CNOCP-CI), n’a pas pu se tenir véritablement en zone Forces Nouvelles. Alors que les initiateurs de ce vaste mouvement de grève entendaient perturber le convoyage de fret vers les pays de l’hinterland (Mali, Burkina et Niger). Avec pour motif : casser le monopole de l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC) en ce qui concerne l’escorte groupée à lui confiée par le ministère des Transports, mais il y avait plus de peur que de mal. Vu que les grévistes envisageaient de fermer les frontières ivoiriennes avec le Mali et le Niger. Ce qui pourrait être préjudiciable à l’économie ivoirienne en ce temps de vache maigre, où les autorités tentent toujours de rassurer la destination des deux ports. Dans le souci d’éviter à la Côte d’Ivoire de perdre ses partenaires commerciaux des pays de l’hinterland, les autorités des Forces nouvelles ne se sont pas laissé faire. Elles ont émis une opposition face aux grévistes. Toute chose qui a permis de maintenir le trafic des marchandises du fret au niveau des zones sous contrôle des ex-rebelles. Jusqu’à hier, les frontières ivoiriennes ont été grandement ouvertes. Cependant, selon des sources, des manifestants auraient été interpellés par les éléments des Forces Nouvelles. La grève s’est exportée au Mali. Selon des sources, un syndicaliste aurait été appréhendé par la gendarmerie malienne au poste frontalier de Zegoua. Selon des informations reçues, tous les remous actuels dans le milieu des transporteurs proviendraient d’un proche du Chef de l’Etat dont l’objectif est de casser le monopole de l’OIC pour le rétrocéder aux transporteurs. Vrai ou faux ? Il est quand même difficile de comprendre les agissements de ce collaborateur du président de la République, en cette période sensible. Espérons que ce sont de bonnes intentions !
H.K
H.K
