La Constitution de la Côte d’Ivoire prévoit la tenue d’élections régulières et périodiques tous les cinq ans ;
La dernière élection présidentielle s’est tenue en octobre 2000 ;
Depuis lors, les différentes dates proposées pour la tenue de l’élection présidentielle n’ont pu être tenues.
Le 05 Août 2010, le gouvernement ivoirien, sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), a fixé la date du premier tour du scrutin présidentiel au 31 octobre 2010 ;
La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) déplore le climat de suspicion, d’antagonisme et d’insécurité dans lequel s’est déroulé la phase judiciaire du contentieux de la liste électorale.
La CSCI exhorte les différents acteurs du processus électoral à continuer leurs efforts en vue de l’organisation d’élections libres, justes, transparentes et apaisées, conformément au chronogramme publié par la CEI ;
La CSCI confirme sa disponibilité et celle de ses organisations membres à participer aux côtés du gouvernement et de la CEI à l’atteinte de ce résultat, notamment en participant à l’éducation civique des populations.
Toutefois, la CSCI souhaite obtenir de l’Etat de Côte d’Ivoire et du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies (Chargé de la certification du processus de sortie de crise), un rapport exhaustif sur la situation du désarmement des ex-combattants et du démantèlement des milices dans une optique d’élections pacifiques.
Par ailleurs, après analyse du chronogramme publié par la CEI, la CSCI a relevé quelques insuffisances. La CSCI demande en particulier à la CSCI de compléter son chronogramme en y faisant figurer les dates des activités suivantes :
-la période de déroulement de l’éducation civique des populations,
-la période prévue pour la campagne électorale officielle,
-les dates de réouverture et de clôture définitive de la liste des candidatures à l’élection présidentielle.
La CSCI appelle la communauté internationale à continuer à soutenir le gouvernement ivoirien et la CEI afin que la date du 31 octobre 2010 soit respectée pour l’organisation du scrutin présidentiel.
La CSCI invite l’ensemble des ivoiriens à œuvrer afin que le processus électoral se déroule de manière à préserver la paix sociale.
Enfin, la CSCI rappelle à la classe politique et à la communauté internationale qu’elle considère le 31 octobre 2010 comme la toute dernière date pour la tenue effective du premier tour du scrutin présidentiel.
Si à cette date, l’élection n’a pu se tenir, la CSCI serait amenée à constater l’incapacité des accords de paix actuels à sortir le pays de la crise.
Une autre procédure de sortie plus pacifique et rapide de crise serait alors envisagée, consistant notamment à y impliquer, au-delà de la seule classe politique, le secteur privé et la société civile dans toutes ses composantes (confessions religieuses, centrales syndicales, ONG…).
Fait à Abidjan, 28 Août 2010
La Convention Générale Ordinaire de la CSCI
La dernière élection présidentielle s’est tenue en octobre 2000 ;
Depuis lors, les différentes dates proposées pour la tenue de l’élection présidentielle n’ont pu être tenues.
Le 05 Août 2010, le gouvernement ivoirien, sur proposition de la Commission Electorale Indépendante (CEI), a fixé la date du premier tour du scrutin présidentiel au 31 octobre 2010 ;
La Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) déplore le climat de suspicion, d’antagonisme et d’insécurité dans lequel s’est déroulé la phase judiciaire du contentieux de la liste électorale.
La CSCI exhorte les différents acteurs du processus électoral à continuer leurs efforts en vue de l’organisation d’élections libres, justes, transparentes et apaisées, conformément au chronogramme publié par la CEI ;
La CSCI confirme sa disponibilité et celle de ses organisations membres à participer aux côtés du gouvernement et de la CEI à l’atteinte de ce résultat, notamment en participant à l’éducation civique des populations.
Toutefois, la CSCI souhaite obtenir de l’Etat de Côte d’Ivoire et du Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies (Chargé de la certification du processus de sortie de crise), un rapport exhaustif sur la situation du désarmement des ex-combattants et du démantèlement des milices dans une optique d’élections pacifiques.
Par ailleurs, après analyse du chronogramme publié par la CEI, la CSCI a relevé quelques insuffisances. La CSCI demande en particulier à la CSCI de compléter son chronogramme en y faisant figurer les dates des activités suivantes :
-la période de déroulement de l’éducation civique des populations,
-la période prévue pour la campagne électorale officielle,
-les dates de réouverture et de clôture définitive de la liste des candidatures à l’élection présidentielle.
La CSCI appelle la communauté internationale à continuer à soutenir le gouvernement ivoirien et la CEI afin que la date du 31 octobre 2010 soit respectée pour l’organisation du scrutin présidentiel.
La CSCI invite l’ensemble des ivoiriens à œuvrer afin que le processus électoral se déroule de manière à préserver la paix sociale.
Enfin, la CSCI rappelle à la classe politique et à la communauté internationale qu’elle considère le 31 octobre 2010 comme la toute dernière date pour la tenue effective du premier tour du scrutin présidentiel.
Si à cette date, l’élection n’a pu se tenir, la CSCI serait amenée à constater l’incapacité des accords de paix actuels à sortir le pays de la crise.
Une autre procédure de sortie plus pacifique et rapide de crise serait alors envisagée, consistant notamment à y impliquer, au-delà de la seule classe politique, le secteur privé et la société civile dans toutes ses composantes (confessions religieuses, centrales syndicales, ONG…).
Fait à Abidjan, 28 Août 2010
La Convention Générale Ordinaire de la CSCI