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Politique Publié le mercredi 1 septembre 2010 | Le Mandat

Sarr Bowé Marius (Pdt de la jeunesse de l’Ouest pour Bédié (JOB) - «L’ouest sera la base de la victoire de Bédié le 31 octobre»

Sarr Bowé Marius est membre du bureau national de la JPDCI. Membre du Grand Conseil et directeur local de campagne du président Bédié à Guiglo Sous-préfecture, il est président de la Jeunesse de l’Ouest pour Bédié (JOB). Dans cet entretien, il définit les grands objectifs de sa structure.
Bonjour président, voudriez-vous présenter aux Ivoiriens ?
Je suis Sarre Bowé Marius, je suis vice-président de la jeunesse du Pdci, membre du grand conseil, et par ailleurs directeur de campagne local du candidat Henri Konan Bédié à Guiglo sous-préfecture. Je suis le président de la Fédération des mouvements de jeunesse pour Bédié en abrégé JOB, « Jeunesse de l’Ouest pour Bédié ».

Justement JOB, « jeunesse de l’Ouest pour Bédié », pouvez-vous nous dire ce qu’il en est ? Quelles sont les ambitions de cette structure ?
Dans les années 90, et dans l’euphorie du multipartisme, la plupart des jeunes de l’ouest ont basculé au Fpi, parti au pouvoir depuis 2000. Après 10 ans cauchemardesques de pouvoir du Front populaire ivoirien, les jeunes, très déçus nous ont sollicité pour rejoindre le PDCI-RDA. Parce qu’ils ont estimé que le FPI ne peut pas réaliser leurs espoirs placés en lui. C’est donc par centaine qu’ils viennent nous voir, et nous avons pensé qu’il était utile à l’Ouest, c'est-à-dire dans les ‘’18 montagnes’’ et dans ‘’le moyen Cavally’’, de créer une structure pour fédérer l’énergie de tous ces jeunes et leur donner un repère. L’objectif recherché étant de favoriser l’éclosion d’une synergie de la jeunesse de l’ouest que nous allons activer pour la victoire du président Henri Konan Bédié. Donc JOB, c’est le regroupement de tous les jeunes, militants ou non du Pdci, déçus par le pouvoir en place et en quête d’un repère pour s’exprimer. Ces jeunes-là, veulent sanctionner le pouvoir du FPI par le retour du président Bédié au pouvoir au soir du 31 octobre. Voilà un peu les objectifs de JOB. Nous entendons nous organiser sur le terrain, par des sensibilisations, du porte à porte, des meetings, des séminaires pour mieux armer politiquement nos militants. Nous sommes déjà très présents sur le terrain où nous multiplions les actions de proximité depuis un bout de temps pour que les votes des jeunes soient décisifs, et que l’Ouest soit la base de la victoire du candidat Henri Konan Bédié à la prochaine élection présidentielle du 31 octobre.

Vous avez connu deux importantes manifestations ; la cérémonie d’investiture de la JOB, et la rencontre de la jeunesse avec le Président Bédié, rencontre au cours de laquelle JOB a pris la parole. Quel bilan faites-vous de ces deux manifestations ?
Les jeunes de l’Ouest voulaient se déterminer et afficher clairement leur position au PDCI. Dans un climat de suspicion qui prévalait au sein du parti, les gens attendaient cette manifestation pour savoir qui nous, jeunesse de l’ouest, nous soutenons. Au cours de cette cérémonie d’investiture, nous avons exprimé et apporté notre ferme et indéfectible soutien au président Henri Konan Bédié. Nous avons aussi déterminé les moyens à mettre en œuvre pour faire revenir Bédié au pouvoir. Nous avons profité de cette tribune pour appeler les uns et les autres à une cohésion au sein du parti, afin qu’à l’Ouest, nous puissions être déterminants dans le vote. Donc, il est important pour nous qu’après cette rencontre, nous ayons eu notre feuille de route pour nous lancer véritablement dans cette grande bataille pour la victoire d’Henri Konan Bédié. Pour la rencontre du 31 juillet dernier entre le président Bédié et sa jeunesse, nous avons été honorés par celui-ci en nous invitant à prendre la parole pour nous exprimer en tant que jeunes de l’ouest. A travers notre structure, c’est toute la région de l’ouest qui s’est sentie honorée et magnifiée par le président Bédié. Après cette rencontre, les hommes et les femmes, les chefs, les cadres et élus ont exprimé leur gratitude au président Bédié qui ne sait pas catégoriser ses militants. Cette rencontre nous a motivé encore plus à donner un coup d’accélérateur à nos actions sur le terrain en vue de mériter cette confiance placée en nous par le président. Pour répondre à votre question, je dirai que le bilan de ces deux activités est plus que satisfaisant, en ce sens que nous en sortons consolidés et ragaillardis, et plus que jamais déterminés à offrir la victoire à Henri Konan Bédié, mais aussi et surtout offrir tous les postes électifs à l’ouest au PDCI-RDA.


Quelles sont déjà vos actions sur le terrain, puisque nous sommes dans une période électorale, donc de campagne ?
D’abord JOB, c’est soutenir Bédié et tous les candidats du Pdci. On doit savoir une chose, quand on dit jeunesse de l’Ouest, il y a 3 niveaux. L’Ouest géographique, là où la grande partie de nos parents sont, d’où nous sommes originaires, il y a ceux qui sont déplacés par l’effet de la guerre et qui sont éparpillés sur toute l’étendue du territoire sous contrôle gouvernemental. Enfin, il y a un tiers de la population de l’Ouest qui se retrouve dans le District d’ Abidjan. C’est donc un électorat qu’il faut capter. A Abidjan, nous allons mettre en place une coordination dans chaque commune afin de mieux canaliser tous nos jeunes militants au niveau d’Abidjan. A la JOB, nous allons nous atteler à effacer ces faux clichés selon lesquels, l’ouest serait totalement acquis à la cause du FPI. Ces rumeurs font croire que l’ouest n’est pas PDCI. Nous allons démontrer à travers nos actions que l’ouest demeure le premier bastion du PDCI en Côte d’Ivoire et tous ses présidents y ont été formés. D’Houphouët à Bédié, tous sont des enfants de l’ouest et les populations de cette région n’abandonnent jamais leurs enfants. Nous allons donner de nouvelles orientations à ces jeunes à travers les coordinations et des sections que nous allons installer à Abidjan et à l’intérieur du pays. Nous allons implanter JOB et la JPDCI dans tous les villages de l’ouest. Donc il faut qu’on soit très clair là-dessus, la JOB vient compléter et renforcer les actions de la JPDCI sur le terrain en lui permettant de capter encore certains indécis. Donc nous allons l’implanter, mais mieux, nous allons organiser des séminaires de formation, des meetings et du porte-à-porte pour envoyer le message du président Henri Konan Bédié dans tous les hameaux de l’ouest. Mais ces différentes actions ne se limiteront pas seulement à Abidjan et l’Ouest, elles prendront en compte les villes et villages où il y a un ressortissant de l’ouest. Nous allons intensifier ces actions afin de donner des arguments à nos jeunes de faire le meilleur choix qui est celui de Henri Konan Bédié.

A vous entendre, c’est un vaste programme qui nécessite des moyens, où comptez-vous les obtenir ?
Nous pensons à une chose, c’est pas l’argent, ce ne sont pas les moyens qui donnent les ambitions. Mais les ambitions qui appelent les moyens. Nous avons une ambition, et c’est par rapport à cette ambition que nous allons nous-mêmes chercher les moyens. Mais, sachez une chose, quand on dit JOB, c’est d’abord des volontaires, des personnes qui sont prêtes à se mettre au service du parti. JOB dispose en son sein, un collège de jeunes cadres qui se retrouvent au Pdci, et des jeunes frères étudiants et autres, et nous-mêmes nos propres ressources, et puis si les choses vont au-delà de nos possibilités, nous avons le soutien de nos aînés. Il faudrait qu’on soit très clair, vous voyez, notre cérémonie d’investiture était placée sous le parrainage du SG du Pdci, le directeur de campagne Djédjé Mady, elle est placée sous la présidence d’honneur du ministre Bombet et la présidence du ministre Banzio, donc nous avons le soutien des aînés qui nous ont dit, « engagez-vous, nous sommes derrière ». Donc je pense qu’ensemble nous allons véritablement trouver les moyens de nos ambitions, et cela s’inscrit dans la politique de campagne du président Henri Konan Bédié. Je voulais révéler que selon la Bible, JOB était un homme qui était béni de Dieu. Il avait tout eu de lui. Et, JOB au sens du nom, était celui-là que Dieu avait aimé, et sur qui il avait sa main. Il a été dénoncé par Satan. Malgré tout, il est resté dans sa souffrance sans renier Dieu qui, ayant vu sa fidélité, l’a finalement rétabli, et lui a donné mille fois ce qu’il avait perdu. Ce que vous devez comprendre à travers cette histoire biblique, c’est que l’histoire de JOB s’apparente à l’histoire du président Henri Konan Bédié, mais aussi à l’histoire des jeunes de l’Ouest. Malgré toutes les promesses qu’on leur a faites, les menaces qu’ils ont eues, ils sont restés fidèles au Pdci. Malgré leur échec aux concours nationaux, parce qu’ils sont étiquetés, ils n’ont pas renié le Pdci. Et parce que dans cette foi, ils ont la foi de JOB, et comme la foi de JOB se trouve à trois (3) niveaux, la souffrance, la reconnaissance, la fidélité à son Dieu, nous pensons que cette reconnaissance et cette fidélité au Pdci seront payantes, parce que le Pdci sera rétabli. Bédié sera rétabli dans ses droits, et cette jeunesse de l’Ouest qui est restée convaincue, déterminée à le porter au pouvoir sera elle aussi rétablie dans ses droits, et elle pourra aussi profiter comme JOB, des fruits de son sacrifice. Donc en fait, cette histoire qui m’a été revélée me dit que le président Bédié à tout perdu, le Pdci à tout perdu, la Côte d’Ivoire où on venait prendre des conseils, terre de richesses, à tout perdu. Elle est en train de subir le sacrifice de JOB, la souffrance de JOB. Mais la Côte d’Ivoire sera rétablie, parce que le Pdci reviendra au pouvoir. Les souffrances que connaissent les Ivoiriens aujourd’hui, annoncent un lendemain meilleur. Car la sagesse africaine nous enseigne que, quand l’obscurité devient très dense, c’est que le jour n’est pas loin.

M. le président, vous savez qu’à l’Ouest le terrain politique est très difficile, quels sont déjà vos atouts pour mener à bien votre boulot ?
Le terrain est difficile parce qu’on fait des préjugés. Vous voyez, quand une femme est déçue de son mari et qu’elle veut le quitter, il suffit que quelqu’un la courtise dans cette période-là, pour qu’elle se donne à ce dernier. C’est le cas des jeunes militants FPI de l’ouest. Ils sont déçus du FPI avec qui il veulent divorcer, et nous sommes là pour les accueillir. Ils sont nombreux ces jeunes, qui sont descendus dans les rues pour crier ‘’Houphouët voleur’’, mais qui aujourd’hui sont les premiers à acheter le CD de Fadal Dey pour faire leur mea culpa, pour regretter un peu le geste qu’ils ont fait. Ils sont nombreux, ces jeunes à qui on a promis monts et merveilles, à qui on a dit qu’ils auraient une école gratuite, mais qui sont obligés de se retrouver à l’école à la Sorbonne parce que c’est là-bas que se retrouve l’école gratuite. Ils sont nombreux ces jeunes qui n’arrivent même pas à acheter un médicament, alors qu’on nous a parlé de l’assurance maladie universelle. Ce sont tous ces jeunes qui constituent la force de frappe du PDCI-RDA à l’ouest. Et depuis que nous avons initié ces contacts de proximité avec eux, ils ne cessent de nous démontrer leur détermination à rompre définitivement avec le FPI.
Réalisée par
Rodolphe Flaha
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